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leblogdeguixis
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Publié le 5 janvier 2013
Avec Tarantino, c'est quitte ou double. Soit on est fan au point de déguster chaque secondes de ces films, soit on déteste et on arrête au milieu. Django Unchained ne trahi pas cette tradition et il y aura toujours autant de pour et de contre. Néanmoins, il faut admettre que le metteur en scène américain a un talent immense et sa façon de raconter les histoires est unique à tel point qu'on lui attribue aujourd'hui son propre style. C'est donc 4 ans après Inglorious Basterds et sa version particulière et parfois critiquée de la traque aux nazis durant la seconde guerre mondiale que Quentin Tarantino revient avec Django. Le réalisateur frappe de nouveau fort car ce dernier provoque de nombreuses vagues à travers le monde entier tant le sujet de l'esclavagisme américain du 19e Siècle est sensible et généralement évité. Comme à son habitude, Q.T n'y va pas avec le dos de la cuillère et il nous livre ici l'un de ses meilleurs longs métrages. L'histoire se déroule en 1830, dans le sud des Etats-Unis, en pleine période d'échanges et de marché d'êtres humains de couleurs noires. Dr King Schultz (Christoph Waltz), un chasseur de primes allemand, achète un jeune esclave dénommé Django (Jamie Foxxx) car lui seul peut lui permettre de trouver les dangereux frères Brittle. Si il réussi à l'aider, Django aura sa liberté et il pourra alors chercher et récupérer sa femme (Kerry Washington) qui a été acquise par un riche propriétaire malveillant dénommé Calvin Candie. (Leonardo Di Caprio) Un casting de grande classe donc pour ce western spaghetti à la sauce Tarantino. Tous étaient en pleine forme apparemment car aucun ne déçois et, au contraire, certains surprennent, à commencer par Leonardo Di Caprio. Il n'avait jamais joué un méchant auparavant et je peux vous dire que je ne m'attendais pas à une telle prestation de sa part ! Calvin Candie marquera sa carrière pour toujours tant il nous dévoile un côté sombre, déjanté et inexploré de son savoir-faire. Christoph Waltz est au sommet, il prouve qu'un européen peut aussi avoir sa place dans une production américaine et son personnage est de loin le plus attachant de ce film pourtant sanglant. Jamie Foxx incarne Django de façon magistrale en arrivant à faire comprendre la douleur et le désir de vengeance du protagoniste par un simple coin de l'oeil. Samuel.L.Jackson est aussi de la partie et il interprète le fidèle serviteur de Monsieur Candie et ses passages m'ont tous fait éclater de rire malgré les moments brutaux. Suite, note et autres critiques sur le site : http://www.leblogdeguixis.blogspot.be

Publié le 2 janvier 2013
L'homme aux poings de fer est le nouveau film de RZA, acteur américain et composeur de Rnb par la même occasion. Il raconte l'histoire d'un jeune homme noir forgeron (RZA) qui vit dans un petit village de Chine à l'époque féodale. Un beau jour, toute une bande de brigands dont le célèbre Jack le couteau (Russel Crowe) décident d'envahir le village en quête d'un trésor enfuis. Le forgeron se voit alors contraint de défendre ses terres. Comme vous pouvez le constater, rien de très recherché niveau scénario mais en même temps, peu de film du genre possède un script cinq étoiles car le principal pour les amateurs reste les scènes d'actions et les arts martiaux. Je vais le dire tout de suite, ce n'est pas mon genre de film du tout. En effet, je ne suis pas fan des films de combats et de Kung Fu et je n'y connais pas grand chose. Je ne vais donc pas juger les scènes de combats en elles même mais plutôt le contexte et les autres éléments de l'homme aux poings de fer. Je tiens tout de même à préciser que ceux qui adorent l'action et les cascades en tout genre risquent d'apprécier ce long métrage de 1h30 et ceux qui aiment les giclées de sang aussi car il ne faut pas oublier que c'est monsieur Tarantino himself qui produit le film de RZA. Cela dit, si on espère trouver plus de choses dans ce film, c'est raté. Il y a tant de choses qui on gâché mon expérience et j'irai même jusque à dire que je me suis ennuyé tout au long du récit. Les personnages ne sont pas travaillés et il est impossible de dire si c'est la faute des acteurs ou du scénario. Petit exemple : Le défendeur du village (RZA) a l'air limite content que des brigands arrivent tout détruire et tuer sur leurs passages. Les dialogues n'aident pas car on se surprend a rigoler tant ils sont absurdes et franchement bidons. Même Russel Crowe n'a pas droit à une seule phrase correcte RZA est l'homme aux poings de fer ! Alors oui, je sais, peut être que le but du film est d'en rire tant c'est mauvais et c'est fait exprès. Mais là dessus je réponds non ! Pourquoi ? Simplement parce que certains éléments et moments essayent d'être sérieux et que ce mélange incertains entre rigolade et drame à deux francs rend les choses floues. Un autre élément déconcertant, c'est la bande son. Nous avons droit à 1h30 de rap et Rnb américain actuel, et ce, tout au long du film ! Je n'ai rien contre ce genre de musique mais pour une histoire qui se passe en Chine et à l'époque féodale, ça ne colle absolument pas et je dirais même que cela enlève tout le charme (si il y en a) aux contexte, décors et scènes d'arts martiaux. Bref, l'homme aux poings de fer n'est rien de plus qu'un divertissement américain raté et débile qui rend hommage aux films de combats asiatiques à sa manière. Je n'ai eu absolument aucun plaisir à le voir mais je dois admettre que sa stupidité m'a fait quelques fois sourire, sans plus. Pour les fans de Kung Fu violent et de Rnb Only !

