The Mist
Réalisateur:
Synopsis :
David Drayton et son jeune fils Billy sont bloqués dans un supermarché, entouré par une étrange brume. Alors que tous les clients, enfermés, essayent de cohabiter dans le calme, David se rend compte que le brouillard est habité par des créatures étranges...
La seule façon de s'en sortir pour les " prisonniers ", s'unir. Mais qu'est-ce qui est le plus effrayant : les monstres rôdant aux alentours du supermarchés, ou les êtres humains à l'intérieur?
Retrouvez plus d'infos sur CinemaFantastique.be, LE site belge du cinéma de genre.
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7.5/10 Cote de du film The Mist
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5.0/10 Cote de du film The Mist
Avis des internautes du film The Mist
Publié le 8 juillet 2008
Ben franchement moi je ne comprends pas la cote attribuée jusqu'ici parce que je trouve ce film franchement nul !
Bon d'accord pour faire peur c'est réussi mais l'histoire c'est plutôt bof et surtout la fin que je trouve débile !
Publié le 8 mai 2008
La mise en images est classique mais les créatures de la brume mystérieuse sont vraiment vilaines et le message de méfiance face à la perte de l'esprit critique et à la recherche aveugle d'un chef en cas de situation de peur est basique mais fort.
On pourra reprocher quelques naïvetés dans le dialogue. Face à une invasion d'insectes se collant aux vitres du magasin, une des protagonistes dit "Je n'en ai jamais vu d'aussi gros." Ben oui, quand même vu qu'ils font bien un mètre ailes déployées!!
Ou alors ce garçon parlant de son frère : "Il a mal!" Bien vu étant donné qu'il est à moitié carbonisé.
Les dernières images surprennent car bien éloignées des fins hollywoodiennes.
L'histoire se déroule en grande partie dans un supermarché : il y a des scènes de Cora corps et des morts Auchan de bataille. Au Carrefour du genre fantastique et de la métaphore psychologique, Darabont reste Champion dans la visualisation de l'oeuvre de King. Match gagné!
Publié le 5 mai 2008
Habile mélange de tension savamment desservie en mode crescendo, et de psychologie vitriolée sans concessions pour les travers qu’elle dénonce, « The Mist » s’impose au registre des adaptations de King comme en constituant sans doute l’une des plus abouties de ces dernières années. Composant une mise en exergue du fil ténu de l’équilibre de la raison humaine confrontée aux circonstances les plus extrêmes, le film réussit à transcrire sans failles l’esprit de l’écrit dans la portraitisation des personnages, lesquels sont autant d’effigies de travers aisément identifiables de la société moderne américaine, pour laquelle King ne semble plus entretenir d’illusions manifestes. Sitôt prisonniers du terrifiant huit-clos qui mure leur horizon autant qu’il hypothèque leurs chances de salut, les personnages mettent à nu des fragilités et des faiblesses mentales, qui réduisent à un mince espace la frontière séparant la civilité apparente de l’instinct le plus cru de survie. La proximité aidant, l’effet de contagion des idées admissibles à moindre frais – celle de l’expiation en étant la plus évidente – produit ses effets pour empoisonner les esprits et exacerber la réactivité des protagonistes, dans un contexte où la rationalité classique ne suffit plus à se porter garante d’une réponse cohérente à un environnement hostile et bouleversé à l’extrême. La mise en scène de Darabont parvient à rendre crédible cette évolution sans recourir à de grandes enjambées scénaristiques. On a presque envie de croire que le propos du film et du livre repose là, dans cette mise à nu sans ménagement de l’humanité de la société américaine moyenne et des vices qu’elle renferme, au moyen d’une trame qui n’en est finalement que le prétexte scénaristique. Les quelques scènes d’horreur pure qui jalonnent les deux heures de projection, constituent à la limite un nécessaire ajout pour bien se remémorer que l’on est dans l’univers de King, mais ne sont probablement pas essentielles au propos. La fin du film est d’une noirceur sans retenue, et une ironie cruelle au fléau qui s’est abattu sur les personnages. Elle entérine avec force le non-sens de tout ce qui est advenu au préalable et le renforce en plaçant en exergue l’aléatoire des événements et leurs effets hors de toutes proportions. Au final, un film plaisant, sans doute pas parfait mais qui parvient bien à transcrire le propos du livre et à restituer l’atmosphère particulière. A voir et pas seulement par les amateurs de fantastique.
Publié le 4 mai 2008
Bon film, bonne analyse de la société moderne et des lâchetés infinies qu'elle comprend. L'attaque contre les religions et leurs interprétations grotesques du monde sont stupéfiantes. Bref, cela se laisse voir avec délectation !
Ilusion