à voir le nombre de commentaires positifs, on a décidé d'aller le voir. Et je dois dire que c'est seulement la 2eme fois que je sors de la salle avant la fin. Ce film n'a aucun but, aucun rythme, aucun rebondissement (enfin, pour la moitié qu'on est parvenu à regarder). Les vieux trouveront peut-être une tendresse bonne enfant à regarder la vie du simplet du village, mais vraiment, ça ne vaut pas le coup. A éviter. Et si vous vous ennuyez vraiment, ranger vos chaussettes, c'est passionnant à côté de "la tête en friche".

Tout d'abord, j'avoue n'avoir pas vu la série. Peut-être que les afficionados du feuilleton ont adoré retrouver l'ambiance de leur série favorite, mais pour ma part, j'ai trouvé ça cousu de fil blanc. tout est prévisible: les dialogues, les sentiments, la trame. Les scènes d'actions, elles, sont complètement fantaisistes. Est-ce trop demander que d'avoir une once de réalisme? Je veux bien du grand spectacle, mais il faut respecter un minimum ce qui est physiquement possible, sinon on n'y croit pas, et ça passe pour un film d'ado. Si vous avez aimé Armaggeddon, Mission Impossible et les autres navets de cet acabi, vous aimerez ce film. Pas moi.

C'est vrai: les décors sont fouillés. Bon voilà, c'est tout. Les acteurs jouent bien, mais aucune scène ne demande un grand talent. Les personnages sont lourds tant ils sont caricaturaux. Le scénario est ULTRA maigre (et moraliste: "les fabricants d'armes sont des méchants, ouuuuh") Les effets ne sont pas comiques. J'attends d'une comédie qu'elle me fasse rire. Et hormis 3 ou 4 moments drôles, on passe son temps à regarder les décors d'un Jean-Pierre Jeunet qui veut décidément nous imposer sa vision du monde façon "bon vieux temps". Après délicatessen et amélie poulain (films que j'ai aimé), on sent trop la technique "on prend les mêmes ingrédients et on recommence: ça devrait marcher". Seulement on ne découvre plus rien, alors on s'ennuye. Et puis cette insupportable couleur sépia pour nous forcer à entrer dans son monde vieillot, c'est pesant. Ah oui, je rajoute des points pour le générique du début qui est amusant. Pas un mauvais film, mais pas non plus une raison de dépenser 7EUR en salle pour ça. Dans la famille Jeunet, je préfère encore Alien 4... michaël

On prend les mêmes et on recommence. Voilà à quoi peut se résumer ce troisième opus. Tout n'est qu'une resucée des précédents épisodes. Les gags sont convenus, le scénario n'échappe à aucun cliché, la trame est prévisible (la quête qui se finit par un 'boss de la fin' très 'jeu vidéo' et une happy end calamiteuse dans laquelle 'tout le monde il est heureux'), les personnages de plus en plus asceptisés. Alors pour tenter de donner du piment, les scénaristes ont tenté de jouer la carte du 'suranthropomorphisme' (ça parle de téléphone portable, de 'je te capte pas j'ai pu de réseau', et de Fred Astaire... j'imagine que dans le prochain ils parleront de la crise financière et seront habillés par D&G...). On se lasse vite aussi des sempiternelles mimiques de Scrat et des banales étourderies de Sid. Quelques fugaces éclairs de créativité parviennent à faire rire de temps à autre. A ne conseiller que pour ceux qui n'ont pas vu les premiers volets.

Avant toutes choses, je dois dire que les derniers James Bondm'avaient beaucoup déçu. Une avalanche d'action hi-tech improbable au détriment du scénario... Dans Casino Royale, le réalisateur porpose un "retour aux sources" en s'inspirant d'un ouvrage d'Ian Fleming, comme au bon vieux temps des Dr No, Goldfinger & co. On obtient donc une ambiance plus agréable, plus humaine, avec des personnages plus attachants, et une histoire un poil plus réaliste que les précédentes. Je regrette toutefois la partie "James Bond romantique à l'eau de rose" dans le film. Ca ne colle clairement pas au personnage tel qu'on le connaît, et l'on a franchement le sentiment que cette touche de romantisme n'a été apportée qu'à cause de milliers de lettres d'associations féministes se plaignant du machisme du héros... Ceci dit, c'est un film très agréable, que je recommande chaudement aux amateurs de l'espion anglais qui furent, comme moi, déçus par les derniers volets.