Les Frères Grimm

Titre original: The Brothers Grimm
Origines:
  • États-Unis
  • République tchèque
Genres:
  • Fantastique
  • Aventure
Année de production: 2005
Date de sortie: 05/10/2005
Durée: 1h45
Tout public
Synopsis : Jake et Will Grimm sont deux frères qui, du temps de Napoléon, se rendent de village en village afin d'y escroquer la population locale en combattant des monstres et démons imaginaires. Cependant les autorités françaises, une fois au courant de leurs activités, obligent les deux escrocs à résoudre une affaire réelle. En effet, dans les forêts entre l'Allemagne et la France, ont été commis une série d'assassinats dans des circonstances très mystérieuses. Afin d'éviter que de nouveaux meurtres soient commis, Jake et Will doivent découvrir qui ou quoi en est responsable.
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Avis des internautes du film Les Frères Grimm

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Publié le 24 avril 2006
J'ai regardé ce film hier en compagnie de mon épouse. Nous n'allons pratiqument plus au cinéma, je préfère attendre les films sortis en DVD. Comme d'habitude, nous cotons toujours les films visionnés sur 20. Ce genre de cotation est plus nuancé. S'il est insensé d'attribuer des notes 10/10, ça l'est plus encore pour des 0/10. Pour notre part nous lui avons accordé un 14/20 final, alors qu'au début c'était du 13/20. Tout cela pour dire que le début du film m'a semblé un peu incohérent, voire trop léger. Nous avons aimé les effets spéciaux en tout genre, jusqu'à ces tours de " magie" mis en place par les frères Grimm. Il faut être conscient que ce film tente de recréer des visions oniriques, de titiller notre inconscient pour raviver ces merveilleuses histoires de notre enfance. Il ne s'agit pas non plus d'une biographie proche ou lointaine de la vraie vie de ces artistes. Notre réflexion commune était l'étonnement devant de tant de chefs d'oeuvres écrits par ces génies et qui ont été évoqués sous diverses formes dans le film, lequel m'a rappelé un autre film de la même veine et tout aussi brillant intitulé :" Le monde merveilleux de Hans Christian Andersen" Pour clore, je citerai notre réflexion de fin : " ce film aurait mérité d'être vu au cinéma" malgré mon installation personnelle assez sophistiquée

