Il y a quelques bonnes idées, mais cela marche peu hélas. L'issue se laisse deviner. L'alchimie entre Lindon et Bonnaire est peu convaincante. Un peu de psychologie sommaire. Restent quelques visions décapantes de la vie dans l'entreprise moderne et Berléand, absolument irrésistible dans son rôle d'écouteur décadent rescapé de l'ère Mitterrand.

François Berléand est merveilleux comme d'habitude...

Pas convaincue du tout par ce film. Je m'attendais à voir une petite comédie légère, servie par deux acteurs en général très bons (Lindon et Bonnaire) et en tous cas bien enlevée. Malheureusement, c'est surjoué (quand ça l'est ...) et à part quelques fous rire dus plus au ridicule de la situation (Lindon qui fait venir un mec pour lui expliquer 3000 ans en 30 min ..., l'ami "qui vient d'un pays lointain de Bonnaire qu'elle amène au petit repas chez Lindon) que par un réel effet comique. Le film est lent, inégal et le scénario ne tient pas la route. Au bout d'une demi heure je regardais déjà ma montre et au bout de 40 minutes, j'ai fini par sortir, lassée de leur histoire d'amour (ô combien peu crédible)qui se terminera probablement par un happy end ... Attendez la sortie en DVD ou mieux, qu'il passe à la télé. C'est rare que je sois aussi dure avec un film mais là, il ne mérite vraiment pas plus et je lui donnerai 3 aussi, pour l'effort des comédiens d'avoir mémorisé leur texte.

Ce soir, on s'est laissés avoir par l'affiche. Mon épouse fond habituellement devant le look cocker désemparé de Lindon, je craque devant le sourire de Bonnaire. Et bien, comme les mentions "Chien Méchant", "Le Tabac Tue", "Enfants Non Admis", on devrait estampiller ce genre de navet "Attention Comédie Française". Dès le dernier titre du générique de début, on comprend la fin. Film insipide et (dé)convenu. Il est question de chinois à Paris, de méchant hollandais et d'une espèce de canadienne-québecoise campée par une Liane Foly à l'accent douteux. Que vient-elle faire dans cette mascarade ? Un véritable Guernica cinématographique. Nous étions sept dans la salle, la mémé devant moi est partie avant la moitié du film. Je crois que je l'aime pas, mais alors pas du tout. 3/10 : un point pour chacune des fossettes de la belle Sandrine et, soyons de bon compte, un troisième et dernier point pour le cocker...