Pina (3D)

Réalisateur:
Origines:
  • France
  • Allemagne
Genres:
  • Documentaire
  • Film musical
  • Biopic
Année de production: 2011
Date de sortie: 04/05/2011
Durée: 1h43
Tout public
Synopsis : PINA est un film pour Pina Bausch de Wim Wenders. C'est un film dansé en 3D, porté par l’Ensemble du Tanztheater Wuppertal et l’art singulier de sa chorégraphe disparue à l’été 2009. Ses images nous convient à un voyage au coeur d'une nouvelle dimension, d’abord sur la scène de ce légendaire Ensemble, puis hors du théâtre, avec les danseurs, dans la ville de Wuppertal et ses environs - cet endroit dont Pina Bausch a fait son port d’attache durant 35 ans et où elle a puisé sa force créatrice.
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    7.6/10 8 votes - 9 critiques
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Posters du film Pina (3D)

Photos du film Pina (3D)

Avis des internautes du film Pina (3D)

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Publié le 10 juin 2011
A réserver aux spectateurs qui ne connaissent pas (encore) les chefs-d'oeuvre de Pina Bausch, l'un(e) des plus grand(e)s artistes de la seconde moitié du XXème siècle (sinon le/la plus grand(e)!...), toutes disciplines arttistiques confondues effectivement. Si Wenders respecte encore le 'Sacre du Printemps', dont il donne donne un aperçu suffisant pour pouvoir s'immerger dans la dimension artistique de la création, il échantillonne de manière mièvre et esthétisante les chefs-d'oeuvre que sont 'Café Müller' ou 'Kontakthof', sans parler de 'Vollmond', ou des instantanés replacés artificiellement dans un contexte urbain, paysager, industriel ou architectural (très clichés, d'ailleurs). Les images de Pina B. elle-même relèvent de la catégorie "hommage" la plus désincarnée et artificielle qui soit... Si les visages des danseurs de sa troupe qui sont le plus parlants sont essentiellement ceux qui se taisent (...), la danseuse qui rappelle que Pina B. était agi(té)e par les questions essentielles: "A quoi aspirons-nous? Quel est ce désir ardent?" nous confronte à l'essentiel, que Wenders lui-même omet à force de tenter de "faire beau", de "faire de l'art avec de l'Art" de manière impuissante et stérile. Pour ceux qui auront découvert Pina Bausch avec ce film artificiel, ne pas manquer 'Tanztraûme (sur les pas de Pina Bausch)' ou les captations (non scalpelisées) de ses chorégraphies!!! Une grosse déception, en bref.

Publié le 1 juin 2011
Premier film en 3D pour moi (après le Michael Jackson de Disney Land Paris qui me laissera un meilleur souvenir je le crains... mais bon j'avais 13 ans). La 3D, à mon avis, n'apporte pas grand chose; au contraire, lorsque les acteurs sont en mouvement, beaucoup de trainées apparaissent ce qui, à la longue, font mal aux yeux. Et en plus c'est encore un moyen pour soutirer de l'argent aux spectateurs. Voilà pour l'aspect technique et pécunier. Pour le fond, le montage laisse à désirer comme le souligne VictorB; les danseurs dont on entend la voix mais qui pose devant la caméra sans parler, ça ne le fait pas trop. En plus, ce qu'ils ont à dire, est fort banal. Tous reprennent en coeur l'apologie hagiographique de leur mentor - on serait même parfois tenté de dire "gourou" - dont on ne saura pas grand chose à la fin du film (sa vie, sa technique précise, sa motivation). La bande originale ne m'a pas fort transporté non plus. Point positif à souligner tout de même : certains décors (déserts, métro suspendu,...) sont assez bien choisis. Après cette déception, je me rabattrais bien sur l'autre film consacré à Pina Bausch, sorti, je me demande bien pourquoi, dans un silence de mort : Dancing Dreams (Tanzträume). Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit qu'il est bien mieux...

Publié le 18 mai 2011
Je suis assez d'accord avec l'avis de VictorB : ce n'est pas du meilleur Renders et ce film paraît assez étriqué.

Publié le 17 mai 2011
On savait que Wenders avait franchement basculé dans la gériatrie (deux décennies de films ratés, Million Dollar Hotel et The End Of Violence pour sombre mémoire), on ne le savait pas déclassé dans la nécrophilie. Pina est tellement enfermé dans le carcan étroit de son systématisme (extrait mal monté de chorégraphie/portrait de danseur/transposition/extrait/etc.), figé dans le pseudo-hommage qui n'est qu'une triste lapalissade à un manque d'imagination affligeant, un penchant coupable pour le « docucu », qu'il pallie mal le caractère promiscueux et de l'entreprise. Alors bien entendu les chorégraphies de Bausch sont sublimes, les danseurs excellents (Café Müller reste une des grandes oeuvres d'art du XXè siècle, tous arts confondus). A celui qui voudrait en revoir des images, on ferait mieux d'indiquer Hable Con Ella d'Almodovar. Comment Wenders, qui n'est tout de même pas le dernier des imbéciles, est-il capable de penser pouvoir briser la frontalité du ballet par ce découpage-cache-misère de mise-en-scène, de ce montage en syncope complètement raté, de ces transpositions en terrain urbain/industriel/bucolique et l'apparition de spectateurs au premier plan qui sont des idées de papier mais qui apparaissent franchement grotesque à l'écran ? Il n'est même pas fichu de filmer correctement Wuppertal et son métro suspendu (sublimes dans Alice In Der Städten) qui ressemble ici à une pauvre maquette des années trente, mais c'est aussi dû à une utilisation homéopathique de la 3D. En se soumettant au ballet, Wenders nie les capacités du cinéma et vice-versa, et le film tout entier s'en retrouve le cul coincé entre deux chaises du Café Müller. Pina réussit la prouesse d'être à la fois un monument d'académisme et d'ennui et un aveu d'impuissance lancé à la face du cinéma lui-même. Wenders a été l'auteur de très grands films (Im Lauf Der Zeit, Der Himmel Über Berlin, Paris,Texas) et un chef d'oeuvre (Alice In Der Städten) mais il donne à chaque nouveau film l'impression qu'il ne faut plus rien attendre de lui.

Publié le 17 mai 2011
Eblouissant. Magique. A voir absolument !

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