Efficace, violent et bien filmé... un peu à la manière d'un reportage d'action. Les rôles tenus par les acteurs sont assez bons mais usent de nombreux clichés en mélangeant les "bons" qui ne le sont pas et les méchants qui ne le sont plus. Au total une belle remise en cause de l'occidentalisme pré et post colonial mais avec, il me semble, des simplifications sur les africains eux-mêmes. Juste une remarque, Di Caprio semble aimer avoir un personnage qui meurt à la fin du film... une ombre ou une malédiction. *** La pub dénigre, manipule et triche... pourquoi continuer à la subir ? ***

Edward Zwick secoue méchamment ses ouailles. Et si les images percutantes ne suffisent pas tout à fait à vous émouvoir, la partition impérieuse de JNH achève de nous perdre dans cette Afrique à feu et à sang. Faisant bien heureusement fi de l'effet carte postale, il dénonce bon nombres de déviances qui rongent et gangrènent le continent noir: guerres civiles et fronts indépendantistes, enrôlement forcené d'enfants-soldats lobotomisés, corruption et trafics douteux ... L'image des pays riches n'en resort pas grandie tant ils sont montrés coupablement complices de ces procédés ignobles qui infestent les anciennes colonies. Beaucoup seront interpelés: Info ou intox? Les révélations ont de quoi ébranler nos bonnes consciences.... Et notre pays n'est certes pas épargné par ce peu reluisant tableau (allusions incendiaires au Congo et portraits peu flatteurs des diamantaires anversois) Une démarche qui n'est pas sans rappeler l'émouvant "Constant Gardener" qui fusillait quant à lui le commerce pharmaceutique. Le message principal restant sensiblement le même: le pire fléau des pays pauvres, ce sont les pays riches... Côté casting, Leo promène sa gueule d'ange dévoyé et son allure de baroudeur athlétique à travers la brousse, monopolisant pour ainsi dire la caméra de son assurance tranquille et de son jeu impeccable. D'où une fascinante confrontation perpétuelle avec la composition parfaitement antinomique de Djimon Hounsou, qui crève l'écran de sa stature imposante et de sa rage orageuse. Jennifer Connelly parfait le trio en apportant la fibre humaine d'une reporter idéaliste qui pense pouvoir réparer les erreurs commises à défaut de les empêcher. Sans oublier la participation d' Arnold Vosloo (the Mummy), qu'on retrouve décidément avec plaisir! Des séquences poignantes d'un côté (l'affrontement père-fils, les retrouvailles déchirantes, l'attente d'une mort solitaire au bout du fil) et une violence inouïe et animale de l'autre, le spectactle nous éclabousse d'un malaise vaguement coupable. Cette Afrique-là, aux couleurs chatoyantes mais aux plaies purulentes, condamne pour un temps toute envie de tourisme. T.I.A. This is Africa. Et on n'est pas prêt de l'oublier! Ce film, c'est un bijou brut 100 carats, façonné par un Edward aux doigts d'Or....

Eigenlijk wel best een goede film die ons toont hoe het vroeger was, maar spijtig genoeg, kindsoldaten vandaag nog steeds kindsoldaten worden ingezet. Soms is de film een beetje langdradig. Mooie zichten van Afrika en mooie muziek.

Un film assez percutant, autant pour les acteurs que pour le scenario que pour la realisation de Edwars Zwick (nettement mieux que le chaotique "The last Samourai"). L'interpretation de Djimon Hounson est plein de vie et tellement reel, qu'on a l'impression qu'il vit les evenements, Leornado Di Caprio confrime son statut d'acteur tout terrain, par contre Jennifer Connelly est un peu fade. Je conseille a tous d'aller voir ce film.

très bon film d'action sur un sujet grave et qui interpelle -enfin je l'espère-. Di caprio a vraiment "grandi" et bien depuis Titanic Un conseil : si vous le pouvez délaissez les diamants pour SES fiançailles , et offrez, au nom de votre Aimée ,, 1000 ou 10000 chances de survie à des bambins aux grands yeux noirs , et soyez assurés que " de vous Dieu en aura plutôt merci" comme le disait François Villon .