Le réalisateur associe le buddy movie à la réflexion militante, le tout enrobé de notes humoristiques. Parfois un peu démonstratif cependant.

L'histoire n'est pas crédible, l'atmosphère qu'on veut créer est artificielle et les effets pour provoquer l'émotion sont purement techniques et mécaniques. Certains effets sont même à la limite du ridicule comme ce crucifix qui se retourne façon Tornado à Walibi. Comme les soeurs du film, le spectateur prie souvent mais c'est pour voir arriver une scène qui le fera au moins un peu frémir mais ses voeux ne seront jamais exaucés.

Le requin à dû commencer par dévorer le scénariste. Qu'est-ce qu'on est loin des Dents de la mer où Spielberg réussissait à créer le suspense sans avoir recours à tous ces effets spéciaux. On aurait toutefois apprécié que l'animal mange au moins la petite fille particulièrement crispante. Un coup dans l'eau !

Un jeu de pistes pas toujours faciles à emprunter foisonnant de codes, de signes et de références à la Pop culture. Complexe et déconcertant.

L'histoire du père retrouvant son enfant est un peu légère mais sert de prétexte à une suite de caméras cachées assez jubilatoires. Il y a une note toute belge dans ces observations de comportements. Le rire est souvent associé à de la tendresse mais peut également mettre mal à l'aise ( le footballeur loué pour un anniversaire ).