Depuis qu'Otar est parti
Réalisateur:
Origine:
- France
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 2003
Date de sortie:
07/04/2004
Durée: 1h42
Synopsis :
Eka la grand-mère, Marina la fille et Ada la petite-fille, survivent à Tbilissi, capitale charmante mais délabrée de la Géorgie désormais indépendante. Dans le vieil appartement que les circonstances les forcent à partager, l'humeur n'est pas toujours au beau fixe et les nouvelles d'Otar, fils d'Eka qui a émigré à Paris, sont comme des bouffées de rêve et d'espoir. Le jour où il décède accidentellement, Marina ne peut se résoudre à l'annoncer à Eka et avec Ada elle lui cache la chose. Le mensonge qui s'installe va bouleverser leur existence.
Avis des internautes du film Depuis qu'Otar est parti
Publié le 9 mai 2004
Très beau film qui touche beaucoup de sujets et peut-être l'étonnante relation qui existe souvent une mère et son fils. Une relation écrasante pour la soeur délaissée et qui doit subir cet amour exclusif et être réléguée hors de cette fusion. C'est bien triste à supporter pour une soeur. La manière dont la grand-mère comprend le 'mensonge' par amour des ces 2 femmes et y trouve une paradeest peut-être plausible??? La nature humaine est si étrange. Mais je doute qu'une mère qui apprend la mort de son fils déifié réagisse d'une manière aussi calme. ??? je ne sais.
Publié le 7 mai 2004
Un très beau film, fait d'instants poétiques et de relations troubles mais terriblement humaines (humanité imparfaite par définition, ce qui semble mettre mal à l'aise certains utilisateurs décidément bien passéistes). Le mensonge, au-delà de tout jugement moral, est non seulement le vecteur de cette profonde humanité, mais aussi le moteur de ce film extrêmement bien écrit.
Publié le 3 mai 2004
Très belle évocation des rapports familiaux et du drame de la perte d'un être cher. Une variante déjà abordée dans 'Goodbye Lenin', et qui trouve ici une résonance plus touchante encore. Les trois actrices sont impeccables, et la mise en scène fort adroite. Une chose, cependant: je me demande ce que Bertucceli essaie de nous dire quant à l'Occident: la Géorgie est si belle, même si parfois ils coupent l'eau chaude ou le courant... comparé à ce Paris mortifère... Comment interpréter le message??
Publié le 25 avril 2004
Ottar on ne le voit et verra jamais et pour cause!Le personnage central est donc la mère et dans une moindre mesure la soeur d'Ottar et sa nièce.Rien à dire sur la réalisation soignée,mais je suis sorti un peu décu .Ce n'est pas le meilleur film sur les pays de l'est et j'ai vu plus émouvant quant aux rapports parents enfants.Le personnage de la mère omniprésente m'a dailleurs un peu mis mal à l'aise : il n'y en a que pour Ottar ; elle tient pour moins que rien sa fille qui pourtant l'adore . La petite fille (nièce d'Ottar) est, elle, fort crédible. Enfin, à la fin, la 'mama' se rend apparemment compte (enfin?) de ce que ceux qui sont restés avec elle ont enduré et sacrifié en lui mentant.
Krys