Stalingrad
Titre original: Enemy at the Gates
Réalisateur:
Synopsis :
Automne 1942. Le IIIème Reich allemand est au faîte de sa puissance. Une ville, une seule, sépare encore Hitler de la victoire totale en Europe. Cette ville revêt aux yeux du Führer une importance emblématique. Elle porte le nom de son dernier adversaire sur le continent, elle s'appelle Stalingrad, la ville de Staline. Qu'elle tombe et la guerre sera gagnée. Dans la cité martyre écrasée sous les bombes, Vassili Zaitsev (Jude Law), un jeune Russe, est jeté comme des milliers d'autres dans l'enfer de cette bataille perdue d'avance. Doué d'une stupéfiante adresse au tir, forgée à la chasse aux loups dans son enfance, Vassili est remarqué par un officier politique de son âge, Ivan Danilov (Joseph Fiennes). Les deux jeunes gens deviennent amis. Ranimer la flamme de l'héroïsme, redonner aux combattants décimés la force de lutter face à l'implacable machine de guerre allemande, telle est la mission de Danilov : il fait de Vassili le héros de sa propagande enflammée. Sous le désert de ruines et d'immeubles écroulés, s'étend un empire souterrain de caves détruites, d'abris et de boyaux. Là, guettée à tout instant par la mort, la vie s'est réfugiée. Là, les deux camarades rencontrent Tania Chernova (Rachel Weisz), une jeune étudiante revenue dans sa ville natale pour combattre elle aussi l'envahisseur nazi. Au sein du plus sanglant affrontement de la 2ème Guerre Mondiale où l'espérance de vie ne dépasse pas quelques jours, rêver à des projets d'avenir n'a pas de sens. C'est pourtant ce que ne peuvent s'empêcher de faire les deux jeunes gens au contact de Tania.
Avis des internautes du film Stalingrad
Publié le 7 avril 2001
Film qui commence bien avec des décors impressionnants et une musique de circonstance. On se dit qu'on aura peut-être droit à du grandiose tout le film, genre 'Saving Private Ryan'. Et puis on déchante au fur et à mesure de l'histoire et de cette musique POMPEUSE qui ne laisse aucun répit. Pas moyen d'avoir un personnage qui lève un fusil sans que cette bande son ne pointe son nez pour souligner le côté dramatique du gars qui va tirer. Ca devient lourd, très lourd même. Et pour l'histoire, romance à deux balles et plus on avance dans le film, plus on finit par se désintéresser de ce qui arrive aux personnages. Avec des moyens pareils, il y avait franchement moyen de faire mieux. Annaud aurait du aller filmer le grizzli dans les montagnes Canadiennes. C'est vrai que ce sont les américains qui financent mais c'est lui qui dirige (vive la France!). C'est vrai que de critiquer le cinéma français pour l'instant c'est un peu tirer sur une ambulance.
Publié le 6 avril 2001
Je ne suis pas fan de films de guerre mais je dois dire que celui-ci est bon. Bien sûr, il n'est pas à l'abri des quelques travers des productions américaines : histoire d'amour,gros effets...ce film reste quand même très édifiant. Ceux qui lui reproche de ne pas être suffisamment 'historique' devraient se contenter de documentaires. Ici le but était d'illustrer des histoires personnelles sur fond de guerre (ce qui suffit à un grand nombre d'entre nous pour comprendre l'horreur des combats...).
Publié le 4 avril 2001
Avec le recul, je qualifierai ce film de très moyen car, je m'en rend compte, très loin d'être inoubliable... Les reconstitutions sont impressionnantes, le film est bien réalisé et interprété... ça passe, mais les réels 'bons points' s'arrêtent là. L'histoire de duel en pleine guerre est déjà un peu grosse, ensuite ces américains ne s'arrêtent jamais d'être des américains: tout est édulcoré et mis sous un cellophane d'où l'horreur de la guerre ne transperce que par la grandeur du tableau et deux moments de violence aussi inouïe qu'inattendue au milieu du gâteau (le lynchage froid du gosse et l'exécution finale tout aussi froide). Enfin, le 'happy end' de la fin est tout simplement hyper-allergénique. Merci Jean-Jacques, mais on voit bien que les sousous venaient de l'oncle Sam.
Publié le 2 avril 2001
Prenez un grand réalisateur, ajoutez un scénario intéressant, quelques acteurs de qualité, un décor terrible et ... saupoudrez le tout d'une tonne de pognon. Vous obtenez une merde ! Navrant, désolant, fade et puissamment soporifique. Que de défauts pour un seul film ('le plus cher de l'histoire'), histoire baclée, acteurs engoncés dans des rôles tristes à mourir, débilités historiques incroyables, clichés incroyables (comment fait-on pour gâcher la mémoire ? Facile, des films à la con). Des stéréotypes inacceptables, des défauts de réalisation incroyables de la part de JJA, une histoire d'amour à l'américaine, des acteurs parlant tous anglais, un manque d'envergure dans un film de ce genre, ... bref une accumulation de défauts que l'on attendait pas de la part de ce réalisateur. Une daube, grosse et puante, brrrrrrr, dégoûtés nous fûmes à la sortie de ce navet de deux heures.
Marc