le pitch avait l'air alléchant, malheureusement la mise en scène trop appuyée, les incohérences et errances scénaristiques ainsi que certains passages tirés par les cheveux massacrent totalement le film. Les nombreuses intrigues parviennent quand même à le rendre un peu intéressant.

Depuis Blair witch project, on exploite le filon des films d'horreurs tournés façon faux documentaire en vue subjective. The devil inside n'y fait pas exception. N'y allons pas par quatre chemins, ce film a été produit pour renflouer les caisses de Paramount en faisant un minimum de travail, à savoir, l'écriture du scénario ne doit pas prendre une minute et surtout ne pas se casser la tête concernant l'intrigue(tout est prévisible dans ce film). Puis copier tout ce qui se fait en matière de scènes d'exorcismes dans les films de genre. Le pire c'est que comme le film a été rentable, une suite pourrait avoir lieu... Sortez vos crucifix !

Ce film de série B est bourré de défauts: erreurs de script, ellipses, scène d'actions à la ramasse....et la liste est longue ! Seul point positif la BO.

Né un 4 juillet aurait dû bénéficier d'un meilleur traitement au montage, certaines scènes (principalement celles du début) sont filmées au pas de charge tandis que d'autres se révèlent superficielles. Le résultat est qu'il n'en ressort presque aucune intensité dramatique et l'ennui vient poindre au beau milieu du film, du grand gâchis!

Ce film d'époque est un portrait cynique du monde de la télévision américaine esclave de l'actionnariat et de l'audimat. Il y a de bonnes mais aussi de mauvaises idées scénaristiques, on a du mal à croire par exemple à la soudaine folie du pauvre présentateur Howard Beal ( Peter Finch) qui se fait manipuler par sa chaine, et que dire de cette Histoire d'amour improbable et tout aussi inattendue entre Faye Dunaway ( ayant un rôle caricatural et surjouant couramment ) et William Holden. Ces deux gros points noirs desservent complétement le long-métrage et c'est bien dommage...