regisafond

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  • Membre depuis le 20/05/2007
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Publié le 20 mai 2007
ce film et vraiment génial,basé sur des fais réel,réaliser par Olivier Marchal(encient flic du 36 a la bri) il a fais ce film en memoir de Dominique Loiseau en racontant son histoire. Dominique était un flic de la BRI (Brigade de Recherche et Intervention) ex-Brigade antigang, qui a participé notamment au démantèlement du Gang des Postiches. Le 14 janvier 1985, la BRI est appelée sur un flag, rue du docteur Blanche à Paris dans le seizième arrondissement. Les Postiches étaient localisés dans une BNP où ils cassaient des coffres tout en gardant clients et employés en otages selon leur méthode. La BRB (Brigade de Répression du Banditisme) était aussi sur cette affaire. Un dispositif de police, composé des deux brigades, est alors installé autour de la banque. Comme toujours dans les braquages, les ordres étaient de ne pas intervenir sur place, mais de laisser sortir les voyous et de les prendre en filature afin de les arrêter un peu plus tard, hors de la zone urbaine lorsqu’ils changent de voiture et que l’adrénaline est retombée. Mais le patron de la BRB a décidé d’intervenir tout seul, pour se faire mousser. Quand les Postiches sont sortis de la banque, ce chef de service, que je ne nommerai pas, a commencé à tirer sans sommation, ce qui a déclenché une fusillade nourrie. Une première équipe de voyous avait déjà quitté les lieux. Quand ils ont entendu les coups de feu, ils ont fait demi-tour et sont revenus pour délivrer leurs camarades. Un flic a été pris en otage. Deux hommes sont morts, un voyou et un policier de la BRI, Jean Vrindts. La moitié de la bande a réussi à prendre la fuite. Fiasco total. Christian Caron, alias « Kiki » Caron, un flic abattu en opération le 31 août 1989 lors d’une intervention du Raid. Ancien flic de l’antigang et ami de Dominique Loiseau, Christian Caron était l’une des figures du 36. Affecté au Raid où il était chef de groupe, c’est lui qui a été mon formateur pendant mon stage de présélection à cette unité d’élite. Marié et père de trois enfants, il avait décidé de quitter le Raid pour intégrer un service plus sédentaire et profiter de sa famille. Il a été abattu par un forcené une semaine avant d’être muté. J’avais beaucoup d’affection pour lui. C’était un grand flic mais aussi un bon vivant, un être d’une très grande humanité. voici le résumer du 36 bon flic et ripoux a la fois. continue comme ca Olivier Marchal

Publié le 20 mai 2007
Encore un petit truc sur le 36: Dominique a été victime d’un juge semblable à celui que je dépeins dans « 36 ». Un juge abject, comme il en existe malheureusement quelques-uns, un antiflic primaire qui l’a coupé de sa famille et de ses proches pendant plusieurs mois, lui interdisant toute visite, tout échange de courrier, le traitant comme s’il était la pire des crapules. Ces événements sont d’autant plus choquants que les vrais ripoux, ceux de « la liste » n’ont jamais été inquiétés. Le flic de l’IGS qui a « construit » le dossier sur Dominique était lui-même un type douteux, qui avait appartenu à la 2ème brigade territoriale. C’est dans ce service, qu’au cours d’une perquisition, il avait « détourné » 300 000 francs, somme grâce à laquelle il avait pu s’acheter une maison sur l’Ile de Ré. Pendant ce temps, Dominique était en prison, à vivre dans l’angoisse perpétuelle. Il a reçu des menaces de mort, contre lui et contre sa famille, il a demandé à sa femme de le quitter, de ne pas l’attendre pendant douze ans, ses parents se sont ruinés pour assurer sa défense et établir son innocence, il a fait une tentative de suicide par pendaison. Tout ça au nom de l’ordre établi. Cette histoire aurait pu arriver à plein d’autres flics. J’ai évidemment transposé l‘histoire. Mais j’ai voulu que ce qui arrive à Léo Vrinks (le personnage interprété par Daniel Auteuil) soit aussi fort, aussi monstrueux que ce qui est réellement arrivé à Dominique Loiseau. Dominique a tout perdu en prison : sa femme, ses amis, son métier de flic qui était sa raison de vivre, sa dignité et encore beaucoup d’autres choses dont je n’ai pas le droit de parler. Il aurait pu se transformer en une boule de haine. Il a préféré tirer un trait sur toutes ces années perdues. Il a travaillé sur mon film comme chauffeur des comédiens. Tous les techniciens et tous les acteurs ont pu apprécier son extrême gentillesse et son professionnalisme. Aujourd’hui, il a obtenu son brevet de skipper. Et on continue à le persécuter. Car s’il a été gracié par Mitterrand, il n’en a pas pour autant été amnistié. Son casier judiciaire l’empêche de travailler comme il le souhaiterait. Il n’a pas le droit par exemple, de piloter des bateaux battant pavillon français. Il reste une « honte » pour son pays. La « honte », c’est tous ceux qui l’ont mis au fond du trou et qui ont cautionné cette mascarade administrative.
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