Michael Clayton
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Thriller
Année de production: 2007
Date de sortie:
24/10/2007
Durée: 1h59
Synopsis :
Michael est un avocat qui ne plaide pas, mais qui gère les situations d'urgence de ses gros clients. Il va devoir s'occuper d'un scandale sanitaire dans lequel est impliquée l'une des plus grosses firmes agroalimentaires qu'il représente. Pour cet avocat hors-normes, tous les moyens sont bons pour défendre ses clients... Mais lorsqu'il découvre jusqu'où son client est prêt à aller, il décide de faire éclater la vérité au péril de sa vie.
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7.5/10 Cote de du film Michael Clayton
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7.5/10 Cote de du film Michael Clayton
Avis des internautes du film Michael Clayton
Publié le 3 novembre 2007
Un bon thriller sur les pressions du système économique au sein des entreprises et des cabinets d'avocats d'affaires. Un bon scénario, même s'il souffre d'un flash back inutile et d'une arythmie inutile (on se perd un peu trop en contemplation surtout quand Clooney est dans les parages et la fin tombe un peu abruptement). Le film bénéficie de plus d'une excellente interprétation : le quatuor Clooney, Pollack, Swindon, Wilkinson est remarquable.
Publié le 31 octobre 2007
Sans atteindre la même qualité que ses illustres prédécesseurs des années ’70, « Michael Clayton » est un divertissement de très bonne facture, intelligent, qui se veut le plus proche possible de la réalité - le réalisateur n’est autre que Tony Gilroy, à qui l’on doit l’adaptation scénaristique de la trilogie Jason Bourne - et bénéficiant d’excellentes performances tant de la part de ses acteurs principaux que de ses seconds rôles.
Le film n’est en fait pas tant une dénonciation des magouilles d’une compagnie toute puissante et de la « protection » offerte à celle-ci par son cabinet d’avocats que le parcours d’un homme (Michael Clayton) au bord du gouffre, que les événements vont mettre face si pas à sa lâcheté, du moins à son inertie tout aussi dommageable. Dans le rôle titre, George Clooney fait mouche par la simplicité de son jeu ; exit le sourire ravageur, bienvenue à un jeu tout en nuances. A ses côtés, Tom Wilkinson campe un avocat maniaco-dépressif totalement crédible, tandis que Tilda Swinton (malheureusement) peu connue du grand public, prouve une fois encore qu’elle est une actrice de composition de premier plan. Il suffit, pour s’en convaincre, de comparer les scènes où elle est seule, indécise, presque fragile et celles où elle se retrouve face à ses collègues et adversaires et où pointe le total désintérêt de son personnage pour l’être humain.
Si le film pêche par quelques longueurs - mais peut-être est-ce que le spectateur qui n’arrive plus, de nos jours, à se laisser porter par une intrigue qui ne finit pas en coups de feu toutes les cinq minutes-, les vingt dernières minutes accélèrent soudainement le rythme et offrent quelques moments d’humour bienvenus dans une histoire somme toute assez sombre. Et si « Michael Clayton » ne révolutionne pas le genre, il a le mérite de poser à tout un chacun la question suivante: « placé dans la même situation, que feriez-vous ? »… avec simplicité, sans grandiloquence ou discours politico-socio-humaniste quelconque.
Publié le 29 octobre 2007
Il y a quelque chose qui a dû m'échapper car j'ai trouvé ce film simplet et prévisible. L'intrigue cousue de fil blanc, il me semble qu'on peut s'endormir pendant 15 minutes sans se sentir perdu au réveil. Le film se base sur un scénario faiblard. Un méchant/gentil avocat travaille dans une très méchante firme d'avocat qui défend la encore plus méchante firme de biotechnologie. Le méchant/gentil laisse son côté gentil se dévoiler et sauve les très gentils, victimes des très méchants. Soit. Il y a beaucoup de films à l'intrigue peu recherchée qui restent bons. Mais, ici, on essaie de rendre un film qui aurait pu être bon à la sauce hollwoodienne, en film psychologique, thriller profond et compliqué. Sauf que non. La sauce ne prend pas. Il y a confusion entre multiplication de pistes de réflexion (entre l'intrigue fils/père, frère/frère, ami/ami, bar, métier flou, jeune femme à la tête d'une méchante firme qui se regarde dans le mirroir, maniaco-dépressif, type qui renverse quelqu'un en voiture (on se demande ce que ça fait là, d'ailleurs),...) et efficacité pour construire un personnage solide. On dirait que le scénariste n'a pas tout compris. Il faudrait qu'il revoit "the departed"... Enfin, sinon, on ne s'ennuie pas. Mais c'est tout.
Publié le 27 octobre 2007
Scenario confus, il faut attendre la fin du film pour comprendre l'intrigue.
Polar palpitant magnifiquement interprété.
Rycky