Publié le 31 décembre 2012
Le Monde de Charlie (The Perk Of Being a Wallflower, en anglais) est à la base un best-seller de l'auteur américain Stephen Chbosky. Ce roman acclamé par la presse internationale et adulé par des milliers d'adolescents à travers le monde raconte l'histoire de Charlie (interprété dans le film par Logan Lerman), un jeune garçon timide et distant qui a du mal à trouver sa place au sein de son nouveau lycée. Observateur, il repère vite deux autres élèves qui lui ressemblent un peu tant ils sont différents des autres. Il ne le sait pas encore mais Sam (Emma Watson) et Patrick (Ezra Miller) vont changer le cour de son adolescence. Tout d'abord, laisser moi vous avertir que la bande-annonce et les différentes affiches de ce long métrage ne lui font absolument pas honneur à son contenu. En effet, à cause d'eux je m'attendais à un film américain sur le thème de l'adolescence pourtant déjà vu et revu dans de nombreuses séries télévisées. Force est de constater que ce n'est pas le cas du tout avec celui ci tant il nous plonge intégralement dans la tête tourmentée du jeune Charlie. Bien entendu, l'histoire se déroulant dans une école des états-unis, certains stéréotypes comme les grands sportifs un peu bêtes sont présents et gâchent légèrement le réalisme étonnant du film. Ce n'est pas évident de parler de l'adolescence au cinéma car c'est un sujet très unique vu qu'il dépend de chaque personne et de chaque expérience mais nous croyons assez rapidement aux aventures de ce trio tant les personnages sont attachants et humains. Cela grace à d'excellentes prestations de la part de Lerman, Watson et Miller dont on savoure chaque seconde d'interaction et de conversation. Logan Lerman surjoue un peu son personnage de jeune perturbé dans un premier temps mais sa prestation se décoince et s'améliore au fil du récit. Chose étonnante, on oublie totalement qu'Emma Watson a été Hermione pendant les huit films de la saga Harry Potter et c'est tant mieux car cela aurait gâché l'expérience pour de nombreuses personnes. Ezra Miller, quant à lui, continue d'épater dans des rôles loufoques après son apparition remarquée dans We Need To Talk About Kevin. Ce film s'intéresse principalement à ce que vivent ces jeunes, à leurs sentiments et idées concernant la vie ou l'amour. Je ne m'y attendais pas du tout et cette profondeur m'a agréablement surpris. Le Monde de Charlie nous plonge brillamment dans cette période joyeuse et parfois étrange et difficile qu'est l'adolescence. Le réalisateur du film, Stephen Chbosky est également l'écrivain du livre original et cela se ressent tant le scénario est fluide et tous les moments sont judicieusement choisis afin de raconter l'histoire de la meilleure manière possible. Les visuels sont très bon et certains plans judicieux donnent l'impression que nous sommes avec les protagonistes lors de leurs balades en voitures ou lors de leurs soirées dansantes. Pour résumer, je dois dire que ce film m'a plu et que ce flashback m'a donner le sourire malgré les moments plus sombres qui sont évoqués. Ce n'est pas une oeuvre d'art mais Le Monde de Charlie est un portrait réussi de l'adolescence malgré ses quelques stéréotypes par moments. On est très loin du Twilight, du Newport Beach ou de Gossip Girl et ça, ça fait plaisir à voir ! Note du film et suite de la critique sur : www.leblogdeguixis.blogspot.be

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