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Peter Jackson: "Tintin, mon grand frère"
Publié le 26 juillet 2011 dans Actu ciné
Peter Jackson et Steven Spielberg ont présenté des extraits du Secret de la Licorne au Comic Con
Apprêtez-vous à manger de la houppette intensivement jusqu’à la fin de l’année. Steven Spielberg et Peter Jackson ont lancé l’opération séduction pour Tintin et le secret de la Licorne qui ne devrait prendre fin que le 26 octobre lors de la première mondiale bruxelloise. En tête des hors-d’œuvre destinés à nous mettre l’eau à la bouche : le Comic Con de San Diego, le rendez-vous le plus dingo des USA pour tous les geeks accros à la BD et ses adaptations.
Et le duo a frappé... fort d’entrée. “Quand j’étais petit, je voyais Tintin comme le grand frère que je n’ai jamais eu”, a lancé Peter Jackson. “Nous essayons de faire des films pour les enfants que nous étions”, a directement enchaîné Steven Spielberg. Avant de s’adresser au public : “Je ne serais pas ici sans vous, qui soutenez ces films et tout ce que nous faisons quel que soit votre âge. Je ne suis pas prêt à grandir. Quand je commencerai à grandir, cela signifiera que j’arrêterai de tourner des films. Et je n’en ai pas du tout l’intention.”
Des extraits de l’adaptation d’Hergé sont venus le confirmer. “Je voulais absolument raconter la rencontre entre Tintin et le Capitaine Haddock, poursuit le réalisateur d’E.T. Tout en respectant scrupuleusement Le crabe aux pinces d’or. Nous n’avons strictement rien changé aux aventures.” Ce que confirme Peter Jackson : “Il n’y avait aucune raison de modifier quoi que ce soit. Les bandes dessinées ont été dessinées entre les années 30 et les années 80. Cinq décennies de succès mondial. Cette série a réinventé l’aventure, tout en contenant en arrière-plan des commentaires politiques et des gags vraiment très drôles.”
“Moi, je n’ai découvert Tintin qu’en 1981, parce qu’on y faisait référence dans une critique française sur Les Aventuriers de l’arche perdue, poursuit Steven Spielberg. J’étais donc plus âgé. Comme beaucoup de spectateurs américains qui ne connaissent pas toujours bien Tintin. Je voulais donc que le film touche aussi les adultes. Les premières images sont super, les animateurs aussi et les acteurs ont tous beaucoup de talent. Nous sommes donc assez confiants, désormais.”
En veine de confidences, le cinéaste de 64 ans a aussi justifié le choix de l’animation en capture de mouvement (motion capture) par la faute de… Milou. “Je devais choisir entre tourner un film avec de vrais comédiens et un chien digital ou tout animer. J’ai donc été voir les responsables de Weta en leur demandant de faire un test. Je voulais qu’ils me montrent ce que donnerait le chien digital aux côtés d’un humain en costume. C’est comme ça que tout a débuté… voici six ans.” Et de révéler que pour ce bout d’essai, Peter Jackson avait revêtu la tenue de Tintin pendant que Milou tournoyait informatiquement autour de lui. Steven Spielberg a tellement ri qu’il a opté pour… le tout à l’informatique. Voilà comment s’écrit l’histoire.
Patrick Laurent
Et le duo a frappé... fort d’entrée. “Quand j’étais petit, je voyais Tintin comme le grand frère que je n’ai jamais eu”, a lancé Peter Jackson. “Nous essayons de faire des films pour les enfants que nous étions”, a directement enchaîné Steven Spielberg. Avant de s’adresser au public : “Je ne serais pas ici sans vous, qui soutenez ces films et tout ce que nous faisons quel que soit votre âge. Je ne suis pas prêt à grandir. Quand je commencerai à grandir, cela signifiera que j’arrêterai de tourner des films. Et je n’en ai pas du tout l’intention.”
Des extraits de l’adaptation d’Hergé sont venus le confirmer. “Je voulais absolument raconter la rencontre entre Tintin et le Capitaine Haddock, poursuit le réalisateur d’E.T. Tout en respectant scrupuleusement Le crabe aux pinces d’or. Nous n’avons strictement rien changé aux aventures.” Ce que confirme Peter Jackson : “Il n’y avait aucune raison de modifier quoi que ce soit. Les bandes dessinées ont été dessinées entre les années 30 et les années 80. Cinq décennies de succès mondial. Cette série a réinventé l’aventure, tout en contenant en arrière-plan des commentaires politiques et des gags vraiment très drôles.”
“Moi, je n’ai découvert Tintin qu’en 1981, parce qu’on y faisait référence dans une critique française sur Les Aventuriers de l’arche perdue, poursuit Steven Spielberg. J’étais donc plus âgé. Comme beaucoup de spectateurs américains qui ne connaissent pas toujours bien Tintin. Je voulais donc que le film touche aussi les adultes. Les premières images sont super, les animateurs aussi et les acteurs ont tous beaucoup de talent. Nous sommes donc assez confiants, désormais.”
En veine de confidences, le cinéaste de 64 ans a aussi justifié le choix de l’animation en capture de mouvement (motion capture) par la faute de… Milou. “Je devais choisir entre tourner un film avec de vrais comédiens et un chien digital ou tout animer. J’ai donc été voir les responsables de Weta en leur demandant de faire un test. Je voulais qu’ils me montrent ce que donnerait le chien digital aux côtés d’un humain en costume. C’est comme ça que tout a débuté… voici six ans.” Et de révéler que pour ce bout d’essai, Peter Jackson avait revêtu la tenue de Tintin pendant que Milou tournoyait informatiquement autour de lui. Steven Spielberg a tellement ri qu’il a opté pour… le tout à l’informatique. Voilà comment s’écrit l’histoire.
Patrick Laurent
