Je crois que je vais éviter la suite... Franchement pas terrible... Je n'ai pas vraiment trouvé Dujardin excellent, il m'a même ennuyée... Ce film fait passer le temps par journée de pluie mais c'est tout.

J'ai vu les autres épisodes de OSS 117 des années 60, c'était autre chose que ce film de pacotille auquel j'ai assisté. C'est scandaleux OSS 117 n'a jamais travaillé pour les services secrets français mais plutôt pour l'office of strategic services ancêtre de la CIA, puis au démantelement de l'oss et la création de la CIA il intégré la CIA. Ce film est nu, nul et nul. Regardez A tout coeur à Tokyo ou furie à Bahia ou encore Banco à Bangkok, vous verrez que c'est autre chose que cette nullité auquel j'ai assisté, et en plus Dujardin ne ressemble mêmpe pas à notre Hubert bonisseur de la Bath qui est plus beau et à un visage de "prince pirate". Dujardin est nul....

Alors que 2006 est l'année du grand retour et surtout du dépoussiérage du mythe de James Bond avec le sublime Casino Royale, nos voisins Français ont aussi décidé de faire revenir leur espion bleu-blanc-rouge rendu célèbre au cinéma dans les années soixante : OSS 117. Avec cette nouvelle aventure d'Hubert Bonisseur de la Batte, on a la confirmation que le cinéma Français ne se laisse pas abattre par des daubes telles les Taxi, Yamakasi, Iznogoud ou encore Camping tant LE CAIRE NID D'ESPIONS se révèle être une grosse surprise sur plusieurs niveaux : juste équilibre entre nostalgie et humour potache, scénario intelligent, mise en scène inspirée, un Jean Dujardin très à l'aise dans le rôle de l'agent secret ayant la classe de 007 et le niveau intellectuel de Jacouille la Fripouille. Dès le début et le prologue en noir et blanc, nous ne pouvons qu'être bouchée bée devant une telle réussite d'esthétisme rendant hommage à la cinématographie d'il y a quarante et cinquante ans (le prologue est assez bluffant) donnant à l'ensemble une photographie magnifiquement classe et soignée. Le personnage principal est le cliché parfait du Français de l'époque : colonialiste, misogyne, homophobe et inculte, tant de défauts qui rendent finalement le personnage fort sympathique incarné par un excellent Dujardin en pleine forme qui s'en donne à coeur joie. Certains répliques sont déjà cultes, le film est en passe de le devenir (une suite est en préparation). Difficile de rester indifférent face à ce film qui est la meilleure comédie que l'Hexagone a pu nous offrir depuis très longtemps.

Evidemment, pris au sérieux, cela ne ressemble à rien. Ou plutôt à un film raté. Evidemment, pris au premier degré, on rit jaune et on est gêné pour ces acteurs qui se couvrent de ridicule. Evidemment, quand on sait que l’on a affaire à une parodie mêlant film d’espionnage et cinéma américain des années 50, la pilule passe plus facilement. Le réalisateur Michel Hazanavicius, à qui l’on doit en 1992 le court-métrage « Derrick contre Superman » – cela ne s’invente pas – propose un film à l’ambiance et aux décors remarquables mais qui manque de « ce petit quelque chose » qui aurait pu placer « OSS 117 : Le caire nid d’espions » dans la postérité des parodies. Ce n’est pas le cas et on est même assez loin d’une « Cité de la peur » par exemple. Mais il n’empêche que Jean Dujardin, qui a laissé sa tunique jaune de Brice au vestiaire, se démène comme un beau James Bond qu’il n’est pas et porte le film sur ses magnifiques épaules. Secondé par deux superbes créatures (Bérénice Bejo et Aure Atika), Dujardin se sent visiblement à l’aise dans les rôles comiques. Son personnage d’Hubert Bonisseur de la Bath ( d’après Jean Bruce, l’auteur à succès de la série OSS 117) lui va comme un gant grâce notamment à quelques répliques complètement hors-sujet et donc réussies. Un exemple ? "Ne pas fumer me tue" Point de vue scénario disons que les rayons sont vides comme un vendredi d’avant long week-end. Mais là n’est pas le sujet, sauf pour les grincheux. Mais puisqu’on vous dit que tout cela n’était qu’une grande farce…

Prenez tous les films d'espionage des années 50-60, les codes et les clichés de l'époque ( bagarres à coup d'arme sen plastique, dialogues surjoués du style " ahah, toi le méchant, tu es fai comme un rat!") , ajoutez à ça : des répliques qui font mouches, de l'humour bête mais parfois subtil ( oui , c'est encore possible), et un Jean Dujardin en forme Olympique ( le roi du levé de sourcil et de la cascade à 2 francs, c'est lui!), mettez le tout dans un shake rempli d'exotisme de pacotille, de conspirations enrubannées, de misogynie assumée, de triomphalisme franco-français et vous obtiendrez les nouvelles aventures de OSS117. Nous sommes ici autant dans l'hommage que dnas la parodie. On sent derrière tout ça le travail du scénariste et du réalisateur pour que tout ça sonne années 50 ( éclairage, mise en scène, rhytme). Alors, bien sûr, pour ceux qui en maïtrisent pas "les codes", cela peut sembler pas drôle du tout voire même long et ridicule à certains moments. Perso, j'ai trouvé ça irrésistiblement drôle et plein d'esprit( même quand on se moque, encore une fois, de la Belgique avec un de nos compatriotes tout en moustache et en accent ridicule) Bref, une vraie comédie française... ça faisait longtemps!!!