Ghost Dog: La Voie du samouraï
Titre original: Ghost Dog: The Way of the Samurai
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Drame
- Thriller
Année de production: 1999
Date de sortie:
27/10/1999
Durée: 1h56
Synopsis :
Ghost Dog vit au-dessus du monde, au milieu d'une volée d'oiseaux, dans une cabane sur le toit d'un immeuble abandonné. Guidé par les mots d'un ancien texte samouraï, Ghost Dog est un tueur professionnel qui se fond dans la nuit et se glisse dans la ville sans qu'on le remarque. Quand son code moral est trahi par le dysfonctionnement d'une famille mafieuse qui l'emploie à l'occasion, il réagit strictement selon la Voie du Samouraï.
Avis des internautes du film Ghost Dog: La Voie du samouraï
Publié le 23 janvier 2000
Ghost Dog est un film sur l'honneur, sur le véritable sens de l'honneur. Vivre à fond les choses, être droit avec soi-même, être bien avec soi, garder son intégrité jusqu'au bout. On sent bien le décalage d'une société qui a la nostalgie d'une époque pleine de valeurs et d'idéaux que l'on espère retrouver dans les yeux de Ghost Dog ou de cette petite fille noire. Le film termine sur une note d'espoir, un certain de l'autre, de soi. Le crime ne devient plus un acte gratuit mais conduit par une certaine éthique. Excellent! J'adore!!
Publié le 22 janvier 2000
Un film fantastique... encore un tout grand Jarmush... Il epeint encore une fois l'atmosphere des villes americaines avec un brio inegalé. On aurait parfois cru revivre des moments de films tels que Night on Earth (une nuit sur terre) par exemple. Son analyse des personnages est aussi grandiose, et Forest Whittaker joue son role a la perfection. Isaach de Bankolé aussi est superbe et les autres acteurs ne manquent pas de talent. Un petit bijou si ce n'est quelques ressemblances avec un Tarantino qui eut bcp de succes (Pulp Fiction)...
Publié le 27 décembre 1999
Très envoûtant petit à petit. C'est à l'image du destin, à qui ce film me semble dédié : les choses ne deviendont que ce qu'elles sont, et inversément, ne seront que ce qu'elles deviennent. A tout un chacun d'en sentir la voie : par intuition, par conviction, par dépit ... à chacun son choix. Très intelligentes les incursions dans la salle : quand l'un et l'autre se disent la même chose, seuls les spectateurs s'en doutent, au pire s'en rendent compte. Un déroulement sage, une vue très juste dans son allégorie du ghetto et des samourais (civilisations disparues ?). Franchement, j'ai été absorbé par la vue de Jarmush sur un ' conte ' qu'il transcende au détour de ' mon ' pâté de maisons.
frédéric d.