Combien tu m'aimes. Avec Monica Belluci et Depardieux. Faible. La seule chose intéressante dans le film est l'idée du ressort du film: Un homme gagne plusieurs millions au Lotto ce qui lui permet de se payer une fille à l'année longue pour plusieurs mois. Je ne peux pas révéler l'idée géniale qui suit et que l'on donnera à la fin du film parce que ce serait un spoiler. Le reste est nul. Je n'aime toujours pas voir jouer Depardieux. Quant à l'actrice dont on voit le bas des reins sur l'affiche aguicheuse, à part de nous montrer la curiosité de ce qu'elle possède généreusement, je ne vois pas l'intérêt. Pourquoi se tourner si abondamment vers le monde de la prostitution quand on fait un film. N'y a-t-il pas moyen de changer de registre? Un film qui ne laissera aucune trace. Ac Acac. 2/10. 09.11.2005.

Un peu, beaucoup, ... Un film comme l'on en rêve, un rêve comme l'on en filme... rarement ! Je ne suis certainement pas inconditionnel de Blier, ni de l'opéra et je puis aussi comprendre les critiques tranchées de certains. Cependant, Blier n'a pas entendu le 21ème siècle pour nous balancer son franc filmer, parfois très dérangeant. "Les côtelettes" m'avaient notamment laissé sur ma faim... Mais ici, quel bonheur pour qui accepte la règle du jeu. Bernard Campan gagne le gros lot et se met en tête d'acheter les gros lolos d'une Monica Belluci très en formes. A quel prix ? Jean-Pierre Darroussin est sublîme dans cet ami qui vous veut du bien, c'est le coeur, les ordres du docteur : le second degré à un premier prix. Sans avoir l'air d'y toucher, Blier nous donne des leçons de vie. Une belle illustration notamment du boulot qui débarque dans la vie privée. La belle Monica joue de son pouvoir de séduction, de ses petits airs moqueurs, de celles que l'on voit dans "Il"... Mais la sensualité n'est pas forcèment là où on pense l'y trouver, la scène des escarpins vaut bien Bunuel. La vedette du film, c'est Campan. Extraordinaire en anti-héros. Pour le surplus, je dirais l'antithèse de "Tenue de Soirée". Outre Depardieu, des scènes rappellent ce Blier d'il y a vingt ans. Belluci qui monte ses bagages, c'est Miou-Miou qui rentre à sa piaule. Lumière des grands soirs et une note excellente pour la musique qui colle littéralement au film. Combien je t'aime, passionnément : 10/10.

Agréable surprise. Un film drôle et grave à la fois. On regrettera le côté un peu décousu mais dans l'ensemble, pas mal.

Une nouvelle fois au rendez-vous, les formes de Monica Bellucci inspirent cette fois Bertrand Blier, dont les méthodes de réalisation paraissent bel et bien intemporelles, avec par exemple, ces scènes où les silences parlent plus que tout le reste... « Les valseuses » ou « Buffet Froid » semble toujours bien loin mais l'ambiance inhérente à « Combien tu m'aimes » rappelle que Blier, c'est avant tout un style propre et durable, depuis près de quarante ans maintenant. L'originalité et l'humour sont largement au rendez-vous, teintés tantôt d'un esprit extrêmement sensible, tantôt relativement cru. Bernard Campan en français moyen confirme la diversité de son talent, et ne fait pas simplement que profiter de ce rôle d'homme comblé de bonheur, après sa surprenante et inconcevable appropriation de la magnifique prostituée à l'accent dévorant. Dans de rôles moindres, on retrouve avez intérêt Gérard Depardieu, Edouard Baer et notamment Jean-Paul Darroussin, dont la présence dans certaines scènes du début valent franchement le détour. Déjantée, les surprises de cette fiction font souvent mouche...Au bout du compte, le contenu du film reste globalement plus intéressant que sa son dénouement, qui aurait pu être plus enthousiasmant...

Très bon film, acteurs excellent. Très divertissant. Beaucoup d'humour. A voir!