The Tree of Life

Origines:
  • Royaume-Uni
  • Inde
Genres:
  • Fantastique
  • Drame
Année de production: 2010
Date de sortie: 18/05/2011
Durée: 2h18
Tout public
Synopsis : Midwest américain, années 1950. Jack est le fils aîné d'une famille de trois frères. L'arbre de vie raconte son histoire, de son enfance innocente à l'âge adulte, rempli de désillusion. Il essaye de donner un sens à la relation qu’il entretenait avec son père. Jack se sent comme une âme perdue dans le monde moderne, il cherche à donner un sens à la vie.
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    6.5/10 30 votes - 28 critiques
  • 2.5/10  Cote de DH.be du film The Tree of Life

  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film The Tree of Life

Vidéo du film The Tree of Life

Posters du film The Tree of Life

Photos du film The Tree of Life

Actualités du film The Tree of Life

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Avis des internautes du film The Tree of Life

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Publié le 20 juin 2011
Oui, bravo ("beaucoup de films, mais pas assez de cinéma": j'adhère à 150%!) et bienvenue à VictorB, qui apporte un contrepoint 'Cahiers' pertinent sur ce blog!

Publié le 20 juin 2011
Tout est dit dans les 2 premieres minutes du film. Il y a 2 chemins qui s'offrent à nous dans la vie selon Malick (celui de la nature et celui de la grace). La suite du film n'est qu'une illustration en grandes pompes de cette idée que résume très bien Patrick Laurent dans sa chronique de la DH sans la comprendre puisque la grace ne consiste pas uniquement à accepter son sort ou à profiter de la vie. Il s'agit avant tout de lier sa vie à celle des autres sans chercher de rapport de force. A la naissance, une bonne partie de ce choix est déjà fait. Nous sommes tous dictés par notre nature. Le fils ainé est déjà malgré lui sur la voie de son père. Il en prend conscience. On ressent fort dans le film que Malick ne se reconnait plus dans le monde actuel où seul la loi de la nature règne. En prenons nous conscience? Tel est l'objectif du film qui est loin de tout manichéisme et qui se vit davantage qu'il se regarde. D'un point de vue purement cinématographique, il y a un peu trop de facilité dans le scénario pour faire de ce film ambitieux un chef d'oeuvre mais c'est clairement un film à voir.

Publié le 19 juin 2011
Très belle critique de VictorB ci-dessous et je suis assez d'accord avec lui. Terence Mallick est un réalisateur qui aime filmer la nature car c'est le cas dans tous ses films. Il a vraiment du mal à s'intéresser à ses personnages humains....que ce soit dans "les moissons du ciel" ou "the thin red line" par exemple, on voit bien que les personnages ne sont que des prétextes à filmer la nature. Ici, c'est pleinement assumé et certaines images sont magnifiques. Mais j'ai du mal à recouper les divers éléments de l'histoire. Aussi, je vous conseille de simplement vous laisser aller et de ne pas trop avoir son esprit cartésien avec soi. Il reste de ce film une atmosphère envoûtante et une impression de bien-être. Et le film est aussi une parabole sur le bien et le mal me semble-t'il. Un bon film que je suis content d'avoir vu....mais je rêve de voir un jour un film de Terrence Mallick avec un bon scénario.

Publié le 17 juin 2011
Film-flux drainé d'un rythme très plastique, Tree Of Life cache en réalité une chronique d'une famille texane dans les années 50, tournée et montée par fragments entièrement au steadycam en très courte focale. C'est sans compter sur la lame de rasoir discursive qui vient saigner cette veine narrative pour une variation cosmogonique sur la création du monde dans une esthétique très new-age entre National Geographic et visions Kubrick-iennes de l'espace. Et dès lors tout apparait possible. Un vent de sérénité et d'imprévisible souffle jusqu'à la fin d'une belle cadence chaloupée, emportant la caméra sur son passage dans un mouvement de balancier qui débouche sur une forme de maïeutique pour le spectateur. Mais il y a loin encore de la coupe aux lèvres : Malick confond souvent spiritualité (veine Tarkovski-enne) avec religiosité, il s'en faut peu pour que le final tellement angélique et immaculé de cette odyssée métaphysique ne s'accole à un comique involontaire pour son mysticisme à la mord-moi-le-noeud empesé d'une symbolique sérieusement pataude (tout y est : la mer, les anges, le pont, l'eau,etc.). La multiplication d'oppositions binaires thématiques soulignée longuement n'aide pas non plus le propos de Malick à se développer harmonieusement : Nature-puissance créatrice contre Humanité auto-destructrice, paradis perdu de l'enfance contre enfer de l'innocence brisée des adultes, pureté des femmes contre ignorance et violence des hommes, cela fait beaucoup de manichéisme terre-à-terre pour un poème visuel qui devrait flotter comme sa caméra démiurge (ou fantomatique ?) vers des cieux moins sensibles à la pesanteur et à la gravité. Peut-être ce film est-il à la fois le plus révélateur de la personnalité secrète de l'auteur de Badlands et The New World comme des limites de sa volonté de maitrise et de contrôle. Cette Palme de l'ambition artistique a le mérite d'être de saine prétention, d'être un coup de marteau bienvenu sur les têtes des esprits trop cartésiens (ils peuvent bien quitter la salle, qu'importe... c'est qu'ils voient beaucoup de films mais pas assez de cinéma), et de prêter à controverse dans une ère polluée médiatiquement (Malick reste un être invisible dans l'événement mondial le plus couvert médiatiquement après les Jeux Olympiques) où l'on se satisfait bien trop vite de ces « petits divertissements sympathiques » qu'on devrait vômir pour leur tiédeur.

Publié le 17 juin 2011
Un film très fort, très intense. L'histoire est devant vos yeux mais la plus part des spectateurs mangent et ne regardent plus ce qui se passe à l'écran. Pour ceux qui n'ont rien compris, je dirais que c'est simplement l'histoire d'un homme qui revoit son enfance le jour ou il apprend la mort de sa mère. Il se souvient de son frère (mort au Vietnam à 19 ans) et de son père avec qui il a eu des rapports difficiles pendant son adolescence. Le film traduit une vision de l'homme est son rapport au monde dans sa cosmologie au sens religieux et métaphysique. Le film parle de la réconciliation que ce soit entre un fils et son père, mais aussi du passé et du présent, de la vie et de la mort. Même s'il y a des passages un peu long et complaisant c'est du grand cinéma. Bref ! Allez y et ouvrez vos yeux!

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