Dans la vallée d'Elah
Titre original: In the valley of Elah
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Drame
- Thriller
Année de production: 2008
Date de sortie:
06/02/2008
Durée: 2h00

Synopsis :
Hank Deerfield est fier d’être vétéran de guerre et il n’a jamais éprouvé le moindre regret quand son fils Mike a suivi ses traces en s’engageant dans l’armée américaine. Peu après son retour du front irakien, Mike disparaît de façon mystérieuse. En compagnie de sa femme Joan et de l’agent de police Emily, Hank entame un enquête qui le confrontera à la brutalité des méthodes de guerre modernes...
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10.0/10 Cote de
du film Dans la vallée d'Elah
Avis des internautes
du film Dans la vallée d'Elah
Publié le 8 février 2008
Plus que l'enquête policière, ce qui prime ici est le portrait d'un homme qui voit ses certitudes vaciller. Le film est antimilitariste sans être caricatural. La salle voisine où on jouait Rambo était pleine mais il n'y avait qu'une vingtaine de spectateurs pour ce film!!!!Tommy Lee Jones est bouleversant comme il l'était déjà dans son film précédent : non, cette vallée n'est pas non plus pour le vieil homme!
Publié le 7 février 2008
ce film critique l'idéologie militariste et le patriotisme aveugle, thèmes à la mode s'il en est. il rate cependant le coche. car la critique semble plus politique(ment correcte) que technique or l'armée doit former ses volontaires à faire leur sale boulot et ceux qui s'y engagent sont des adultes consentants. pourquoi blâmer le jeune conducteur qui a provoqué un accident mortel et plaindre celui qui a volontairement choisi le métier des armes ? à quand un film sur la déglingue financière de subprime & co : la matière grise remplacera l'hémoglobine : dur, dur.
Publié le 6 février 2008
Vu en avant-première au ciné-club montois (à l'instar de '7h58, ce samedi-là' et de 'Sweeney Todd'), ce film m'a laissé une impression mitigée: je l'ai tout d'abord trouvé bien meilleur (que le pleurnicheur et lelouchien 'Crash', qui m'avait profondément déplu par son avalanche de clichés et son absence de recul), prenant par son suspense, généreux dans son plaidoyer pour une autre société ré-humanisée et emplie d'attention à l'autre, empreint d'une certaine dignité. Mais, après réflexion, il faut bien constater décidément que les clichés collent aux basques d'Haggis (les personnages caricaturaux, la dénonciation facile, le sentimentalisme un peu niais,...). Il faudrait vraiment s'appeler Eastwood pour faire passer tout ça avec panache et une véritable émotion!...
charles secondat