J'étais un fan des films de Bacri mais ce film m'a déçu malgré un excellent jeu de Nathalie Baye et la ponctuation originale et de qualité d'une chorale. Je me suis senti mal à l'aise et n'ai pas trouvé 'Les sentiments'...à moins que le coeur ai changé de place et ai glissé sous la ceinture. Peut être le but était de montrer la lâcheté légendaire de la gente masculine mais pourquoi ce renfort de jeune chair? Pourquoi des dialogues si pauvre? Déjà la culture Française en a pris un sérieux coup avec ses programmes TV et voilà que son cinéma semble suivre. Sans tomber dans une béguelitude hypocrite, que la chair se fasse un peu plus verbe...

Quel beau film! Pas vraiment d'histoire, c'est vrai, mais comme l'indique le titre ça raconte des 'sentiments', et pour moi c'est suffisant... Très bons acteurs; Bacri touchant, Carré attendrissante, Baye forte. Les petites touches de la chorale apportent un côté nouveau au cinéma français, et un peu théatral (référence choeurs), j'adore! Cotation: 9/10

Le film est servi par de très bons acteurs, Nathalie Baye en tête que j'ai trouvé vraiment excellente, mais le scénario ne me paraît pas tout à fait à la hauteur. Je suis sorti de la salle déçu et un peu agacé par la présence un peu trop prononcée à mon goût de la chorale. Quelques moments savoureux à déguster et dans l'ensemble un bon moment à passer.

L'émotion se prend en pleine figure dans ce film. Les acteurs sont justes, vrais. J'ai eu quelques bons fou-rires en prime. Du tout bon Bacri. Et cette Isabelle Carré que je ne connaissais pas est affolante de candeur.

Il y a une trentaine d'années les Poppys chantaient à peu près ceci : 'Elle avait dix ans, elle était belle, elle souriait, Elle habitait en face de chez moi, on se voyait, (...) Isabelle, Isabelle, Isabelle, Isabelle, je t'aime.' Isabelle, je t'aime. De nombreux commentaires vantent les qualités (certaines et évidentes) de Nathalie Baye, mais c'est toi, Isabelle, ce sont tes yeux, c'est ton regard, c'est tout ton être de femme amoureuse, qui crèvent l'écran. Isabelle, je t'aime. Quoi qu'en disent de nombreux commentateurs, l'histoire n'est pas si 'creuse' ou 'peu originale' que cela... Car la souffrance, mille fois renouvelée, est mille fois différente. Personne n'est méchant, et tout le monde souffre... Jean-Pierre Bacri, aussi, est sublime. Mais c'est à toi que je pense, Isabelle. Isabelle, je t'aime.