Saint-Jacques... La Mecque
Réalisateur:
Synopsis :
Au décès de leur mère, deux frères et une soeur apprennent qu'ils ne toucheront leur héritage que s'ils font ensemble, à pied, la marche du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais ils se détestent autant qu'ils détestent la marche. Ils se mettent pourtant en route, mus par l'appât du gain. Ils rejoignent leur guide au Puy et découvrent qu'ils marcheront avec un groupe de six autres personnes, dont un jeune beur qui fait croire à son cousin un peu naïf qu'il l'emmène à La Mecque, alors qu'il poursuit une jeune pèlerine, l'amour de sa vie... La route est longue, les quiproquos, les conflits, les amours, les rêves et les chemins intérieurs des neuf personnages se déroulent dans des paysages splendides jusqu'à l'arrivée à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Avis des internautes du film Saint-Jacques... La Mecque
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Publié le 21 octobre 2005
Divertissement agréable, assez cocasse par moments, sans verser dans l'excès. En gros, un bon moment.
Publié le 21 octobre 2005
Salle 5 à Mons IMAGIX !Placez un linge propre sur votre " fauteuil". Pénible aussi le fossé entre la beauté des paysages et la qualité de l'image!! Cadrage approximatif ! Je ne crois pas que la caméra SONNY soit responsable!! Mauvaises conditions pour se détendre car là est l'ambition du film!Sans plus ! A voir avec des enfants si il fait mauvais tems !
Publié le 13 octobre 2005
Film vu par un pèlerin ayant connu le GR 65 et le Camino francès avant l'année sainte 1999. Un groupe en marche vers Compostelle, neuf individus qui sont là les uns par cupidité ou fidélité, les autres pour leur besoin d'aimer ou d'être aimés, de grandir ou se transformer. Le film est servi par de bons acteurs qui campent des personnages dont on ne peut pas dire qu'ils soient toujours tout en finesse. Les personnages et le pèlerinage sont traités avec un trait caricatural, souvent épais, loin de la réalité d'un pèlerinage traditionnel, proche de ce qu'est devenu le chemin de Compostelle. Certains pèlerins regretteront de voir leur expérience pèlerine dénaturée par des excès ou exagérations. Les portraits d'hommes et femmes d'Eglise feront sourire ou grincer des dents. J'ai ri souvent dans la première partie et apprécié les trouvailles de plusieurs scènes. Les longueurs sont-elles voulues pour faire prendre conscience de la monotonie du chemin ? Les paysages sont magnifiques mais les personnages, fermés sur leurs histoires personnelles, y sont pour la plupart insensibles. Il vit sur lui-même sans contacts avec le monde extérieur. Il est d'ailleurs frappant de constater à quel point le monde extérieur au groupe est inexistant dans ce film, en dehors de quelques personnes en décors. Comme les pèlerins passent la frontière avec l'Espagne, le film franchit une barrière lorsqu'il passe de la caricature au symbolisme et aux rêves. De style différent, cette seconde partie n'est pas traitée avec plus de nuances que la première. Les personnages se transforment. La magie du chemin joue sans cacher ses effets. Le final a été construit pour "faire pleurer dans les chaumières du 9-3". Il est à l'image du film : réussi dans le style choisi.
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blanqué Joëlle