Himalaya

Réalisateur:
Origine:
  • France
Genre:
  • Aventure
Année de production: 1999
Date de sortie: 15/12/1999
Durée: 1h49
Jeune public
Synopsis : Un village perdu dans l'Himalaya, à 5000 mètres d'altitude. Le vieux chef charismatique Tinlé, dont le fils aîné vient de mourir, refuse de laisser la conduite de la caravane à Karma, qu'il accuse d'être responsable de la mort de son fils. Karma brave les oracles du chaman et la colère de Tinlé et, avant la date rituelle, lève la caravane, suivi par les jeunes du village. Au jour fixé par les dieux, Tinlé, avec l'aide de son second fils, le lama Norbou, de son petit-fils et de ses vieux compagnons, décide, contre toute raison, de partir à son tour.
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    8.5/10 12 votes - 14 critiques

Avis des internautes du film Himalaya

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 23 février 2000
Personnellement, je n'ai pas aimé...et loin de là! J'y suis allée avec deux personnes qui ont adorés ( fans de l'himalaya et de sa culture), mais moi, je somnelais! Les paysages,pas mals, mais pour cet élément, je vous conseille 'sept ans au tibet'. L'histoire manque nettement de rebondissements, mais ne voyons pas le mauvais côté des choses et disons plutôt que c'est une belle histoire spirituelle et une chouette découverte d'une autre culture...(un peu barbant, tout de même). Belle fin, mais je déconseille ce film aux amateurs de frissons!

Publié le 14 février 2000
Un film riche en émotions, en paysages superbes, une histoire d'hommes, authentique, qui fait rêver... A VOIR ABSOLUMENT !!!

Publié le 5 février 2000
Excellent it is!!! Nous avons adoré. Finalement ce film nous présente sur un plateau des valeurs essentielles. Pas de grosses explosions, de suspens haletants mais une promenade philsophique sur le pouvoir des dieux, le sens même de la sagesse. Que ce soit dans 'ghost dog', 'thin red line', et bien d'autres films ... je sens une aspiration à des valeurs plus ... irationnelles, humaines, voires spirituelles. L'homme est-il en quête de valeurs plus profondes ? Je le crois personnellement.

Publié le 28 janvier 2000
Ne pensez pas que je veuille monopoliser cette page, mais c'est un forum après tout. Message à Anne (28/12/99), qui se plaint de la mauvaise qualité du doublage. Mais UN DOUBLAGE NE PEUT PAS ETRE BON, car, de par sa nature même, il est une attaque frontale contre l'intellect, en général, et, en particulier, contre le film originel (qui forme un tout : images et son, c.-à-d. aussi les dialogues), contre le réalisateur (qui met évidemment autant de soin à fignoler cette partie qu'il en met à polir ses images), contre les acteurs (qui se décarcassent pour rendre leurs textes avec vérité et émotion et, surtout, avec les accents typiques d'une région ou d'une classe sociale, ce qui se perd totalement lors d'un doublage en français - langue qui n'a presque pas d'accents, qui seraient de toute façon inadéquats - par des acteurs mercenaires), contre le dialoguiste aussi, qui a écrit des mots, des phrases qui ne peuvent qu'être trahis par des tâcherons pressés. Je pourrais continuer longtemps ainsi à essayer de convaincre un (trop) grand nombre de spectateurs wallons et français qui cherchent la facilité (se privant, en passant, de l'avantage de se frotter à des cultures étrangères) et, surtout, surtout, les distributeurs, qui contribuent à cet appauvrissement intellectuel manifeste. Peut-être que quelques exemples auront plus de force de frappe : 1° imaginez Jean Gabin, Philippe Noiret, Sabine Azéma ou Poelvoorde doublés en finnois 2° pensez au mal que se donne un Anthony Hopkins pour prendre l'accent, tour à tour, de Richard Nixon, d'un butler, d'un capitaine de navire et à Meryl Streep qui, dans 'Sophie's Choice', parle anglais avec un accent polonais : tout ce talent, toute cette conscience professionnelle sont balayés par du français passe-partout 3° imaginez (moi je n'ose pas) 'Shakespeare in Love'(qui n'est certainement pas un grand film, mais méritoire quand même) doublé en français, ou en serbo-croate! Pour moi, un film doublé, c'est comme un Rembrandt dont on aurait supprimé tous les noirs pour y mettre du rose bonbon, un quatuor de Mozart dans laquelle on aurait remplacé les violons par des accordéons, le Parthénon transformé en Pizza Hut et 'A la recherche du temps perdu' mis en B.D. Vive la V.O., même si c'est en japonais, en romani, ou...en un dialecte népalais, comme dans le film 'mal doublé' en question.

Publié le 27 janvier 2000
Voici un film qui a d'énormes qualités et quelque petits défauts. Les qualités sont multiples : l'incroyable beauté des images (beauté de ce qui est montré et beauté de la façon de la montrer); virtuosité (et courage physique) du réalisateur; jeu convaincant des acteurs (s'ils ne sont pas des professionnels, un grand coup de chapeau); rendu exceptionnel et probablement très authentique d'une culture peu connue; dépaysement total, avec délectation esthétique; musique belle et intéressante (bien que traficotant la musique autochtone - la musique étant donc nettement moins authentique que les images), etc. Les défauts par contre ne sont pas majeurs : le scénario (l'histoire) est d'une simplicité désarmante (mais est-ce vraiment un défaut, au vu des innombrables navets emberlificotés, genre Matrix ou The Sixth Sense, dont on nous abreuve actuellement ?) et le message est franchement réactionnaire : 'Le chef doit se faire obéir des hommes et le chef doit obéir aux dieux !', on croit rêver et on se croirait au Moyen Age, mais il est vrai que les protagonistes du film vivent encore dans une culture où les idées rationalistes ont peu pénétré... Un petite remarque enfin : le film ne raconte pas du tout l'enfance d'un chef (comme son titre semble l'indiquer), mais une passation de pouvoirs quelque peu bousculée.

Suivez Cinebel