Immortel (ad vitam)

Origine:
  • France
Genres:
  • Thriller
  • Science-fiction
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2003
Date de sortie: 24/03/2004
Durée: 1h43
Synopsis : New York 2095. Une pyramide flottante au-dessus de Manhattan... Une population de mutants, d'extraterrestres, d'humains, réels ou synthétiques... Une campagne électorale. Un serial killer boulimique qui cherche un corps sain et un dieu à tête de faucon qui n'a que sept jours pour préserver son immortalité. Un pénitencier géostationnaire qui perd un dissident subversif congelé depuis trente ans et une jeune femme sans origine connue, aux cheveux et aux larmes bleues... Trois noms : Horus, Nikopol, Jill... Trois êtres aux destins convergeants où tout est truqué: les voix, les corps, les souvenirs. Tout, sauf l'amour qui surgit comme une délivrance.
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    6.5/10 35 votes - 35 critiques

Avis des internautesdu film Immortel (ad vitam)

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 31 mars 2004
Le film retranscrit très bien l'univers de Bilal. Certains s'étonneront de cet étrange mélange de 3D un peu lisse et d'images réelles si irréelles, mais on peut penser que c'est un choix réfléchi. Enki Bilal est un amoureux de l'effet graphique et des mélanges de genre. Dès lors, ce film lui correspond bien et permet à un plus grand nombre de faire découvrir son univers si particulier. Pour ce qui est du scénario, il semble léger mais pèse par son originalité. En bref, un film plutôt réussi qui ravira les fans du dessinateur et plaira aux poètes...

Publié le 30 mars 2004
Moi j'ai vraiment bien aimé... Sauf la fin qui part un peu en couille à mon gout. Alors oui, la 3D c'est pas encore le réel - Fallait pas aller voir un film catalogué 'lourd en image de synthèse'. Alors oui, le Scenar est bizzare et peut-être simplifié par un synopsis de 3 phrases - C'est le cas de 99% des films que je connaissent Alors oui, la photographie, melant image de synthèse et prise réelle, est étrange, particulièrement dans les couleurs - C'est peut-être parceque ca joue de l'ambiance. Un peu comme le sepia d'Avalon Alors oui, c'est de la SF à la sauce Bilal - Fallait pas aller voir un film à la sauce Bilal. Ce qui me rassure, c'est qie finalement, si il y'a tant de gens qui crient leur dégout de ce film, c'est qu'au moins il ne laisse pas indiffèrent... et même ca, ca devient rare au cinéma de nos jours...

Publié le 29 mars 2004
Vraiment pas beaucoup à en retirer. Tout au plus l'une ou l'autre image, à certains (rares) moments... Le scénario est microscopique: un dieu doit se reproduire dans la semaine avec une extra-terrestre en voie d'humanisation s'il veut conserver son immortalité, ce qui nécessite dans son chef une incarnation. Il choisit dès lors le corps d'un prisonnier qu'il fait évader à cette fin. Y arrivera-t-il (à se reproduire) avant que la police ne liquide l'évadé en question et avant le terme échu? Tout est là... Certains effets et maquillages (le 'monstre-rouge-à-tête-de-requin-marteau', par exemple) feraient pleurer de rire si on ne payait pas 7,20 euros pour en constater la pauvreté, et sont effectivement dignes d'un épisode de bioman. Bref, affligeant sur toute la ligne...

Publié le 29 mars 2004
Tout comme j'ai adoré la Femme Piège, c'est un pur bonheur qui m'a transportée tout au long de ces images oniriques qui semblent se refuser à ceux qui manquent de tolérance voire de curiosité. S'il n'est pas indispensable d'avoir visité la BD de Bilal (le scénario est différent, les personnages se glissent dans un casting taillé pour le film) quelques pas dans son univers rendent le passage moins initiatique. Les pilotomaniaques de jadis apprécieront ! Ceux qui n'ont pas croisé le regard de Lone Sloane risquent de se sentir lobotomisés !

Publié le 29 mars 2004
PALIDOYER POUR ENKI BILAL... En principe, je ne crois pas avoir des goûts de chien en matière de films et c'est pourquoi toutes ces réactions négatives m'étonnent franchement. L'univers de Bilal est sublime quand on prend la peine de s'y plonger. C'est de la science fiction poétique, teintée de messages politiques implicites, et non de la science fiction tournée vers l'action, ce qui peut dégoûter les amateurs, évidemment. Il est vrai qu'il y a des éléments qui ne font pas très pro (les personnages de synthèse auraient pu être remplacés par de vrais acteurs, à mon sens, le premier monstre rouge fait un peu série B), mais Bilal a un sens idéniable de la composition picturale, ce qui fait la force du film.

Partager

Suivez Cinebel