Les agneau devienent loups. Belle mise en cène, les acteurs sont bons et l'histoire est captivante jusqu'au bou.

un bon film... un bon moment... Je suis d'accord avec ce qui a été écrit a propos de la fin baclée du film; dommage.

Je suis une fan de Woody Allen, mais là j'ai vraiment été déçue. les mêmes thèmes que Match Point sont abordés, mais cette-fois avec beaucoup moins de réussite. Le jeu des acteurs ne relève pas l'histoire (surtout Farrell qui en fait trop). On décroche souvent...ne vous attendez pas à un grand Woody Allen!

J'aimerais tout d'abord exprimer mon désaccord avec ceux qui prétendent que c'est un mauvais Woody Allen. je pense qu'avec Scoop et surtout Match Point, Allen semblait justement avoir envie de faire quelque chose de différent de son répertoire habituel. Je ne comparerais pas le Woody Allen de ces dernières années et le Woody Allen plus léger, mettant en scène son angoisse légendaire et ses questionnements tordus qui nous faisaient bien rire. Je pense que c'est une phase de sa vie.....et que dans son style, Cassandra's dream est loin d'être un mauvais film. Les acteurs sont très convaincants et leur jeu d'acteurs suffit à faire de ce film un portrait riche en couleur d'une société insatisfaite où on a le sentiment que l'herbe est toujo urs plus verte chez le voisin..... et là, on retrouve Woody Allen, le gars jamai content, jamais sastisfait qui se pose des tas de questions sur la vie et son sens. Bref, je ne suis pas du tout déçu et Woody Allen reste à mes yeux l'un des mes réalisateurs favoris....Le seul petit bémol, c'est que dans la mécanique du film, on y retrouve l'écho d'un "Match Point" déjà excellent....

« Un Woody qui tient en haleine ! » Autant le savoir dès le départ, avant de déguster un Woody Allen, vaut mieux laisser au vestiaire le superflu : scénario niaiseux, plans retouchés, montage dissipé. Un conditionnement nécessaire afin que le plat (Cassandra’s Dream) aux saveurs sociales mais... romancées, n’heurte pas la sensibilité d’un auditoire nourri généralement au prêt à penser cinématographique, agrémenté de son accompagnement d’artifices frelatés (images de synthèse, etc.) La dichotomie des personnages et l’effondrement des valeurs morales octroient à ce film ses principaux fondements ; des antagonismes dont l’écriture inspirée confirme que le réalisateur aux lunettes maîtrise son affaire comme on dit ! On est toujours un peu surpris par l’empressement avec lequel, l’amateur de jolies femmes qu’est notre cher Woody, se soumet volontiers à la critique aiguisée de la vieille Europe. Il faut dire à sa décharge, que les assises plutôt modestes lui étant allouées dans son pays, ont de plus en plus de mal à épouser les plantureux fessiers de cinéphiles (consommateurs ?) fuyant le cinéma prise de tête. La traditionnelle tire qui fait du bruit s’est muée en Jaguar respectable et la blonde aux gros nibards en brune voisine d’un thon en boite... Moche ? Non...nature et exquise !