Publié le 28 décembre 2005
Passons rapidement sur les points faibles: le scénario un peu brouillon d'Ehren Kruger, déjà responsable de Scream 3 (bouuuuuuuuuuuuuh), de Ring 2 version américaine (aaaaaaaaaaaaargh) ou encore d'arlington road (pas vuuuuuuuuuuuuuuu). Il y a également un rythme pas toujours très bien dosé et quelques approximations narratives inhabituelles chez Mr Gilliam. Voilà, ça, c'est fait. Mais, utilisons notre baguette magique pour effacer de notre mémoire ces quelques points négatifs. Les Frères Grimm. Un simple nom qui (r)éveille en chacun de nous des sentiments enfouis profondément. Des images d'innocence et de nuit. Quand vos parents vous lisaient ces contes, emplis de loups sanguinaires, de forêts insondables et de légendes oubliées, trembliez-vous au fond de votre couette alors que l'orage grondait dehors? Regardiez-vous sous votre lit avant de vous endormir? On le saisit immédiatement: le film Les Frères Grimm dispose d'un potentiel inouï. Un potentiel à tous les niveaux. Esthétisme, symbolisme, narration, lyrisme, rêverie, tous ces contes en regorgent. En fait, ces derniers constituent même la source vive de certains de ces concepts. Mais il y a autre chose: les studios sont pragmatiques. Ils veulent le retour sur investissement. Or, dernièrement, le budget promotion des blockbusters a considérablement augmenté. Mais pour ce film, c'est autre chose... Il n'y a pas besoin de faire de la promotion. Oubliez les affiches sur les abribus, les articles de presse ou les émissions télé expliquant une intrigue avant même de laisser au public une chance de la découvrir par lui-même. Ce coup-ci, la promotion de ce film, 99% des parents de la société Occidentale s'en sont déjà chargé. Chaque soir. Quand vous étiez petit. Juste avant de vous endormir. Les Frères Grimm... Un simple nom? Aucunement. Un simple film? La réponse à cette question passe par un autre nom: Terry Gilliam. L'amateur de cinéma a sans doute poussé un gros ouf de soulagement en apprenant que c'était Mr Gilliam le réalisateur des Frères Grimm. Et ce, pour plusieurs raisons: tout d'abord, une raison évidente: un film de Terry Gilliam, c'est toujours une bonne nouvelle. On ne parle pas de n'importe qui. Le monsieur a tout de même réalisé un des (probablement) 10 meilleurs films de tous les temps: Brazil. Un film... non, LE film qui nous hurle de rester humain envers et contre tout. Le retour aux affaires de Terry Gilliam se doit donc d'être honoré comme il se doit. Deuxième raison: avec un tel réalisateur, on peut déjà se rassurer quant à la matérialisation du potentiel des Frères Grimm. Qui mieux que le réalisateur de Jabberwocky ou de Bandits Bandits (que je n'ai arrrgh pas vu) pouvait s'attaquer à un tel film? Qui mieux que Gilliam a compris ce que les contes sont, ce qu'ils nous disent et quels sont les rêves vers lesquels ils nous emmènent? Il est d'ailleurs curieux que cela soit un américain (car Gilliam n'est pas Anglais!) qui ait aussi bien compris un esprit si européen en fin de compte. Et tout ça, sans jamais perdre une lucidité ironique mais jamais cynique... Parce qu'il suffit de repenser à quelques tentatives récentes de relecture des ces mêmes contes, pour trembler à l'idée de ce qu'aurait pu donner les Frères Grimm en de mauvaises mains (Crève, Shrek, crèèèèève!). Voilà déjà de bonnes raisons... mais à côté de cela, il y a aussi un troisième motif de se réjouir. Après l'échec de l'adaptation de Don Quichotte, et les complications somme toute Brazillienne qu'il a toujours du affronter lors de ses récents projets de film (Tideland, etc), Gilliam avait-il encore l'envie? Avait-il encore la force? Après être tombé de cheval, Gilliam a fait la seule chose qu'un vrai cavalier doit faire: remonter le plus vite possible en selle. Mais il est normal qu'un tel cavalier ne se lance pas instantanément au galop. Il doit reprendre son assurance. C'est aussi à ça qu'a servi Les Frères Grimm. Redonner la foi à Gilliam. La foi en ses films. La foi en ses contes. Gilliam va donc se relancer au petit trot, et cela se sent: en effet, Gilliam ne semble pas toujours maîtriser les effets spéciaux, et, "convalescent", se laisse peut-être un peu trop enfermer dans le carcan d'un film de commande. Mais rassurez-vous, braves citoyens de cinebel, le chevalier Gilliam est toujours là. On retrouvera ainsi dans les Frères Grimm plusieurs thématiques et autres gimmicks typiquement Gilliamesques. Que cela soit à un niveau esthétique: l'armure étincelante des Frères Grimm, rappelant violemment l'armure de lumière du héro ailé de Brazil. A un niveau de réalisation: les effets de caméra suivant le petit chaperon rouge dans la forêt font immanquablement penser à l'ouverture de Jabberwocky (en mille fois moins drôlement glauque quand même... à moins que cela ne soit glauquement drôle...). Mais encore et surtout quant au fond lui-même, Gilliam est là et bien là. Comme d'habitude, Gilliam charge toute lance dehors contre une autorité qu'il hait. L'administration, les militaires, les puissants, les riches, les bien-pensants, les nobles... Tout ceux qui veulent penser à notre place, pour résumer. C'est eux, la véritable cible de Gilliam. Le mal ultime. Les moulins à vent... Car le