Sally84

Sally-ecran-et-toile
  • Membre depuis le 15/10/2015
  • Nombre de critiques : 276
Publié le 16 mai 2017
On ne s’en cache pas, l’annonce d’une troisième saison de « Twin Peaks » nous a véritablement enchanté. En attendant de découvrir les premiers épisodes de la série tant attendue, nous nous sommes penchés sur le documentaire de Olivia Neergaard-Holm, Rick Barnes et Jon Nguyen, qui ne sont pas trop de trois pour rendre un hommage vibrant et vraiment intéressant à ce réalisateur populaire et extraordinaire. En effet, avec « David Lynch, the art life », on suit le cinéaste de son premier coup de crayon à son premier clap de cinéma, en toute humilité, dans une certaine proximité et avec un plaisir non dissimulé. Distribué dans quelques salles du pays, le documentaire vaut la peine d’être vu par tous les adeptes du cinéaste mais pas seulement… On en parle sur : http://www.ecran-et-toile.com/mai-2017/david-lynch-the-art-life

Publié le 12 mai 2017
Un film de plus sur la planète rouge, penseront certains, à tort. Il faut dire que depuis plusieurs années, le sujet inspire les cinéastes et draine de nombreux adeptes. Au déballage à l’écran, le résultat n’est pas à la hauteur des attentes suscitées par un scénario pourtant intéressant dans sa première partie. On passera outre l’improbabilité de la croissance du nourrisson, privé de sa mère et de toutes les nécessités terrestres de survie, de la même manière que le réalisateur s’en tire par une ellipse de 16 ans en quelques secondes. C’est ça aussi la magie du cinéma ! La recherche d’identité de son géniteur et l’envie de rencontrer Tulsa (Britt Robertson) sont deux raisons qui poussent Gardner (Asa Butterfield) à entreprendre son voyage terrestre. De Mars à la Terre, l’intrigue tient la route mais pas de haut vol. Les quelques plans « martiens » sont soignés mais sans grande nouveauté esthétique.

Publié le 11 mai 2017
En ces temps de repli sur soi, de peur, voire de rejet, il est inspirant de découvrir la vie d’hommes et de femmes qui ont été jusqu’à mettre leur propre vie en péril pour protéger l’autre : le persécuté, le diabolisé, le déshumanisé, le Juif. Au-delà de l’importance du travail de mémoire à réaliser dans nos sociétés démocratiques, le film de Niki Caro nous livre sur grand écran une page méconnue de notre histoire. Attention, grand film ! Ecran et toile vous en parle sur: http://www.ecran-et-toile.com/mai-2017/the-zookeepers-wife

Publié le 10 mai 2017
Peu habitués au cinéma israélien, nous nous sommes plongés dans « Au-delà des montagnes et des collines » sans appréhension et ravi de retrouver l’univers d’Eran Kolirin, que nous avions découvert grâce à son film « La visite de la fanfare ». La réalisation classique d’Eran Kolirin, maîtrisée mais conventionnelle, permet aux acteurs israéliens de trouver leur place et d’offrir un jeu efficace (mention spéciale à Mili Eshet , qui figure d’ailleurs sur l’affiche). Le réalisateur prend le temps, marque des pauses et se calque sur un quotidien véritable… « Au-delà des montagnes et des collines » est une belle manière de présenter les différentes cultures d’un même pays, d’en montrer les quartiers et les modes de vie radicalement opposés. L’incursion dans cette famille n’est pas anodine. Si on ne comprend pas très bien dès le départ vers où cela va nous mener, on les suit, curieux, jusqu’à un final des plus surprenants. Ecran et toile vous en parle sur : http://www.ecran-et-toile.com/mai-2017/au-dela-des-montagnes-et-des-collines

Publié le 9 mai 2017
Les fans de Django Reinhardt se frottent sans doute les mains à l’annonce d’un film sur leur musicien favori. Attention cependant, si Django est bien le héros du film d’Etienne Comar, le sujet central n’est pas la carrière du musicien prodigue, son enfance, son évolution artistique. Non, « Django » est surtout un prétexte pour aborder la Deuxième Guerre mondiale sous un angle inédit : présenter le sort réservé aux tsiganes sous le joug Nazi. On le constate dès le début, Reda Kateb n’a pas vraiment les traits de son personnage Django Reinhard. Il n’empêche, la prestation impeccable du comédien est peut-être l’un des seuls réels intérêts du film car, malgré toute la volonté du monde, nous avons eu bien des peines à entrer dans cette histoire et à ne pas voir le temps passer. Long, lent et plutôt plat, le premier film du producteur français Etienne Comar nous a plutôt déçu Qu’avons-nous pensé du film ? Notre avis complet se trouve ici : http://www.ecran-et-toile.com/mai-2017/django

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