Je me suis juste profondément ennuyée.

Film attachant sur le temps qui passe, les espoirs auxquels on s'accroche, les illusions qui sombrent, les retours soudains de l'amour et la profondeur parfois tortueuse de l'amitié. Une pléiade d'acteurs très en forme (Miou-Miou, notamment, tout à fait étonnante dans le rôle d'une danseuse à la découpe). Avec, sans avoir l'air de rien, avec des accents de cabaret, une psychologie fort fine. Un fort bon moment.

comme je suis déçu,j'attendait beaucoup de ce film au vu du casting mais.......je me suis franchement ennuyé

Ca ne m'a pas plus du tout. En sortant de la salle, je me suis dit qu'Almodovar en aurait fait quelque chose de beau. Mais ce que j'ai vu, non, il manque qcq. Je donne 6 pour le cadrage, les images etc. mais c'est cadeau !

Se plonger dans « Le héros de la famille », c’est comme ouvrir une vieille malle dans un coin de grenier. D’abord submergé par des odeurs de naphtaline et de poussière, c’est le rejet épidermique. Puis, la curiosité aidant, vous fouillez peu à peu. Remontent alors des souvenirs douloureux, tous les non-dits, les traces d’un passé oublié. Et en posant la réflexion, viennent s’ajouter à ces relents de nostalgie quelques bribes de beaux moments, de doux regrets, d’émotions enfouies. Un parfum du passé qui ne sera plus mais qui existe et avec lequel on s’est construit. Le film de Thierry Klifa, c’est tout cela. Une sorte d’hommage à contrario au cinéma de qualité française tant décrié par la nouvelle vague. Un film choral mélancolique de tradition, mais qui vient titiller la sensibilité. C’est aussi une œuvre d’acteurs, et quels acteurs ! On se repaît d’une Deneuve qui n’en finit plus de nous étonner, d’une Miou Miou en pleine maturité attendrissante, d’un Lanvin largué et attachant, d’une Béart de moins en moins rigide et d’un Brasseur digne fils de son père. On y découvre aussi pléthore de jeunes acteurs attachants Michael Cohen, Géraldine Palhias, Pierrick Lilliu, Pierre Perrier… On se laisse transporter pour suivre cette aventure familiale certes sans prétention, mais ô combien enjouée avec ses bons mots, délassante par son univers et plaisante par le charme qui s’en dégage.