The Bubble
Réalisateur:
Synopsis :
Trois jeunes Israéliens, Noam, disquaire, Yali, gérant de café, et Lulu, vendeuse dans une boutique de produits de beauté, partagent un appartement dans un quartier branché de Tel-Aviv, symbole de cette "bulle", surnom donné à la ville. Dans ce cocon quasi déconnecté de la réalité des territoires et des conflits politiques qui agitent le pays, ils mènent une existence tout à fait ordinaire, préférant se concentrer sur leur vie amoureuse. Leur quotidien va pourtant être bouleversé par l'arrivée d'Ashraf, un Palestinien dont Noam tombe amoureux lors d'un incident au Check Point de Naplouse.
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5.0/10 Cote de du film The Bubble
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5.0/10 Cote de du film The Bubble
Avis des internautes du film The Bubble
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Publié le 13 septembre 2007
Voilà un film qui, s'il ne s'inscrivait pas dans la situation dramatique du moyen orient, n'aurait aucun intérêt. Petite histoire sentimentalo-politique entre un gay israélien et un gay palestinien sans rien de nouveau. Si le réal nous monre comment vive les jeunes aujourd'hui à Tel Aviv c'est à gros renforts de clichés et sans inventivité. D'une longueur et d'une fadeur à la limite du supportable que la fin vient plus ou moins sauver en nous ramenant à la réalité de la folie ordinaire des intégrismes religieux.
Allez revoir Brokeback mountain, film universel sur les amours impossibles, d'une classe folle et d'une grande sensibilité.
Publié le 10 septembre 2007
Un film grave, honnete, touchant, beau, courageux, inteligent, important. Bien construit dans tension narrative, dans ses personnages attachants, dans sa perspective d'un conflit chronique. Il en faut plus comme ça. Quête désesperée de paix, de liberté, de joie...comme si'l suffisait de les vouloir très très fort pour qu'elles arrivent enfin. Des personnages qui ne sont pas purement une excuse pour raconter un conflit, mais des humains vulnerables et complexes auxquels on s'identifie aisément, et de là le coeur lourd et le silence, encore scotchés au sièges, après le générique de fin. Un réalisateur qui evite les pièges trop faciles, évocant le politique omniprésent sans pour autant trahir la complexité, l'humanité derrière, évitant les dichotomies trop faciles entre bons et méchants. L'histoire, les amours, chacun les lira selon ses bulles et bagarres personnels. Main, en sortant du cinéma dans notre ville-bulle, notre europe-bulle, nos préoccupations bulles, on se sent un peu cons et aussi un peu hereux d'avoir été invités à cette balade.
Entouka un beau coup de pong salutaire dans l'estomac pour cette Bulle qui est aussi la notre, tous les jours et a quelques km à l'Est, où la critique de l'absurde de la violence est traité non pas avec amertume ni ciynisme mais toujours avec tendresse et humanité. Bouleversant.
Publié le 3 septembre 2007
bien aimé. on voit quqnd meme les deux cotés et on se demande quand meme comment tout cela va finir. Bien aimé le film et l'histoire.
Publié le 11 juillet 2007
Eytan Fox aime cultiver le paradoxe, son film oscille entre insouciance et désespérance. Il est difficile en effet d’être jeune au moyen-orient, et même à Tel Aviv, « la bulle » où, malgré le poids des traditions, chacun essaie de vivre « libre ». Plus difficile encore d’assumer une homosexualité en toute quiétude. Et pourtant, cela semble possible comme nous le montre la première partie du film, traitée à la manière d’un sitcom. La vie y semble même facile et légère comme une bulle de champagne… On en oublierait même les conflits inter ethniques, les croyances… Mais c’est sans compter sur la dure réalité. L’élément déclencheur sera l’arrivée de Ashraf, Palestinien dont Noham jeune israélien tombe éperdument amoureux. De leur histoire ressurgira dans la bulle (la ville/leur vie) les vieux clivages, les vieilles rancoeurs.
Ce film est admirablement construit. La progression d’un drame inéluctable se ressent dès le départ malgré l’apparente légèreté. Le ton général est très bien ciblé et pertinent, et l’on s’attache énormément à la destinée ces jeunes gens dont l’apparente futilité n’a d’égale que leur envie de vivre librement et dans une paix même précaire.
Il est toutefois à déplorer que l’originalité du propos soit quelque peu sabordée par une fin trop démonstrative et poussive. Plus elliptique, elle aurait renforcé l’audace du discours qui faisait l’originalité de ce film. Dommage.
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Maxmons