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Jean-François Blondiau
  • Membre depuis le 24/07/2006
  • Nombre de critiques : 16
Publié le 14 août 2007
Difficile de ramasser les 900 et quelques pages de "L'ordre" sans laisser de côté une série d'intrigues secondaires - je pense notamment au rôle de Kreattur dans la trahison de... (n'en disons pas plus). Mais il manque réellement une partie essentielle du livre: le deuil que Harry doit faire. J'espère sincèrement que David Yates saura intégrer cette composante dans "Le Prince de Sang-Mêlé". A part ça, le film est quand même remarquable, sombre comme il faut, et avec une distribution fantastique parfois sous-employée: Alan Rickman (fabuleux Rogue), David Thewlis (Lupin), Gary Oldman (Sirius Black, un des personnages les plus touchants qu'il ait interprétés), l'excellente Imelda Staunton (Dolores Ombrage), Helena Bonham-Carter (qu'il me tarde de revoir plus longtemps dans les deux prochains épisoides en Bellatrix Lestrange), et bien sûr Ralph Fiennes en Voldemort. Avec un bémol pour Michael Gambon qui est d'habitude remarquable mais qui depuis deux films nous joue un Dumbledore exhalté à l'opposé de la sagesse du personnage imaginé par J.K. Rowling.

Publié le 24 juillet 2006
Une énorme déception. On pouvait normalement attendre beaucoup de ce film réalisé par Bryan Singer qui avait remarquablement adapté les "X-Men" 1 et 2 et qui, avait-on appris, avait laissé tomber le 3 pour ce "Superman Returns". Hélas, le résultat est mou, sans consistance, ennuyeux, à l'image de l'acteur principal fadasse. La faute au scénario déjà, qui accumule les invraisemblances: il a donc fallu cinq ans à Superman pour constater que Krypton n'existait plus? Lex Luthor envisage de rayer l'Amérique de la carte mais on peut entrer dans son quartier général comme dans un moulin et le surprendre en train de se brosser les dents? La faute au casting aussi, amorphe. Le d'habitude excellent Kevin Spacey cachetonne et se limite au minimum syndical - il faut dire que ses répliques ont été écrites avec des moufles; Kate Bosworth ne dégage aucun charisme, et les seconds rôles sont insignifiants. Le rythme est cruellement absent et le final se traîne au point qu'on est soulagé de voir apparaître le générique de fin. Vraiment rien à sauver dans cette version, revoyez plutôt les "Superman" 1 et 2 de Donner avec Christopher Reeve, nettement moins cornichons.

Publié le 28 décembre 2005
Pour apprécier ce film, on peut avoir n'importe quel âge, mais il faut accepter de retomber en enfance. Je n'y suis sans doute pas parvenu complètement, et j'ai donc un souvenir positif mais pas pleinement enthousiaste. Ceci dit, contrairement à plusieurs contributeurs à ce forum, je trouve l'interprétation des quatre enfants remarquable de sobriété notamment), et je suis sûr qu'ils ont émergé d'un casting long et rigoureux. Tilda Swinton prouve si besoin est qu'elle est décidément une très grande comédienne et les brèves contributions de Jim Broadbent (le professeur) et de Liam Neeson (la voix d'Aslan) ne font qu'augmenter l'intérêt du film. Mais c'est vrai aussi que le monde de Narnia semble bien grossièrement esquissé en comparaison de la "Terre du Milieu" de Tolkien et que la Sorcière Blanche semble un ennemi bien moins redoutable que Sauron (ce n'est pas lui qui nous aurait préparé des loukoums, tiens!). Et j'ai été franchement géné par la cul-béniterie de l'histoire, où le sacrifice d'Aslan rappelle de façon franchement lourdingue la Passion de ... (vous savez qui, ou alors demandez à Mel Gibson). Ceci étant, j'attends quand même le prochain épisode, "Prince Caspian", dont la lecture avait émerveillé mes souvenirs d'enfant. Une dernière info pour ceux que ça intéresse: Anthony Hopkins a joué le rôle de C.S. Lewis dans un film-biographie de 1993, "Shadowlands". A revoir pour les plus mordus de "Narnia"...

Publié le 27 décembre 2005
A l'exception de quelques commentaires vraiment aigris, la majorité des participants à ce forum ont bien résumé ce film, ses (immenses) qualités et ses (oubliables) défauts: un magnifique hommage à l'oeuvre originale, une somme en matière d'effets spéciaux, un singe remarquable - grâce, faut-il le rappeler, à l'interprétation d'Andy "Gollum" Serkis. Et quelques longueurs, quelques sauts de rythme, quelques invraisemblances sans grande importance. Personne en revanche n'a réellement exprimé son enthousiasme pour toute la première partie du film, pourtant sublime: les déboires d'Ann Darrow, actrice sans emploi et crève-la-faim dans une reconstitution du New York de la Grande Dépression digne de Scorsese ou Coppola; les tribulations de Carl Denham, Orson Welles incompris, en guerre avec les studios et en quête de son héroïne; et toute la partie sur le bateau; où l'on perçoit peu à peu que nos héros vont rencontrer quelque chose de diabolique, dans une île mystérieuse et mal famée. Il y a aussi cette superbe scène de déclaration entre Driscoll/Brody et Ann/Naomi Watts (j'avais pour elle les mêmes yeux que lui à ce moment-là). J'ai vraiment adoré cette première heure. La suite m'a réservé moins de surprises, mais le contrat a été rempli: un fabuleux spectacle. Monsieur Jackson, même si le film fait déjà trois heures dix, j'espère que vous nous sortirez une version longue en DVD, comme avec le "Seigneur des Anneaux"...

Publié le 2 août 2005
C'est curieux, le personnage qui m'est apparu le plus sympathique, le plus humain, c'est Von Doom, le super-méchant. Les autres sont lisses et me semblent beaucoup plus clichés. Bon, allez, c'est un bon divertissement bien rythmé, bien dialogué, souvent drôle, mais à qui il manque cette touche d'humanité et ce supplément d'âme qu'on retrouve dans les « Spiderman » et « Batman Begins ».

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