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Publié le 1 février 2022
Empilement de clichés et de lieux communs où l'on voit venir la fin depuis la quinzième minute* : tout est préprogrammé et (spoiler), si l'on ose dire) les amoureux tout neufs, au lieu de se rouler sur le sable ou l'herbe, le font sur la neige. * quinzième minute, je n'ai pas chronométré ; c'est le moment où le film commence vraiment et la femme monte dans le train. Film inutile.

Publié le 3 décembre 2021
A 70 ans, Almódovar semble se rendre compte que la transmission, la tradition, le passé sont essentiels dans la vie des Hommes - surtout des femmes d'ailleurs - contrairement à ses allègres points de vue du temps où il était jeune et dynamitait allègrement le système (en gardant il est vrai de jolies mémoires). Et donc, la mémoire de la guerre civile, la transmission par l'utérus et tout ce genre de choses... D'où une longanime hitoire de bébés des plus mignons transpirant le sucre et les couleurs vives faisant son copyright avec des femmes alternant entre la féminité assurée et le transgenre rampant - lesbianisme assuré, c'est dans l'air du temps, le tout encadré des plus maladroitement entre une fosse commune de Républicains ignoblement assassinés par des phalangistes (historiquement vrai) et une scène dont on espérait être seulement témoins par prétérition, mais bien assumée par (spoiler) des squelettes superbement mis en scène et - on n'y croyait pas ) des corps entiers bien alignés, comme à l'exercice. Le tout très bien emballé, évidemment. Est-ce que je me trompe, ou le numérique m'a réellement montré des images d'une netteté tellement plus froide que celle d'une pellicule ? Ce qui ne m'a pas trompé, c'est le grand ennui que ce film m'a inspiré.

Publié le 14 novembre 2021
Voici un film parfait pour un ciné-club. En effet, c'est un exemple assez rare où tout est nul : l'histoire, la mise en scène, la direction d'acteurs, le jeu des acteurs, bref tout, absolument tout est abyssal. Ce qui n'étonne pas de la part du metteur en scène de My Sweet Pepperland qui ne valait pas beaucoup mieux. Le plus enrageant dans l'affaire, c'est que la Fédération Wallonie Bruxelles a mis de l'argent là-dedans (pour le temps perdu à le voir, tant pis, ce sont les risques du métier). A voir donc pour l'édification des (futurs) cinéphiles.

Publié le 7 novembre 2021
On peut se poser pas mal de questions sur le fait qu'un film aussi lourdement promu à Paris soit seulement sorti à Bruxelles (avant Paris...) dans 1 1/2 séances (un tout petit UGC et un cinéma certes admirable mais confidentiel). En le voyant, on comprend. Boursouflé, mal joué, bourré de contre-plongées et de dialogues creux et pleins de philosophie à deux balles, tout ce qu'on peut admirer est le métier du ou des maquilleurs pour camoufler totalement (ou presque... sa bouche le trahit !) Nicolas Cage. C'est peu.

Publié le 7 novembre 2021
Deuxième surprise (pour moi...) de Xavier Giannoli : après sa "Marguerite" tout à fait honorable, voici un "Illusions perdues" qui adapte aussi honorablement un long moment de la Comédie humaine s'étendant sur le roman éponyme (eh oui...) et "Splendeur et misères des courtisanes." Il ne s'agit pas ici de Balzac mais d'un film certes grand public mais qui ne fausse pas Balzac et qui, mirabile dictu, donne l'envie de le lire ou de le relire. Evidemment, les récits entrecroisés de Lucien et de David (ici inexistant) et de beaucoup d'autres personnages y sont simplifiés, mais la voix off permet de s'y bien retrouver. Donc, une belle reconstruction dont les 2h30 se voient avec plaisir malgré un Lucie-acteur qui, hélas, ne correspond en rien au Lucien de Balzac - erreur de casting, mais peu importe...

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