Black Swan
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Drame
- Thriller
Année de production: 2010
Date de sortie:
02/03/2011
Durée: 1h50
Synopsis :
Nina est ballerine au sein du très prestigieux New York City Ballet. Sa vie, comme celle de toutes ses consœurs, est entièrement vouée à la danse. Lorsque Thomas Leroy, le directeur artistique de la troupe, décide de remplacer la danseuse étoile Beth Mcintyre pour leur nouveau spectacle, « Le Lac des cygnes », son choix s’oriente vers Nina. Mais une nouvelle arrivante, Lily, l’impressionne également beaucoup. « Le Lac des cygnes » exige une danseuse capable de jouer le Cygne blanc dans toute son innocence et sa grâce, et le Cygne noir, qui symbolise la ruse et la sensualité. Nina est parfaite pour danser le Cygne blanc, Lily pour le Cygne noir. Alors que la rivalité de Nina et Lily se mue peu à peu en une amitié perverse, Nina découvre, de plus en plus fascinée, son côté sombre. Mais s’y abandonner pourrait bien la détruire...
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5.0/10 Cote de du film Black Swan
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5.0/10 Cote de du film Black Swan
Avis des internautes du film Black Swan
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Publié le 27 juillet 2011
Pas mal, Intéressant visuellement, le film fonctionne assez bien, mais je n'en garde pas un souvenir impérissable. Sans doute parce que la danse n'est pas vraiment mon truc!
Publié le 21 mai 2011
Black Swan est un voyage éprouvant dans les tréfonds de la psyché féminine, aussi épuisant que l'était Geek The Girl de Lisa Germano. Descente aux enfers comme les autres réalisations du cinéaste, le film tient son originalité à son caractère cathartique d'une névrose virant à la psychose urbaine renforcée par une mère couveuse (scène magistrale du gâteau) et à la mise en image d'une sexualité refoulée dangereusement, où la psychologie (assez basique, comme l'est le sujet) qui n'est jamais soulignée outrageusement, est simplement exagérée par des bouffées d'images soudain lyriques et morbides, parfois franchement grotesques et appuyées par le sound-design strident de Clint Mansell, autant d'explosions au réalisme cru et photographique du film. Ainsi les quelques facilités de scénarios sont acceptées avec plus d'entrain qu'elles prennent l'apparence de “passages obligés” (l'obligation pour Nina de s'encanailler pour jouer le cygne noir) toujours déjoués astucieusement, ou bien assumés franchement. L'autre force est le filmage, puisqu'Aronofsky a décidé de le tourner comme un film d'horreur baroque (proche de Cronenberg pour les mutations physiques) somme toute assez minimaliste (trois décors: métro-boulot-dodo), avec les moyens des Dardenne, c'est à dire caméra épaule vissée au dos de son actrice et surtout (pour le spectateur) : cantonnement étouffant à son strict point de vue schizophrénique. Natalie Portman en cygne noir a des expressions qu'on n'a jamais vues chez elle auparavant. Elle confirme l'obsession de la génération Fincher/Nolan/Aronofsky pour Kubrick. Le casting est en tous points impressionnant de pertinence, du chorégraphe cruel un peu raide joué par Cassel à la danseuse déchue qu'est Winona Ryder comme la jeune délurée de la côte Ouest jouée par Mila Kunis. Et Aronofsky de s'y livrer à une synthèse esthétique personnelle : entre les délires urbains de Pi, le calvaire mental de The Fountain et le cinéma-vérité de The Wrestler, Black Swan est un premier film-somme qu'il s'offre le luxe de boucler avec force d'émotion comme le Inglorious Basterds de Tarantino : « I think it was perfect ».
Publié le 28 avril 2011
très bon film. Film machiavélique. Excellentes prestations d'acteurs.
Seuls petits bémols: une touche de sexe en moins eut été tout aussi bien. L'usage de drogue n'était pas forcément nécessaire à instaurer l'ambiguité des situations. (cela au dela de toute considération morale)
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Houins Jean-François