Hannibal Lecter: les origines du mal
Titre original: Hannibal Rising
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Drame
- Thriller
Année de production: 2006
Date de sortie:
21/02/2007
Durée: 1h55
Synopsis :
Comment un petit garçon comme les autres est-il devenu l'un des criminels les plus fascinant qui soit ?
Au travers du parcours atypique d'un adolescent meurtri par les atrocités vécues pendant la Seconde Guerre Mondiale, suivez la naissance de l'incarnation absolue du mal... Hannibal Lecter.
Avis des internautes du film Hannibal Lecter: les origines du mal
Publié le 1 mars 2007
Inspiré d’un roman dont il respecte la trame aussi fidèlement que faire se peut (et pour cause, Thomas Harris a écrit la nervure du scénario avant de broder son livre autour), ce film souffre sans doute en partie des mêmes faiblesses que ce dernier. L’ayant lu peu avant de voir le film, j’ai sans doute de celui-ci une opinion empreinte des mêmes réserves que j’avais ressenties à propos du bouquin, opinion dénuée de surcroît de tout effet de surprise. Bâtie sur le fil de l’assouvissement d’une vengeance dont l’origine avait déjà été effleurée dans le roman ‘Hannibal’, l’histoire se déploie de façon assez rectiligne, "scénaristique" au mauvais sens du terme. Les deux reproches les plus fragrants que l’on pouvait adresser au livre étaient, d’une part, que la plupart des personnages y composaient des archétypes, et, de l’autre, que l’intrigue empruntait des raccourcis qui portaient ombrage à la crédibilité de l’ensemble. Si l’adaptation cinématographique parvient encore à éluder le premier piège, elle s’enlise par contre tout aussi inévitablement que sa source dans le second, en s’inspirant de la même trame, écornée de plusieurs détails qui plus est, et dans laquelle les ficelles de scénario apparaissent tout aussi épaisses qu’elles ne l’étaient dans le roman. Hannibal échappe avec une aisance déconcertante aux soupçons policiers qui pèsent sur lui, et triomphe facilement des poursuites plutôt maladroites de ceux dont il cherche à se venger et qui veulent l’abattre. Quant à savoir s’il était opportun de donner à un personnage aussi emblématique qu’Hannibal Lecter l’honneur d’un prequel qui établit les racines de son mal, la question demeure quelque peu en suspens. Tout autant que celle de savoir si le mythe d’Hannibal gagne à s’être ainsi dévoilé. La peur se nourrit de l’inconnu, mais ce qui ne l’est plus effraie forcément beaucoup moins. Là ou ‘Le silence des agneaux’ distillait sur le personnage un malaise horrifié à doses savamment cadencées, cet ‘Hannibal rising’ se contente d’effleurer la personnalité de son sujet sans jamais pénétrer son intimité, laissant beaucoup à l’imaginaire du spectateur, et se contenant en finale d’esquisser les contours mal dégrossis d’un jeune homme en proie à une monstruosité rancunière qui s’impose, mais dont on aurait peut-être aimé, par intérêt pour le personnage, assister davantage à la gradation. Du côté de l’interprétation, elle est correcte sans atteindre de quelconques sommets. Dans le rôle titre, Gaspard Ulliel aligne les faciès inquiétants et les regards de biais mais échoue en dépit de sa bonne volonté à conférer une bien grande consistance au jeune Hannibal. A ses côtés, les seconds rôles manquent d’épaisseur, faisant écho à celle, diaphane, du film entier. Personnellement, je le juge comme un échec partiel, mais dont la faiblesse tient en finale bien davantage du roman imparfait dont il s’inspire que de ses qualités intrinsèques.
Publié le 26 février 2007
Disons que moi je dirais qu'il est dans la lignée des autres, peut-être un peu plus "atroce" mais on s'attend plus aux meutres qui vont être commis. Mon mari trouvait lui qu'il était nettement moins bon avec aucune humanité (c'est vrai que là, il faut vraiment chercher !), il trouvait le film plutôt un film d'horreur. Donc, à vous de voir. Ames sensibles, en tout cas s'abstenir.
Publié le 22 février 2007
Les producteurs nous ont servi Hannibal a toutes les sauces : suite (Hannibal), préquel (Dragon Rouge), suite du préquel (Le Silence des Agneaux) et maintenant, le préquel du préquel (ouuhh que c'est compliqué) !
Après Batman et James Bond, c'est au tour des débuts du fascinant Hannibal Lecter qu'on peut voir sur grand écran.
Pendant deux heures, on comprendra pourquoi et comment Dr.Lecter est devenu le cannibale le plus célèbre de l'histoire du cinéma et ce nouvel opus est assez chargé en émotion. On y montre Hannibal traumatisé par les horreurs de la guerre et par la disparition de sa petite soeur, mangée par des soldats Russes en 1944.
Huit ans plus tard, le jeune étudiant en médecine décide de se venger, et ce ne sera pas propre du tout !
Le film de Peter Webber, dont la beauté plastique est hallucinante, présente un personnage torturé, intelligent mais tellement attachant que ses actes sont absolument pardonnables. Gaspard Ulliel campe un Hannibal fort charismatique, sûr de lui et sa gueule d'ange le rend encore plus inquiétant. La vengeance est dûre, délicieusement crapuleuse mais assez jouissive dans le sens où l'on souhaite que les ennemis de Lecter crèvent une bonne fois pour toute. Cong Li est magnifique, comme d'habitude.
Malgré une intrigue prévisible et un manque de gore (c'est sanglant, mais trop raisonnable à mon goût), le suspense est assez bien maîtrisé pour que l'on ne s'ennuie pas.
Une jolie réussite !
Publié le 19 février 2007
Le silence des agneaux etait un chef d'oeuvre, cellui-ci est aussi bon que les 2 autres. Le scenario et bon, la jeunesse de hannibal qui commence pendant la derniere guerre mondial. Sa famille y et tué sauvagement,par qui et comment? Il faut aller voir... Le seul bemol et l'acteur qui interprete hannibal, il a le charisme d'un legume. Pour ceux qui ont aime Hannibal et Dragon rouge je le recommande.
Indi