Enron - The Smartest Guys in the Room

Réalisateur:
Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Documentaire
Année de production: 2005
Date de sortie: 18/01/2006
Durée: 1h50
Tout public
Synopsis : L'histoire choc de la faillite d'Enron, une des entreprises clés de l'économie nord-américaine. Moyennant la recherche faite par les auteurs du best-seller 'The Smartest Guys in the Room', le documentaire nous montre comment la direction a réussi à encaisser des boni énormes, tandis que les investisseurs et les employés d'Enron ont vu disparaître leur argent jusqu'au dernier sou. Des nombreux interviews, des notes personnelles de la direction et des enrégistrements des coups de téléphone des employés d'Enron, le film distille un portrait noir du capitalisme américain plein d'excès personnels et sans aucune valeur morale.
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    9.3/10 6 votes - 6 critiques

Posters du film Enron - The Smartest Guys in the Room

Photos du film Enron - The Smartest Guys in the Room

Avis des internautes du film Enron - The Smartest Guys in the Room

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 17 janvier 2006
Déformation professionnelle, quand j'étais banquier spécialiste en crédit je ne laissais passer un crédit que quand j'avais parfaitement compris ce qui me turlupinait dans le dossier. Quand par mes questions je creusais, je voyais très bien que celui qui essayait de m'expliquer n'y arriverait jamais parce qu'il ne comprenait pas lui-même. J'étais en congé quand la Banque décida du dossier Lernaut en Hauspie. Ici dans le film j'ai quasi compris la ficelle de la comptabilisation comme acquis de bénéfices futurs encore à réaliser, même si je m'étonne qu'un réviseur ait laissé passer cela, j'ai compris la dérégulation du marché de l'électricité en Californie pour augmenter les prix, et j'ai comme tout le monde compris que ce n'est pas parce qu'une entreprise fait faillite que ses dirigeants y ont perdu, puisqu'ils ont déjà bénéficié de gros traitements et avantages en nature et de l'opportunité de vendre au bon moment des actions de la société sur le marché. J'ai par contre beau avoir fait fort attention, je n'ai pas compris ce que les réalisateurs du film ont essayé de nous expliquer avec la création de tout un groupe aux multiples filialescomme la société "M. Yass" pour dissimuler les dettes. Ne publiaient-ils pas de bilan consolidé? La question de l'actionnaire à laquelle l'orateur en AG a répondu "Conasse" était-elle pertinente? Toute une caste d'analystes, de journalistes et de banquiers auraient-ils eu confiance sans publication fiable de rapports annuels dignes de ce nom? Cela semble à peine croyable. Ceci dit, le film est bien fait parce qu'il est parvenu à m'intéresser à un sujet que je n'avais jusqu'ici pas eu le courage d'aborder dans mon journal. Or à partir de maintenant j'en sais assez pour prendre le train en marche et lire à nouveau tout ce qui se publiera sur le sujet et notamment au moment du jugement fin janvier de trois des principaux responsables. L'un ou l'autre d'entre eux avaient d'ailleurs tout un discours et un comportement inspirant franchement la confiance. La fuite en avant. Continuer à faire croire que tout va bien. Jusqu'à ce que tout craque d'une pièce. C'est l'occasion de rappeler à tous les petits boursicoteurs du monde qu'il n'y a que deux moyens de gagner de l'argent: "en travaillant et en prenant des risques". Mais le risque est justement un risque. Il n'y a pas de gros taux sans risque. À bon entendeur salut. Peu importe. 7/10. Le 17.01.2006.

Suivez Cinebel