Sally84

- Membre depuis le 15/10/2015
- Nombre de critiques : 276
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Publié le 28 septembre 2017
Adapter à l’écran les aventures d’un héros de bande dessinée est un défi périlleux auquel bon nombre de cinéastes se sont tant de fois heurtés. Cette fois, c’est un des fleurons du catalogue Dupuis qui passe sous les feux des projecteurs. De par son format de long métrage continu, le film déroge déjà à l’essence même des albums desquels ces aventures du Petit Spirou sont tirées. Ces histoires imaginées par Tom et Janry sont en effet assez brèves sur les planches à dessin (de une à six pages généralement) et elles sont portées par une série de gags véhiculés par une galerie de personnages authentiques. Si on rit de certains d’entre eux, l’accumulation devient vite assez lourde à digérer et on ne sort pas de cette aventure cinématographique avec une folle envie d’en connaître la suite. Dommage, mais prévisible… Ce « Petit Spirou » trouvera probablement une place de choix auprès d’un jeune public peu exigeant. Pour les autres…
Ecran et toile vous en parle du film de Nicolas Bary sur : http://www.ecran-et-toile.com/septembre-2017/le-petit-spirou


Publié le 26 septembre 2017
A travers son histoire plutôt convenue, le réalisateur Andreï Zviaguintsev, nous entraîne dans un drame sombre et froid, à l’image de cette Russie peu accueillante et presque robotisée. La noirceur de son sujet, l’égoïsme évident des principaux protagonistes nous renvoit à une réalité qui fait mal à voir. Mais peut-on vraiment blâmer ces parents, égocentriques et peu empathiques ?
Même si le scénario est plutôt convenu et la réalisation relativement classique, le film parvient à créer une atmosphère presque anxiogène, interpelle son public et le marquer durablement. La psychologie des personnages est finalement amenée, on tente de les comprendre sans jamais non plus les excuser. A travers cette histoire, c’est aussi une société connectée virtuellement mais horriblement individualiste qui est mise en avant, une modernité où l’égoïsme prend sans cesse le dessus alors que la notion de famille n’aura jamais sans doute été aussi importante que dans ses temps de misère et de violence(s) latente(s).
Notre avis complet se trouve sur : http://www.ecran-et-toile.com/septembre-2017/faute-damour
Publié le 22 septembre 2017
« Wind river ». Voilà un film assez inattendu qui pourtant, saura surprendre son public. Sa thématique, son casting d’exception, son atmosphère sauront gagner la cause de nombreux cinéphiles avides de belles découvertes. En entrant dans la réserve de Wind River, c’est un pan entier de la société américaine oubliée que nous découvrons et il y a de fortes chances pour que vous aussi, vous en sortiez marqués.
Fort de son prix de la mise en scène dans la catégorie « Un Certain Regard » lors du dernier Festival de Cannes, Sheridan peut se targuer de nous livrer un thriller glaçant efficace et intelligent. Derrière cette enquête policière menée dans le Nord- Ouest des USA en pleine saison hivernale, se cache une série d’interpellations incroyables.
Des décors sublimes, un casting au top, un scénario correct (on excusera les quelques raccourcis empruntés et la facilité de l’enquête), on le comprend vite, il n’y a presque rien à jeter dans ce « Wind River » maîtrisé. Les amateurs de l’univers de Sheridan ne seront donc pas déçus du déplacement. Quand aux autres, nous ne saurons trop leur conseiller de s’intéresser d’un peu plus près à son univers cinématographique et de suivre le regard affûté qu’il jette sur cette Amérique à double vitesse, où tous les rêves ne sont pas permis.
Notre avis complet se trouve sur : http://www.ecran-et-toile.com/septembre-2017/wind-river
Publié le 21 septembre 2017
Huit ans après « L’affaire Farewell », le réalisateur Christian Carion retrouve Guillaume Canet, l’un de ses acteurs fétiches depuis « Joyeux Noël », pour un premier polar plutôt surprenant dans son ensemble. Car l’originalité de « Mon garçon », et non des moindres, c’est que Carion n’a pas donné son scénario à son acteur principal. En seulement six jours de tournage, Canet a donc suivi son instinct au gré des situations qui se présentaient à lui, reniflant la piste des ravisseurs tel un loup solitaire assoiffé de vengeance.
Ecran et toile vous en parle sur : http://www.ecran-et-toile.com/septembre-2017/mon-garcon
Publié le 21 septembre 2017
Avec « Good time », Ben et Joshua Safdie osent et se lancent dans un cinéma atypique, inspiré des atmosphères cinématographiques des années 70 et ça fonctionne !Les frangions nous entraînent dans une Amérique sombre et en décrépitude. La nuit pèse sur nous comme sur leurs personnages et la lumière du jour ne sera là que pour éclairer un braquage qui finit mal.
Si certains de nos petits camarades voient en « Good time » des références certaines à « After Hours » de Scorsese, la certitude est que l’exercice de style proposé par les frères Safdie est véritablement appréciable. De son ouverture à sa dernière scène, le film nous offre quelques beaux moments de cinéma dont on se souviendra. Maladroit et parfois lent, il a l’audace de proposer un nouveau cinéma de genre, esthétique et pensé de bout en bout, et où chacun de ses acteurs révèlent ce qu’il a de meilleur.
Ecran et toile vous en parle plus longuement sur : http://www.ecran-et-toile.com/les-films-de-deauville-2017/good-time
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