Quand la mer monte
Réalisateurs:
Origines:
- Belgique
- France
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 2004
Date de sortie:
22/12/2004
Durée: 1h33
Synopsis :
Irène est en tournée avec 'Sale Affaire', un one woman show, dans le nord de la France. Elle rencontre Dries, un porteur de géants... C'est le début d'une histoire d'amour qui a d'étranges résonances avec le spectacle qu'Irène joue sur scène...
Avis des internautes du film Quand la mer monte
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Publié le 29 décembre 2004
Allez-y, allez-y, allez-y ... n'hésitez même pas! J'en sors, j'en suis encore toute émue ... c'est simplement beau! Merci à Yolande, à wim, à ...
Publié le 23 décembre 2004
Quand la mer monte. Ainsi donc nous allions hier au cinéma hier. J'ai eu 20 minutes pour chercher ce qu'on allait voir. Ce devait être au Vendôme ou à l'UGC Toison d'or. J'ai pris chaque film et j'ai été voir les critiques des spectateurs sur le site Cinebel.be. Tiens, le film "La mer monte" a été vu par 10 personnes. 9 ont donné 10/10 et une 7,5/10. 97,5% de moyenne. Contre 82% pour le "long week-end de fiançailles". "Le dernier trappeur" me plairait bien aussi pour ses images d'une beauté à couper le souffle. On prend "La mer monte" au Vendôme à 19h30 même si le descriptif du scénario ne me plait qu'à moitié. Premier jour de projection. Vingt personnes dans la salle. L'actrice principale est venue présenter le film à la presse mercredi. Le film commence. Génial. Une concierge (Irène – Yolande) en spectacle, un vêtement mi ringard, mi crado: "J'ai trempé dans un crime…" "Sale affaire…". Plus tard elle continue sur le thème de l'amour. Elle se choisit chaque soir dans la foule un poussin. Elle lui dit "je t'aime". Sketch incroyablement fin et drôle sous des aspects de bêtise. Un jour, sur la route de sa tournée, elle tombe en panne. Un Flamand la dépanne. Au début le fort accent me déplaisait. C'est un peu facile. Mais par la suite le film me plait de mieux en mieux. La femme humoriste -qui joue la concierge un peu débile- passe -comme beaucoup d'humoristes d'ailleurs- par des moments de creux dans sa vie. Elle téléphone avec beaucoup de tendresse à son mari Michel. "Oui moi aussi je t'aime, embrasse bien Simon de ma part". C'est tendre mais froid, automatique, fatigué. Le soir du jour de sa panne, Irène - Yolande se choisit dans la salle comme poussin, son garagiste improvisé du matin, qu'elle avait remercié en donnant des places gratuites pour le spectacle du soir. Irène - Yolande a un physique à mi-chemin entre Simone Signoret et Mauranne. Lui entre Jacques Brel et Sttellla. Photo Polaroïd du jour: "Une grande histoire d'amour -clin d'oeil à Bécaud–, Béthune 2003". Dries, le bon Flamand n'en revient pas. "Tu fais la débile et tu gagnes ta vie avec ça?" Il revient chaque soir assister au spectacle. Yolande en fait son poussin attitré tant qu'elle reste dans la région. Satire des interviews stéréotypés après le spectacle. Avec en message subliminal une ode à la simplicité. Nuits seules à l'hôtel, hôtel auquel Yolande préfère bien vite le hangar de chez Dries pour passer la nuit. Débarras où il n'y a rien à manger pour le petit déjeuner, sauf des biscottes. Autre hôtel plus tard au papier-peint fleuri. Bien fleuri même. Endroit de rêve pour un effeuillage. Après le spectacle, Irène, Dries et ses amis porteurs de géants, boivent quelques verres. Un peu trop sans doute. Le week-end, fête populaire, avec la musique entraînante, agréable, envoûtante d'une fanfare. Toute la bande son du film -Vivaldi par exemple- est remarquable d'ailleurs. Avec son portable, Irène sort quelques mensonges par pitié pour le mari. Je souffre pour lui. Mais Irène - Yolande se plait avec ce Dries un rien déjanté. Dries lui rend la pareille: "J'aime la vie avec toi". Promenade sautillante main dans la main et petits rires dans les dunes comme lorsque l'on est jeunes et amoureux. Visite chez des Flamands typiques de chez nous, les parents adoptifs du porteur de géant. "Il y a si longtemps qu'on ne t'a plus vu, tu vends toujours des légumes sur le marché?" "Non je suis acteur maintenant avec ma femme", …qu'il présente… Mais le spectacle sur scène continue: "Ce qu'il y a de plus beau dans les histoires d'amour c'est le commencement…" "…la fin on s'en fout". Puis cette métaphore digne d'une anthologie: "…et quand la fête est finie on enlève le sapin, et on garde les boules pour l'année prochaine…". Je vous laisse deviner la suite, avec la "concierge" élevée au rang de "géante". Mais quelle tendresse dans ce film, quelle sensibilité, quelle finesse, quel humour, quel bonheur de vivre (pas étonnant que Yolande Moreau a joué dans "Amélie Poulain"), quelle rédaction bien analysée des dialogues, quelle fêtes populaires. Plus efficace que tous les anti-dépresseurs, ce film (un peu comme j'en avais déjà fait l'expérience avec la femme de Gilles) nous rend amoureux. N'est-ce pas déjà en soi fabuleux? Les idées foisonnent comme dans tous les films riches. Et pourtant il semble que ce soit un film à petit budget. Un film d'auteur comme on dit. Appellation qui permet d'écarter tous les bouffeurs de pop corn, et de faire accourir les autres. Le film a déjà reçu un prix du public en France où il a déjà fait 250.000 entrées. Je lui souhaite bon succès. PS: je lis à l'instant que le journal "Le Soir" de ce 23 décembre 2004 consacre à Yolande Moreau sa page deux, où elle exprime sa tendresse pour les fêlures des laissés-pour-compte. Tiens, elle avait gagné le festival du rire à Rochefort en 82. Je me souvenais avoir été barré par Bruno Coppens l'année où je m'étais présenté aux éliminatoires avec un sketch à ce concours. Je ne me souvenais pas du sketch "one-women-show" de cette brave dame…Mais je mélange peut-être les années… Qu'attendons-nous pour devenir tous porteurs de géants. C'est un peu ce que j'ai fait l'espace d'une demi-heure en vous écrivant cet article… Peu importe. 9,25/10. 23.12.2004
Publié le 17 octobre 2004
Je viens du festival ciné32 d'Auch, et j'au dû quitter la salle pour voir un autre film. Je n'ai entendu que le début de vos commentaires, et je suis restée avec une question: vu que vous aviez peu de moyens, l'immatriculation de la voiture est-elle fortuite? On a du mal à le croire, ce cnn747 est impayable. C'est une petite question mais ça me trotte dans la tête et je suis curieuse de le savior. j'ai aimé ce film, il faut oser filmer une histoire d'amour, avec des gens ni beaux ni laids, une belle histoire d'amour, qui finit comme beaucoup d'histoire de ce genre, ni bien ni mal, ça finit, voilà tout. C'est très réussi, et les acteurs sont superbes.
Publié le 25 septembre 2004
Superbe film d'une générosité et d'une humanité magnifiques. Servie par la très belle photo de Gilles Portes, Yolande Moreau nous dévoile un nouvel aspect de son immense talent. Bien meilleur que du prozac et sans effet secondaire. À regarder sans modération.
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jean-gilles delhauteur