La Couleur des sentiments

Titre original: The Help
Origines:
  • États-Unis
  • Inde
Genre:
  • Drame
Année de production: 2011
Date de sortie: 28/12/2011
Durée: 2h26
Tout public
Synopsis : Évocation de la vie des domestiques et serviteurs afro-américains chez une riche famille dans le Mississippi d'avant la lutte pour les droits civils.
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    7.7/10 22 votes - 19 critiques

Vidéo du film La Couleur des sentiments

Posters du film La Couleur des sentiments

Photos du film La Couleur des sentiments

Avis des internautes du film La Couleur des sentiments

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 2 février 2012
Excellent film, un peu comme les dames du 6ième, mais tout en sérieux. Une histoire vraie mais qui nous sort de notre vie quand-même.

Publié le 30 janvier 2012
C'est parfois surprenant de constater à quel point certains peuvent se sentir investis d'une mission quasi divine de protection de l'histoire et de jugement sur ce qui est bon ou mauvais. Comment peut-on avoir un tel ego et une telle fermeture d'esprit que pour enfermer un film comme celui-ci dans une sorte de théorie du complot du grand méchand Hollywood et des mauvais américains communautaristes? Certes le film part beaucoup sur des exagérations et des clichés, mais il ne faut pas être fermé d'esprit au point de ne pas pouvoir apercevoir que le sens profond est plutôt bon, que l'histoire est drôle et distrayante et que le film ne doit pas être pris comme une reconstitution historique. Mais je suppose que notre Roi Victor n'est pas du genre à savoir apprécier certaines choses trop simples pour son grand esprit, comme un gâteau au chocolat que je lui offrirais volontiers. Il serait sans doute bon de redescendre un peu de votre nuage mon cher VictorB.

Publié le 27 janvier 2012
Voilà qui est bien envoyé Victor B! Je vais gagner 2h26 grâce à toi. Merci.

Publié le 27 janvier 2012
Le plébiscite de ce tire-larmes bas de gamme au propos édifiant (aussi ridicule que The King's Speech, une leçon bien tautologique style : « Dépassons nos préjugés, aimons-nous au delà de notre couleur de peau » !) à l'interprétation molle, la musique éculée, l'intrigue poussive, la réalisation sub-standard, les décors plats puants le studio, la reconstitution terne, la photo frisant le chromo, à la vulgarité inouïe, laisse pantois. Sans parler du racisme bon teint du caricatural accent trainant du Sud pris par l'intégralité de la distribution noire, et d'un réalisateur qui rame pour introduire le moindre flashback. La situation choisie pour illustrer cette interminable démonstration d'éloquence (2h26) est proprement ahurissante : l'utilisation des toilettes des Blancs par les bonnes Noires. La deuxième heure est une épouvantable collection des lieux communs les plus imbéciles sur l'histoire des États-Unis vus par le bout de la lorgnette, mixée avec des recettes de mélo pour faire pleurnicher les lectrices de Femmes d'Aujourd'hui (fausse couche du vilain petit canard, passage à tabac d'une femme par les méchants policiers, la solidarité féministe interraciale qui s'ensuit,etc.), des blagues de potaches du niveau American Pie (avec une tarte au chocolat dont vous devinerez sûrement l'ingrédient mystère) et de comédie romantique nunuche (la journaliste succombe au charme d'un garçon qu'elle trouve vulgaire et idiot parce qu'il sait comment la flatter), c'est dire le niveau de désespoir et l'égarement scénaristique qui la caractérise. Le plus criminel dans ce mélo superlacrymal est que Tate Taylor (appréciez l'exploit de citer le responsable, tant il est invisible) compromet un casting féminin trois étoiles : Emma Stone, Bryce Dallas Howard & Jessica Chastain, autant dire ce que cette génération d'actrices compte de meilleur. La première use de sa voix rauque, de son front dégagé, de ses grands yeux ronds hébétés et de ses épaules droites pour incarner un garçon manqué, une journaliste au caractère bien trempé qui hérite des rares bonnes lignes de dialogues du scénario. La seconde casse son image éthérée de Lady in the Water ou de girl next door et étonne avec un personnage de garce bien trempé, mais qui se verra consensuellement trainer dans la boue à la fin, avec humiliations publiques et alcoolisme au volant en option. C'est encore la troisième qui s'en sort le mieux et régale avec une composition de ravissante blonde idiote aveuglément humaniste aux antipodes de ses rôles de mère dans Tree Of Life & Take Shelter. Tous ces personnages sont unilatéraux et sont condamnés à ne pas évoluer, et l'ensemble ne serait pas aussi ignoble si l'hypocrisie distillée ne consistait pas à nous faire croire par la reconstitution que tout ceci n'est qu'une époque révolue, et qu'il n'y a plus de différence aujourd'hui aux États-Unis entre Blancs et Noirs, dans un pays qui n'est en réalité que le plus communautariste au monde depuis la fin de l'apartheid -regardez plutôt le sort de la ville de Detroit par exemple. Ce film sert bel et bien à acheter une bonne conscience aux Blancs et à leurs parents coupables, certainement pas à prendre le parti inverse ou historiographier le début du siècle au Mississippi. Il apparait terrifiant qu'on puisse produire de pareils films en 2012, mais le plus inquiétant est encore que la machine hollywoodienne (où le placement de « minorités » dans les génériques fait l'objet de quotas, rappelons-le) fasse sa sinistre œuvre en nous administrant jusqu'en Europe cette pilule 'contradéceptive' nationaliste, probablement sous l'argument massue de « l'universalité » et du « multiculturalisme » de son propos (sic). Il est vrai qu'on aurait pu s'apercevoir que le film est distribué par Walt Disney Studios Motion Pictures, et voter une motion de méfiance par principe. « C'est beau mais c'est humide » écrivait Victor Hugo. Quant à s'y résoudre, autant revoir un chef-d'œuvre limite sur le même thème, et avec les mêmes excès, mais ô combien plus canalisés : Imitation of Life de Douglas Sirk, feu d'artifice baroque dont il est encore difficile de dire aujourd'hui si c'est un classique ou un nanar. Au moins ici la question est tranchée... Finalement, à les relire, peut-être que les commentaires unanimes ci-dessous sont une vaste plaisanterie collective des membres de ce forum. Ce serait l'explication la plus rassurante.

Publié le 26 janvier 2012
Un beau film, alliant des moments d'émotions et de l'humour. J'ai trouvé certaines situations sur la conditions des femmes très contemporaines, malheureusement. Pour la personne qui se demande pourquoi "the help", ayant vu le film en vo, ce mot semble désigner le personnel de maison, le domestique. 7,5/10

Ils recommandent ce film

Suivez Cinebel