Bon, disons le d'emblée, j'ai trouvé le film long comme un jour sans pain! C'est l'histoire d'une fermière en chef dont l'entreprise est désertée par tous les mâles en âge de se reproduire et de faire la guerre. Reste donc la patronne et ses ouvrières agricoles, visitées de temps à autres par les mâles rescapés en question lors de leur trop rares permissions de faire galipette. Et à propos de galipettes, on aurait pu croire, dans ces décors bucoliques, qu'elles auraient lieu dans une meule de foin, ou éventuellement dans une grange pour éviter les regards indiscrets! Que nenni, ce qui aurait pu être une entorse au prévisible est annoncé dès le début, soit deux longues heures avant les faits: l'ouvrière agricole se fera engrosser par le fils de la patronne dans la forêt! Et en attendant, le spectateur aura droit à quelques placements de produits [à mon sens assez peu lucratifs pour les actionnaires], telle cette moissonneuse lieuse, modèle 1915, ou encore ce tracteur à roues sans pneus, édition 1916 (ou 1917, j'ai oublié, captivé que j'étais par la recherche d'une intrigue qui n'est jamais venue). Bref, la jeune belle, après s'être fait tirer par le jeune beau, se fait virer par la vieille (quoi de plus normal, finalement, qu'avait-elle donc cette jeune coureuse à offrir de plus au fils de l'autre, que ses miches fermes et appétissantes? Je m'en voudrais de ne pas finir sur une touche positive. Nous avons appris comment manipuler le fléau pour battre le grain. Et si vous voulez savoir comment faire, allez donc voir le film.