My Blueberry Nights

Origine:
  • Hong Kong
Genres:
  • Romance
  • Drame
Année de production: 2007
Date de sortie: 05/12/2007
Durée: 1h36
Tout public
Synopsis : Patron d'un bar à New York, Jeremy réalise un jour qu'il ne voit plus Elizabeth. Chaque soir, la jeune femme venait s'asseoir pour manger une part de tarte aux myrtilles et Jeremy s'était attaché à elle. Eprouvée par une rupture sentimentale, elle est partie panser ses blessures au cours d'un voyage à travers les Etats-Unis. Pour gagner sa vie, Elizabeth occupe des emplois de serveuse et fait à chaque étape de nouvelles rencontres.
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    6.1/10 18 votes - 18 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film My Blueberry Nights

  • 5.0/10  Cote de DH.be du film My Blueberry Nights

Posters du film My Blueberry Nights

Photos du film My Blueberry Nights

Avis des internautes du film My Blueberry Nights

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Publié le 23 décembre 2007
J'ai adoré ce film de bout en bout. Tout contribue à se laisser envouter: la photographie, la bande son et le jeu des acteurs. A voir absolument!

Publié le 22 décembre 2007
L'ambiance est tres agreable, les acteurs sont tres bons, mais le debut est beaucoup trop lent a mon gout!

Publié le 21 décembre 2007
Ami(e)s cinéphiles, bonjour. J'ai vu ce film il y a plusieurs semaines et il m'a tellement déçu que je ne sentais pas l'envie ni le courage de le commenter. Je tire mon chapeau à la belle critique de Fernand Denis dans LLB, et à la pertinence de son analyse du film en 3 mouvements, mais ne la partage pas du tout. Ce que je ne digère vraiment pas: le caractère très galvaudé de certaines images (la course du soleil en accéléré!...), l'incapacité de Wong Kar-Wai (ou de Norah Jones...) à nous faire partager l'idylle de ses personnages, laquelle ne nous concerne absolument pas, le pathétique totalement indigeste de la relation entre le policier et son ex-femme, le jeu (?) vraiment potiche/godiche de Norah Jones! A vous de voir (quoique...)

Publié le 16 décembre 2007
Un véritable ravissement que ce film... Vu les commentaires assez moyens qui précèdent j'étais parti dubitatif , j'en reviens heureux... Ce road movie est chaleureux , humain : il nous ramène à nos propres questionnements sur nous , les autres , l'être, le paraître...la dualité difficile entre aimer et être aimé... Désolé pour un précédent et courroucé critique, : j'ai largement préféré ce film à "in the mood of love " trop ampoulé à mon goüt. La photographie est superbe, "antique", mais chargée d'émotion et les acteurs jouent avec sincérité et talent.

Publié le 14 décembre 2007
Wong Kar-Wai nous embarque avec « My blueberry nights », dans une jolie balade, certes un peu modeste, mais voluptueuse et profondément généreuse. D’aucun lui reproche son détour américain, où il aurait perdu son inspiration, peut-être. Il n’est ni le premier, ni le dernier… A l’image d’un Wenders (dont les films américains sont les plus mineurs), il transpose sa vision des Etats-Unis sur le vécu de ses personnages et d’un récit linéaire loin d’être innovant car sur traité auparavant. Mais si l’on se laisse imprégner, et c’est mon cas, on ne peut que s’extasier sur ce road movie initiatique d’Elizabeth incarnée par une Nora Jones radieuse. De son périple, on retient des rencontres. Jude Law dans l’un de ses meilleurs rôles, amoureux en stand by, David Strathairn, au sommet de l’émotion en flic perdu, Rachel Weisz féline en épouse torturée, Nathalie Portman rayonnante en joueuse désespérée. Tous attendent de la vie qu’elle change pour toucher si ce n’est le bonheur, au moins le meilleur, ici ou ailleurs. Certains y arrivent, d’autres se sacrifient. Wong Kar-Wai, sait mettre en évidence ces contrastes, sa mise en scène très avenante s’attache à chacun d’eux, dans leurs silences, dans leur intimité. Il filme l’émotion avec énormément de grâce. La technique vient ici illustrer tout cela, la lumière de Darius Khondji (Délicatessen, Evita, Seven…) tantôt sensuelle, tantôt glaciale habille chacun d’eux. La partition de Ry Cooper (Paris Texas) illustre aussi cette nonchalance de sentiments. Pour vraiment apprécier le film, il faut le replacer comme une œuvre unique, celle d’un réalisateur qui s’inscrit dans une pause, avec comme ambition l’humilité et la vulnérabilité. Un état de grâce en quelque sorte.

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