hughes
hughes
- Membre depuis le 06/09/2007
- Nombre de critiques : 2
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Publié le 2 juin 2009
Joil petit film, vu à Paris lors de sa sortie internationale (sauf en Belgique, apparemment !). C'est fait avec des bouts de ficelles, mais ça fonctionne. L'acteur principal (et réalisateur) est très convaincant pour communiquer son stress. La situation est très burlesque : un homme qui vit avec sa mère se retrouve avec la garde d'une brochette de vieilles femmes (octo- à nonagénaires) lors du week-end du quinze août, dans leur appartement en plein quartier populaire du Trastevere à Rome. Pour ceux qui aiment l'Italie et le cinéma italien, c'est un régal : tout tourne autour de la bouffe, des relations mère-fils, de la débrouille, et de la vie qui passe, tout simplement. Même si le film donne chaud - on est en pleine canicule - il est ... frais. Frais comme un "bel bianchetto", le petit blanc qu'on s'envoie sur le coin du comptoir avant de retourner au turbin. Un bon petit divertissement qui ne prend pas la tête et qui ne mange pas de pain.
Publié le 6 septembre 2007
A bouffer ! Les studios Pixar nous régalent une fois de plus avec un film tendre comme un steak dans le filet et surtout très très sophistiqué du point de vue de la technique. Le niveau de définition des couleurs, des substances, des reliefs et des lumières est à son acmé. On signalera que les êtres humains ont enfin trouvé des visages de dessin animé, contrairement aux balbutiements des films 3D précédents. L'intensité émotive est très Disney, avec ses méchants, ses gentils, ses mascottes et bien sûr ses héros qui finissent toujours par triompher. Bon, mais la cuisine, comment est-elle traitée, puisque c'est l'objet principal du film ? On aurait aimé un peu plus de pédagogie, des leçons de goût un peu plus nombreuses de la part de notre "rat des goûts" Rémy, le héros du film : des leçons sur la cuisson (réaction de Maillard par ex.), sur les combinaisons de goût, sur l'importance de la qualité des aliments. La recette de cette fameuse ratatouille, on aimerait bien l'avoir aussi. Mais ne boudons pas notre plaisir : Ratatouille arrive à porter à l'écran le plaisir de cuisiner, de goûter, de déguster, et ce n'est pas son moindre intérêt, au pays du fast-food. D'ailleurs, la France est représentée par son cuisinier emblématique, un portrait craché de Paul Bocuse avec un nom qui évoque l'accent de l'inspecteur Clouseau et la célébrité du Commandant Cousteau. Et aussi par le Paris des années '50, ville-lumière et Mecque de la haute cuisine, dont on ne verra que les toits et les égoûts... Foncez, ce film est à croquer !
A bouffer ! Les studios Pixar nous régalent une fois de plus avec un film tendre comme un steak dans le filet et surtout très très sophistiqué du point de vue de la technique. Le niveau de définition des couleurs, des substances, des reliefs et des lumières est à son acmé. On signalera que les êtres humains ont enfin trouvé des visages de dessin animé, contrairement aux balbutiements des films 3D précédents. L'intensité émotive est très Disney, avec ses méchants, ses gentils, ses mascottes et bien sûr ses héros qui finissent toujours par triompher. Bon, mais la cuisine, comment est-elle traitée, puisque c'est l'objet principal du film ? On aurait aimé un peu plus de pédagogie, des leçons de goût un peu plus nombreuses de la part de notre "rat des goûts" Rémy, le héros du film : des leçons sur la cuisson (réaction de Maillard par ex.), sur les combinaisons de goût, sur l'importance de la qualité des aliments. La recette de cette fameuse ratatouille, on aimerait bien l'avoir aussi. Mais ne boudons pas notre plaisir : Ratatouille arrive à porter à l'écran le plaisir de cuisiner, de goûter, de déguster, et ce n'est pas son moindre intérêt, au pays du fast-food. D'ailleurs, la France est représentée par son cuisinier emblématique, un portrait craché de Paul Bocuse avec un nom qui évoque l'accent de l'inspecteur Clouseau et la célébrité du Commandant Cousteau. Et aussi par le Paris des années '50, ville-lumière et Mecque de la haute cuisine, dont on ne verra que les toits et les égoûts... Foncez, ce film est à croquer !
A bouffer ! Les studios Pixar nous régalent une fois de plus avec un film tendre comme un steak dans le filet et surtout très très sophistiqué du point de vue de la technique. Le niveau de définition des couleurs, des substances, des reliefs et des lumières est à son acmé. On signalera que les êtres humains ont enfin trouvé des visages de dessin animé, contrairement aux balbutiements des films 3D précédents. L'intensité émotive est très Disney, avec ses méchants, ses gentils, ses mascottes et bien sûr ses héros qui finissent toujours par triompher. Bon, mais la cuisine, comment est-elle traitée, puisque c'est l'objet principal du film ? On aurait aimé un peu plus de pédagogie, des leçons de goût un peu plus nombreuses de la part de notre "rat des goûts" Rémy, le héros du film : des leçons sur la cuisson (réaction de Maillard par ex.), sur les combinaisons de goût, sur l'importance de la qualité des aliments. La recette de cette fameuse ratatouille, on aimerait bien l'avoir aussi. Mais ne boudons pas notre plaisir : Ratatouille arrive à porter à l'écran le plaisir de cuisiner, de goûter, de déguster, et ce n'est pas son moindre intérêt, au pays du fast-food. D'ailleurs, la France est représentée par son cuisinier emblématique, un portrait craché de Paul Bocuse avec un nom qui évoque l'accent de l'inspecteur Clouseau et la célébrité du Commandant Cousteau. Et aussi par le Paris des années '50, ville-lumière et Mecque de la haute cuisine, dont on ne verra que les toits et les égoûts... Foncez, ce film est à croquer ! htpp://les-nouvelles-du-gout-du-monde.over-blog.com/article-7015589.html
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