Je m’aperçois que j’avais oublié de noter le film… Pas très important, mais c’est une tradition…

Grosse déception… C’est l’autre côté de Spielberg qui prend le dessus, le côté un peu larmoyant et ennuyeux (sans compter qu’il se sucre un peu trop…). Le film s’étire, s’étire, on attend des étincelles, et ça ne prend pas - sauf juste à la fin, où une apparition magnifiquement tapageuse d’un David Lynch (à peine reconnaissable… mais superbement devinable quand on voit le générique !) montre, mais un peu tard, ce qu’aurait dû être le film.

Un jeune garçon juif découvre le cinéma lors d'une soirée avec ses parents. Marqué à vie, il se lance dans la réalisation de petits films avec talent. Pendant ce temps, sa famille évolue avec un père scientifique qui obtient des meilleurs postes nécessitant de déménager et une mère douée pour le piano mais qui n'en a pas fait un métier. Inspiré de son histoire personnelle, Steven Spielberg se découvre.

Le cinéma des galeries organisait une petite avant première bien sympathique le vendredi 17 février 23, de "The Fabelmans" de Steven Spielberg, et, avant la cohue médiatique de sa sortie européenne, je me suis fait un p'tit cinoche bien sympa. Spielberg se dévoile sous le couvert du personnage principal, Sammy Fabelman, jeune juif, arrivant à Los Angeles (car son père y a décroché un bon boulot) va découvrir l'antisémitisme rampant de certains collèges californiens, et, comment, la volonté de faire du cinéma va l'aider à surmonter cette haine, et l'échec d'un premier amour. Gabriel Labelle en jeune cameraman amateur est formidable de sincérité, et Michelle Williams en mère menteuse assure bien aussi. La salle était remplie et très pro réactive. 2H30 de plaisir cinématographique