Pour du Besson, c'est décevant. Si l'histoire est bonne et les personnages loufoques, on ne peut s'empêcher de dire que ça aurait pu être mieux. Les acteurs sont plutôt caricatureaux et le scénario faible.

"Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec" seront toujours intéressantes pour les admirateurs de Tardi, qui peuvent jouer au jeu des 117 variations. En dehors de cette référence, le film est décevant. Que Adèle film ne corresponde pas largement à l'Adèle BD, ce n'est pas grave. En revanche, le personnage est incohérent, ce qui l'est davantage. Ses réparties sèches, et bienvenues, alternent avec des séquences d'une émotivité ridicule. Le film dans son ensemble ne parvient jamais à trouver franchement ses marques. Il suit étroitement les voies dui modèle BD dans la première partie, et s'en écarte dans la seconde, sans qu'on comprenne fort bien pourquoi. La séquence en Egypte, tout comme celles du ptérodactyle, laissent un bon souvenir, mais le reste est faible. Une opportunité manquée, notamment en raison de la qualité de la reconstitution de Paris 1912.

La percutante Indianadèle, bien entourée de personnages burlesques et attachants, nous entraîne dans ses aventures menées tambour battant, avec beaucoup d’humour et des dialogues soignés et mordants. (Est-ce la BD ? Je ne l’ai pas lue.) On se laisse facilement faire malgré des péripéties parfois trop artificiellement rendues. Attention à ne pas quitter la salle trop tôt, il y a une surprise au milieu du générique final !

Très déçevant ! J'estime qu'il y a des bandes dessinées qui ne doivent pas sortir de leur monde pour atteindre la toile. C'est le cas ici. Je trouvais la plupart des acteurs mauvais également, surtout celle qui jouait Adèle. Je ne savais pas rentrer dans son personnage.