véritable "méchant" de l'histoire n'est pas tant la reine-sorcière. Elle fait partie d'un monde qui a ses propres règles. Le véritable méchant de l'histoire, c'est le militaire français et ceux qu'il représente. Ceux qui veulent imposer non seulement leur domination physique, mais aussi mentale. Ceux qui veulent supprimer les superstitions, non pas pour libérer les gens qui croient en elles, mais pour mieux les empêcher de se libérer à travers elles par l'imaginaire. En voulant brûler la forêt à la fin du film, ce sont les racines de tout un peuple que le français entend détruire. Mais ces racines ne vont pas se laisser faire. Cette âme ne va pas se laisser consumer. Tout comme le livre qui leur donnera l'immortalité qui ne brûlera pas, lui non plus. En considérant une seconde la question, le choix de la France comme patrie du "méchant" est loin d'être innocent: la révolution française, qui se déroule peu avant l'histoire du film, était censée apporter la raison aux citoyens. Mais elle n'apporta que la Terreur. C'est cette même "raison libératrice" qu'invective et qu'accuse Gilliam dans les Frères Grimm. Cett opposition conte et superstition Versus rationalité et matérialisme est remarquablement amené par un Gilliam qui maîtrise le sujet à fond. En enracinant (décidément, les forêts sont partout présentes dans cette analyse) cette opposition à travers le duo de héro, Gilliam complexifie les enjeux du récit. L'ouverture fait à ce titre preuve d'une ironie dont le mordant laisse songeur: le feu va s'éteindre et pour le ranimer, le jeune Will arrache les planches d'un cheval de bois-jouet... L'innocence recyclée pour ne pas mourir de froid (besoin physique le plus basique avec manger et boire). Et arrive le jeune Jak, qui a préféré croire en l'imaginaire plutôt qu'en la réalité pure et (surtout) dure: le coup des haricots magiques... Et ce dualisme persistera tout au long du film, Will ne percevant les maléfices que la forêt déploie devant lui qu'à travers le prisme de sa propre perception de la réalité (" des poulies, des rails, des treuils... ils ont beaucoup plus de moyens que nous!") alors que Jak comprend que cette fois, c'est dans son monde à lui qu'ils sont plongés. Cette opposition de visions de la vie trouvera un climax ahurissant de profondeur lorsque les 2 frères se retrouveront engagés contre leur volonté dans un duel fatricide et mortel, sous l'influence néfaste de la reine-sorcière. Et c'est alors que Will prouve son amour, sa confiance et sa foi: en lâchant contre son coeur la lame tenue de la main de son frère. Il a fait son choix. Il décide de croire. Quitte à en mourir. Gilliam ne dit rien d'autre. Gilliam ne fait rien d'autre. Il nous donne le choix lui aussi. C'est illustré à travers une des répliques d'un des assistants benêts des frères Grimm. "Et nous, qu'est-ce qu'on croit?". Oui, qu'est-ce qu'on croit? On a le choix. Gilliam a pris sa décision. Et tout comme Will, il est prêt à mourir après l'avoir prise. Mourir professionnellement, du moins. Du reste, Gilliam n'est-il pas un peu mort après l'échec de Don Quichotte? Mais tout comme Will, tout comme Angelika, Gilliam peut être ressuscité. Et c'est le baiser du public qui peut ranimer ce réalisateur. Le plus beau de toute cette histoire, ce n'est pas le happy end (même si il est extrêmement satisfaisant et fais du bien, finalement). Le plus beau, c'est que Gilliam se rend parfaitement compte de sa situation. Et de voir le parrallèle avec le dialogue final entre les 2 frères Grimm: -nous sommes apatrides, nous sommes recherchés comme criminels, nous n'avons plus un sou, tout ce qu'il nous reste, c'est un nom. - Oui, mais quel nom!... "Apatride" (Gilliam n'est plus ni américain, ni européen), "criminel" (il n'a jamais hésité à donner son opinion sur les décideurs d'Hollywood, ce qui équivaut plus ou moins à se mettre hors la loi dans un tel milieu professionnel), "sans un sou" (Gilliam se retrouve dans une situation très délicate après l'échec de Don Quichotte)... Gilliam peut toujours compter sur une chose: son nom. Et quel nom. Pour finir, je ne dirai qu'une chose: réjouis-toi, brave citoyen cinéphile, et va voir les Frères Grimm. Car les bons contes font les bons amis.

Publié le 20 novembre 2005
Trop enfantin pour les adultes et trop violent pour les enfants, dans les deux cas cela ne plait a personne. me suis vraiment ennuyer alors que d'habitude je trouve tjrs quelque chose de bien dans un film mais la c pas facile

Publié le 19 novembre 2005
je me suit endormi une partie du film,ZZZZZZZZzzzzzZZZZZZZZZZZZzzzzZZZZ q'ues qui ce passe?ah bon.ZZZZZZZZZzzzzzZZZZZZZZzzzzZZZzz.

Publié le 12 novembre 2005
Terry gilliam est souvent cité comme un réalisateur alternant le meilleur et le pire. Ici nous avons sans aucun doute affaire au pire. Mais où veut-il réellement en venir dans ce film? Certes, l'image est superbe, l'ambiance des contes est vraiment bien rendue par moments, mais le reste est plutôt navrant. Le début est pourtant prometteur: L'intrigue se met en place doucement et promet un bon moment fantastico-psychologique. Mais à la place nous avons droit à un formidable nanar fantastico-enfantin sans intrigue. Dommage.

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