Viva Laldjérie

Origines:
  • France
  • Belgique
  • Algérie
Genre:
  • Drame
Année de production: 2004
Date de sortie: 28/04/2004
Durée: 1h53
Tout public
Synopsis : Sous pression terroriste, deux femmes se réfugient dans un hôtel situé au centre d'Alger. Goucem, la fille âgée de 27 ans, s'est fabriquée une apparence de vie normale en travaillant pour un photographe. Elle partage par ailleurs sa vie entre un homme marié et généreux et des week-ends chauds en boîte de nuit. Devant la télévision, Papicha, la mère, vacille entre peur et nostalgie d'un passé heureux de danseuse de cabaret.
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Publié le 12 juin 2004
Alger en 2003, à priori pas l'endroit rêvé pour y planter un décor de cinéma et pourtant... Goucem (Lubna Azabal, épatente de justesse) a 27 ans, elle bosse sans entraint dans une boutique de photos, sans réellement penser à l'avenir, son seul espoir est que son amant quitte sa femme pôur l'épouser et en attendant, elle mène une vie dissolue, voguant de bars en discothèques et là nous découvrons des facettes de la vie algéroise que l'on soupçonne difficilement vu d'ici. Alors que l'on aurait pu croire que l'Algérie est un pays englué dans le fondamentalisme, on découvre au contraire une jeunesse qui a envie de vivre, des femmes loin de tout cliché sur la condition de la femme musulmane. Oh tout n'y est pas rose, loin s'en faut (la peur des intégristes est toujours en filigrane, l'administration inefficace, le machisme et l'incompétence de la police, l'eau un jour sur trois et j'en passe) mais tant Goucem que sa mère Papicha (Biyouna, très almodovarienne) et sa voisine / copine Fifi, pute insouciante au grand coeur font preuve d'une vraie fronde dans l'adversité et montrent que le statut de la femme algérienne de 2003 (ou plutôt de la femme algéroise). Si j'avais quelques critiques à formuler, elles se situeraient plutôt au niveau formel, par exemple le fait qu'on entend très peu de conversations en arabe dans ce film (ce qui me semble assez peu vraisemblable dans la réalité) ou un certain manque de souffle dans la mise en scène, mais ces défauts sont sans aucun doute mineurs. Un cri d'espoir pour l'Algérie de demain http://les-passions-de-fab.skynetblogs.be/

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