Le talentueux Mr Ripley
Titre original: The Talented Mr. Ripley
Réalisateur:
Synopsis :
Ripley est envoyé en Italie par le très riche père de Dickië, et ce, dans le but de convaincre son fils de rentrer aux Etats-Unis. Mais à son arrivée en Italie, Ripley ne peut qu'être particulièrement impressionné par la vie fort agréable qu'y mène le jeune play-boy: superbe villa, escapades à Rome, luxueux hôtels et compatriote (Gwyneth Paltrow) pour le moins attrayante... Le rêve est parfait. Dickie est quant à lui très amusé par sa nouvelle connaissance, mais il est loin de se douter jusqu'à quelles extrêmes Ripley serait prêt à aller pour que se mode de vie devienne le sien...
Avis des internautes du film Le talentueux Mr Ripley
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Publié le 12 mars 2000
Bon spectacle mais fade malheureusement, de magnifiques ingrédients (les moyens consacrés à reconstituer cette dolce vita dans une Italie magnifique laissent rêveurs) mais qui ne prennent pas. Le thème de l'homosexualité est traité à la fois de manière hyper explicite (et une couche de plus, une, au cas où l'on n'aurait pas compris) et ultra puritaine (pour 'sûr', Dickie ne l'est pas, nous laisse-t-on entendre). Le jeu de Matt Damon est excellent mais il évoque furieusement celui de DiCaprio dans les rôles d'homosexuel que ce dernier a incarné (notamment dans Rimbaud-Verlaine) et est malheureusement confronté à des personnages extrêmement schématiques (le pauvre Jude Law n'a pas été gâté avec le Greenleaf qu'on lui a donné à interpréter mais il s'en tire bien néanmoins). Beaucoup de longueurs pour aboutir à une séquence de boucheries qui font se demander si l'on assiste à un film d'horreur plutôt qu'à un drame passionnel à coloration psychologique. Toutefois le décor est tellement splendide et les séquences musicales à ce point emballantes que l'on a l'impression de se retrouver à l'intérieur d'un immense dépliant touristique de l'Italie où l'histoire ne joue finalement que le rôle de faire-valoir. Agréable à regarder, sans plus.
Publié le 29 février 2000
Super bon film. J'avais vu 'Plein Soleil' (excellent) avec Alain Delon (beau comme un Dieu, en 1960!), et bien, je ne suis pas déçue de cette deuxième adaptation! Matt Damon donne tout son talent dans ce Monsieur Ripley diabolique et fragile, les images de l'Italie des années 50 sont absolument magnifiques... Tout y est, c'est subtil et affolant. Super chouette bande sonore en prime. Je ne dévoilerai pas l'histoire: faites-vous votre propre opinion.
Publié le 23 février 2000
A NE PAS LIRE AVANT D'AVOIR VU LE FILM !! 'The Talented Mr Ripley', à la fin de sa (trop longue) projection laisse un goût curieux dans la bouche. L'impression d'avoir assisté à de bonnes choses mais noyées dans une masse brute, peu ciselée. Premier reproche : sa longueur. Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas dans une fin à rallonge que le réalisateur aurait dû trancher (quoique le dernier rebondissement sur le bateau avec Meredith est superflu), mais bien dans la première partie du film. Il faut attendre longtemps, trop longtemps pour que le récit s'emballe et à ce moment (à partir du meurtre dans la barque), on a l'impression que Mighella désire absolument rattraper le temps perdu en accélérant le rythme du récit et en le rendant beacoup trop dense en information. Chaque scène devient significative et ce part-pris tranche trop avec la première partie du film. Cette première partie, parlons-en. Quasiment dès l'arrivée de Tom Ripley en Italie, celui-ci révèle à Dikkie Greenleaf quelle est sa mission. Première surprise. On pensait que Minghella allait jouer beaucoup plus longtemps sur la non-révélation du sens de la visite. A partir du moment où tout est su des personnages, un ressort scénaristique est cassé et on se demande vraiment comment le film va pouvoir rebondir. Le problème est là, il ne rebondit que beaucoup plus tard (la femme enceinte que l'on retrouve noyée puis la scène dans la barque) et dans l'intervalle, pour parler crument, on s'emmerde. Belles images, belle musique mais toute cette première partie pouvait facilement être réduite à 20 minutes ! Ensuite, tout s'accélère, tout s'enchaîne. Tom Ripley est pris dans l'engrenage et s'en sort un peu miraculeusement. Deux autres remarques : 1. Tout est prévisible. A son arrivée en Italie, Ripley explique qu'une de ses qualités (un des ses 'talents' est d'imiter les gens). Sachant cela, c'est cousu de fil blanc qu'au moment de la mort de Dikkie, il va prendre sa place. 2. Ce qui est très gênant, c'est que le film fonctionne sur un nombre invraisemblalble de coïncidences. Dans la foule romaine ou vénitienne, le personnage principal de Tom Ripley tombe toujours nez-à-nez avec Marge, Freddie ou Meredith. Une fois ça va mais au-delà, les coïncidences tuent le fonctionnement d'un scénario. Le coup de grâce étant porté, comme je l'ait plus haut dans la scène finale sur le bateau avec, pour conclure en beauté, un troisième meurtre (observé en léger flash back et de manière exclusivement sonore). Après tout cela, qu'est-ce qui peut sauver le film et justifier une note 'moyen' plutôt que 'très mauvais' ? Plusieurs choses : le jeu de Matt Damon (qui compose subtilement le mélange fragilité-violence et joue sur la corde de l'homosexualité en demeurant toujours sur le fil du rasoir), la prévisible mais superbe partition musicale de Gabriel Yared entrecoupée de magnifiques morceaux comme le 'Stabat Mater' de Vivalid et la maîtrise de la mise en scène, déjà admirée dans 'Le Patient anglais'. Par contre, Gwyneth Paltrow confirme qu'elle est une 'petite actrice'. Le personnage de Freddie, lui, est grotesque et caricatural. Enfin, comme pour tout, allez voir le film et faites-vous une opinion. Que ceux qui ont lu le bouquin de Patricia Highsmith donnent également leur avis, ce serait intéressant...
Publié le 21 février 2000
Bon film, distrayant si on a rien d´autre à aller voir. Comme je suis la première, je n´en dirai pas beaucoup plus si ce n´est que j´ai trouvé le rythme assez lent. Pour une fois, j´aimerais le comparer avec le livre bien que n´étant pas favorable à ce genre de chose. A voir de toute facon.
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gnarf