Carnets de voyage

Titre original: Diarios de Motocicleta
Origines:
  • Argentine
  • États-Unis
Genres:
  • Comédie dramatique
  • Road-Movie
Année de production: 2004
Date de sortie: 08/09/2004
Durée: 2h06
Tout public
Synopsis : En 1952, deux jeunes argentins, Alberto Granado et Ernesto Guevara, décident de partir à la découverte de leur continent : l'Amérique latine. Ils commencent leur expédition sur une vieille moto Norton 500 de 1939, baptisée la Poderosa (la Puissante)... Ce qui débute comme une aventure prend progressivement une tournure différente. La confrontation avec la réalité sociale et politique des différents pays qu'ils découvrent altère la perception que les deux amis ont du monde. Cette expérience vécue à un moment décisif de leur vie éveillera de nouvelles vocations, associées à un désir de justice sociale.
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    9.3/10 123 votes - 118 critiques

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Avis des internautes du film Carnets de voyage

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Publié le 13 septembre 2004
Diaros de Motocicleta Carnets de voyage. Très beau et long film (2h00). Mais ce n’est pas non plus pour autant un chef d’œuvre de l’année. Très agréable à voir. Les dialogues sonnent juste. Très belles images de paysages. Très bon rendu de la relation amoureuse entre un jeune homme timide, mais déterminé à voyager, et une très belle jeune femme qu’un long voyage va séparer. On avait aussi pu partager l’élaboration du plan de voyage, le rêve d’Alberto d’avoir une fille dans chaque village, la remise d’une arme d’un père à son fils, les adieux larmoyants à la famille, le départ trop caricatural, enfin la peur de la panne ou de la chute, du froid ou de la faim. Le début fait fort penser à un simple road-movie. Puis on s’indigne à entendre les peu glorieuses manipulations de nos deux jeunes à se faire passer pour médecins. Le passage où le futur « Che » perçoit l’injustice des paysans spoliés de leur terre ou l’exploitation des mineurs dans la mine sont sans doute trop courts. De manière générale, je ressens que nos deux hommes partagent peu la vie des autochtones. À cause de cette horrible moto sans doute. Ils n’ont plus un sou, mais on ne les voit pas travailler pour continuer leur voyage. Mais les scènes où Alberto convoite les 15 $ donnés à Ernesto par sa fiancée, sont cruelles de vérité. Une scène-clé se passe sur le site de Machu Pichu. « C’est par la poudre que les Espagnols ont chassé les Indiens ». Cette réflexion restera dans la peau de notre jeune Ernesto le sensible, l’intègre, l’écorché. La musique est présente dans le film, et avec brio. Qu’il est beau de voir que quand un groupe d’humains a décidé de s’amuser, la musique est toujours bonne, et les gens laids qui sont vrais en deviennent beaux. Double image aussi que celle de ces religieuses odieuses quand elles ne donnent à manger qu’à ceux qui ont été à la messe et si radieuses quand jeunes elles dansent ou vieilles elles rient. J’ai moins aimé le passage de la critique littéraire par Ernesto du roman amateur de son docteur maître de stage ou les trois semaines de nos deux hommes dans la léproserie. Faire croire à un Ernesto dans la peau d’une sœur Thérésa est sans doute forcé, comme la scène de la traversée du fleuve à la nage par notre asthmatique est une caricature dont on aurait dû se passer. Mais ne boudons pas notre plaisir et rappelons-nous le caractère jubilatoire de scènes comme celle où Alberto et Ernesto usent d’un bagout éblouissant pour se faire inviter par deux filles dans un bar à se faire offrir à boire, à manger, et un endroit pour dormir. Je ne comprendrai qu’en cours de film que nos deux jeunes font leur périple du sud au nord et non l’inverse ! Autant pour moi. Le film fini, on voudrait en savoir plus sur la révolution cubaine qui suivra quelques années plus tard. Comment ce jeune homme présenté en idéaliste absolu a fait parler la poudre. À nos livres d’histoire et autres biographies. Note : 9/10 Peu importe.

Publié le 12 septembre 2004
Genial! A voir!

Publié le 12 septembre 2004
Merveilleuse Argentine qui, après El Hijo de la Novia de Juan Jose Camparella et Lugares Comunes d'Adolfo Aristaráin, nous propose Diarios de Motocicleta de Walter Salles. Une histoire simple, un carnet de voyage de deux jeunes gens argentins qui, en 1952, parcourent l'Amérique du Sud. 8.000 km au début à moto et à la fin à pied qui les humanisent et en font des hommes, Que l'un des deux soit Ernesto Guevara n'a ici aucune importance ; le « Che » viendra plus tard. Comme dans El Hijo de la Novia et dans Lugares Comunes, l'Argentine nous donne dans Diarios de Motocicleta un désir de justice sociale. Une fois encore, la mayonnaise prend. Un film à petit budget, simple, attentif aux sentiments humains, crée la féerie, l'émotion. Nous pensons que Géraldine, Marc et les autres vont aimer ce film. Son cosas de la Patagonia. Nicolas Bonnal, verra croître son amour pour l'Argentine, lui qui a tant aimé et si bien décrit Buenos Aires. Jean Raspail y retrouvera les sentiments qu'il éprouvait en écrivant Secouons le cocotier et Punch Caraïbe puis les émotions ressenties en parcourant les réserves indiennes pour nous donner Journal peau-rouge et Les peaux-rouges aujourd'hui ! Quant à nous, nous avons tout simplement aimé ce film « attentif à ses personnages » où les rêves se vivent.

Publié le 12 septembre 2004
Film charmant et émouvant. à voir.

Publié le 11 septembre 2004
Un film d'une grande finesse d'esprit et des images qui nous touche. L'histoire qu'on prend plaisir de vivre dans la salle. Les gens ont applaudis le film a la fin ce qui est tres rare. Bravo.

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