Black Swan

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Drame
  • Thriller
Année de production: 2010
Date de sortie: 02/03/2011
Durée: 1h50
À partir de 12 ans
Synopsis : Nina est ballerine au sein du très prestigieux New York City Ballet. Sa vie, comme celle de toutes ses consœurs, est entièrement vouée à la danse. Lorsque Thomas Leroy, le directeur artistique de la troupe, décide de remplacer la danseuse étoile Beth Mcintyre pour leur nouveau spectacle, « Le Lac des cygnes », son choix s’oriente vers Nina. Mais une nouvelle arrivante, Lily, l’impressionne également beaucoup. « Le Lac des cygnes » exige une danseuse capable de jouer le Cygne blanc dans toute son innocence et sa grâce, et le Cygne noir, qui symbolise la ruse et la sensualité. Nina est parfaite pour danser le Cygne blanc, Lily pour le Cygne noir. Alors que la rivalité de Nina et Lily se mue peu à peu en une amitié perverse, Nina découvre, de plus en plus fascinée, son côté sombre. Mais s’y abandonner pourrait bien la détruire...
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    7.6/10 35 votes - 31 critiques
  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Black Swan

  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film Black Swan

Vidéo du film Black Swan

Posters du film Black Swan

Photos du film Black Swan

Avis des internautes du film Black Swan

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Publié le 5 avril 2011
J’ai apprécié d’entrer, avec de bons acteurs, dans cette belle description de l’incessant travail pour atteindre une grâce éphémère…Mais le scénario pseudo-psychiatrique, mélangeant eau de rose et et hémoglobine jusqu’à la scène finale, m’a fort déçue, malgré quelques jolis effets spéciaux (transformation).

Publié le 31 mars 2011
La note veut tout dire

Publié le 30 mars 2011
Bon alors, déjà je trouve pas normal qu'il n'y ait pas d'avertissement pour enfants. J'aurai mis interdit aux moins de 16 ans (j'exagère peut-être mais au moins mettre un avertissement). J'ai bien aimé l'intro du film : le cigne blanc qui danse avec le prince qui se transformera en monstre. Par pitié, pour trouver le côté obscur (se lâcher) faut-il nécessairement passer par la découverte du point g ? (la moitié du film aborde ce thème) par l'ecstasie ? par un fantasme ? L'idée semble être bonne, mais tout le film, ça ne va pas. Le côté sombre surgit en elle et devient schizophrène. La scène d'horreur (hopital) m'a fait penser à l'Exorciste et à hitchcock (faut s'accrocher!). J'aime bcq Aronofsky, mais là, je suis un peu déçue... Mais ça reste un film spécial.

Publié le 30 mars 2011
Black Swan nous transporte d’abord par sa forme changeante. Schizophrène à l’image de son héroïne, il commence de façon rugueuse avec un naturalisme plutôt cru voir forcé et finit dans un onirisme flamboyant. On ne peut s’empêcher de convoquer Lynch et son Mulholland drive, avec sa fantasmagorie sur la prestation parfaite et son envers du décor, la dureté traumatisante du milieu artistique. C’est à travers le regard apeuré de Portman que l’on est confronté à cette violence sourde. On fait alors rapidement confiance au point de vue de cette jeune femme fragile. Ensuite, de façon très habile Aronofsky nous perd dans plusieurs fausses pistes-personnages qui sont autant de menaces, si bien que l’on ne sait plus si l’on est dans un thriller horrifique ou dans un délire paranoïaque. Cela n’a plus d’importance, qu’il soit de nature extérieure ou intérieure ce trouble infini nous a déjà emporté jusqu’à ce final libérateur éblouissant.

Publié le 22 mars 2011
Well, well, well... Daronofsky ne craint guère les paradoxes: autant il a filmé le milieu du catch, et ses stars grand-guignolesques, avec beaucoup d'authenticité et de subtilité (le magnifique 'The Wrestler'), autant il filme le milieu du ballet classique avec brutalité, excès d'effets, en frisant (voire davantage...) le gore et le baroque "grotesque" (au sens architectural, du baroque napolitain), car il y met en scène une jeune beauté frigide et farouche dont l'autre face (excessivement maquillée, à la manière d'un Masque) est celle d'un psychopathe assoiffé de toute-puissance (j'exagère un peu, j"avoue...). Le personnage de catcheur de Mickey Rourke était un artiste désenchanté, sensible, humain, terriblement émouvant. Ici, le personnage de Natalie Portman (interprété avec conviction, certes) est un athlète obsédé de perfection, incapable d'amour ou d'amitié, obnubilé de soi-même, narcissique au point de se projeter dans ses rivales, tout comme sa mère, danseuse médiocre et frustrée, se projette en danseuse-étoile à travers elle. Le film fonctionne quand même, ceci dit, à la manière d'un thriller, au premier degré, à coups de poings successifs, devenant hélas finalement lassants à force de répétitions. On en sort effectivement sonné, le cas échéant impressionné, mais absolument pas ému! Si vous aimez vraiment la Danse, ce n'est pas 'Black Swan' qu'il convient de voir, mais 'Tanzträume - Sur les pas de Pina Bausch'!...

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