Un tout petit Ken Loach pour ma part. Je ne critique pas le sujet ni le scénario. La condition des travailleurs clandestins ou immigrés est montré de façon très réaliste. Mais j'ai trouvé les acteurs et actrices très mauvais. Certains dialogues ne sont pas crédibles. Et la réalisation est digne d'un mauvais téléfilm. C'est bien de dénoncer des choses mais encore faut-il le faire avec un minimum de talent et d'ambition. Le moins bon Ken Loach de ces dernières années.

Ken Loach n’est jamais aussi bon que lorsqu’il s’attache à des sujets douloureux, bien ancré dans notre quotidien et le contemporain. Il en oublie presque son académisme, et donne le meilleur de son cinéma. « It ‘s a free world » en est un exemple. L’auteur semble y trouver une nouvelle jeunesse à l’instar de sa grande époque où il livrait « Looks and smiles » ou « Family life ». Cette évocation ici du nouvel esclavagisme, fruit d’un libéralisme forcené, est perçu à travers le prisme du personnage d’Angie. La démonstration sur la position de l’individu prêt à tout pour survivre en devient brillante. D’autant, qu’il ne porte aucun jugement et se contente de nous décrire son cheminement par un ensemble contrasté et souvent antagoniste de réactions et de décisions. C’est une volée de plomb à l’intention du spectateur qui immanquablement devient juge de ce qu’il voit, le pousse à poser la réflexion sur ce qu’il ferait lui-même en pareil cas. Angie, mi-ange, mi-démon se veut la symbolique de notre conscience. La malaise n’en est que plus palpable. Elle est incarnée par une actrice au charisme étonnant : Kierston Wareing, avec qui le cinéma devra désormais compter. Un grand et bon film pour Loach, ça faisait longtemps !

Wouaw... ça c'est du Ken Loach. A voir!! Ce film ne peut pas laisser indifférent.

Plusieurs raisons d'aller voir ce film : actrice principale excellente, sujet plus qu'actuel, suspense, bref, ça vaut le coup. Ce film parle de notre époque, de nous et de ce qui nous entoure. On ne peut que se sentir concerné.

ou la face cachée du plein emploi ! un grand bravo à ken loach et à kierston wareing, dont le role montre cette génération à la fois exploitée et exploitante dans ce monde où les piliers devraient être le social et l'humanité. c'est aussi l'histoire de la victime du système social qui en devient un de ses rouages. ken loach est fidèle à lui-même dans la dénonciation des injustices.