C'est avec toute notre admiration pour Alexandre le Grand (356 - 323 av.J.-C.), admiration renforcée par les superbes biographies de Benoist-Méchin (Alexandre le Grand ou le rêve dépassé) et de Maurice Druon (Alexandre le Dieu) que nous avons gardées en mémoire que nous sommes allés voir ce film d'Oliver Stone. Les moyens techniques mis en oeuvre étaient importants. La musique de Vangelis accompagnait des images grandioses. Mais, contrairement à Troy du réalisateur américain Wolfgang Petersen que nous avions beaucoup aimé et dont les héros d'Homère témoignaient des sentiments d'honneur et de fidélité qui nous sont chers, l'Alexandre d'Oliver Stone, malgré les moyens financiers dont il a disposé, nous a laissés sur notre faim et, d'un certain côté, a créé chez nous un malaise. Transformer ce héros en général digne de la cage aux folles est dans l'air du temps mais cet air ne trouve pas grâce à nos yeux. Non, cher Guillaume Durand, cet Alexandre-là et ses comparses ne sont pas, comme dirait Géraldine, cosas de la Patagonia ! Nous aimons beaucoup Anthony Hopkins mais la fadeur des monologues du personnage qu'il interprète ne sont pas dignes de lui. Colin Farrell ne nous étaient pas connu mais nous eussions préféré ne pas le connaître. Seule Angelina Jolie a percé l'écran dans son rôle de mère possessive et exigeante. Nous avons de la peine pour les jeunes qui ne lisent que peu ou prou s'ils se font une idée d'Alexandre le Grand en voyant ce film, et non seulement d'Alexandre le Grand, mais des Grecs, des Macédoniens, des soldats, des généraux, de l'histoire de l'époque. Certes, l'entrée d'Alexandre à Babylone était dans le film plus brillante que celle des Américains à Bagdad dans la triste réalité de notre triste époque, mais l'Alexandre d'Oliver Stone est décidément beaucoup trop yankee à notre goût...

Catastrophique !!! J'ai dû quitter la salle et pourtant je suis très bon publique. Je répugne à quitter une salle par principe, mais là, pas possible. Oliver Stone nous démontre comment il est possible de réaliser un film du niveau de Battlefield Earth avec des moyens financiers et techniques impressionnant, des acteurs à priori de qualité et une scénario basé sur morceau fascinant de l'histoire antique. Les dialogues sont une succession de clichés et de mièvreries. La prestation des acteurs est déplorable. Même les scènes d'action sont baclées. Au mieux donc une perte de temps et d'argent, au pire 3h de torture (et n'essayez pas de dormir parce que la médiocrité des dialogues et de la bande son résonnent encore plus fort les yeux fermés).

sans grande illusion sur le scénario de ce film, je suis allé le voir pensant y trouver au moins une atmosphère d'épopée à la façon "Lord of the rings" ou à défaut de "Troy" . Las! Quel navet! Comment peut-on encore à notre époque faire aussi peu vraisemblable. Un remake des péplums les plus fades ... De plus les 3/4 du film sont constitués de dialogues ou commentaires affligeants de bétise; l'histoire grecque revisitée par un psychologue texan...

Tres bon pour les amateurs du genre, tres lent et long et désintéressant pour les autres. La vie en flashback d'Alexandre laisse vraiment à désirer si on 'attend a un tant sois peu d'action. Troie était tourné epique et ca lui allais bien, Gladiator était fictif et ca lui donné un gros plus, Alexander est chiant à mourir ... et ca nous gache un peu la plaisir :p

Dommage! J'adore les films d'Oliver Stone en général, sa manière de retranscrire la vie de "Grands" hommes tel que JFK ...mais avec Alexander j'ai ressenti un certain malaise...j'ai cherché durant les 2h50 "Megas Alexandros", mais je ne l'ai pas trouvé!