Ourson97
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Publié le 22 janvier 2013
Un agréable échange à fleurets (pas toujours) mouchetés entre Luchini et Wilson. Belle réflexion sur le métier d'acteur et ses vicissitudes. Luchini grandiose en ermite rhétois et Wilson en acteur popularisé par une série TV grand public. Personnages à lire à trois niveaux, sans devoir se prendre la tête toutefois. Le film échappe au narcissisme grâce à un recul bienvenu (la jeune actrice de X, fierté de ses parents, qui ânonne du Molière...). Un bon moment de cinéma qui échappe au ghetto de la catégorie "pour érudits uniquement".
Publié le 22 janvier 2013
Un film historique très réussi. Pas de pesanteur didactique, pas de reconstitution trop raffinée pour faire joli; une histoire bien construite, bien racontée; des acteurs remarquables. L'introduction discrète et habile de la pensée des Lumières au sein de la cour d'un roi faible et inconstant nous est brillamment contée. Réalisation sobre mais efficace. Un régal.
Publié le 22 janvier 2013
Une approche touchante et efficace, sans misérabilisme ou moralisation bêlante. Les acteurs furent paraît-il recrutés parmi les enfants des rues de Kinshasa; une idée de génie. L'odyssée tragique de la jeune Komona, femme-enfant d'une résilience étonnante, et de Magicien, le garçon albinos, prend aux tripes. L'onirisme se mêle gracieusement à des scènes d'une violence physique et morale terrifiante. Ce film est une bonne action, à voir, à encourager, à soutenir. Une histoire hélas très réelle mais que l'on n'oubliera pas de sitôt.
Publié le 10 janvier 2013
Un film léché, soigné, des détails parfaits (les accessoires d'époque : galvanomètre, instruments...), aux décors d'époque scrupuleusement reconstitués; des acteurs qui s'impliquent chacun à sa manière : KK dans les scènes de crise est hallucinante; Viggo Mortensen granitique en père Freud qui joue son propre monument et Fassbender confirme son exceptionnel talent en Jung d'abord serein puis extatique). Le tout mis au service d'une tentative, à mon sens réussie, de vulgariser (mais sans caricaturer) le bouillonnement intellectuel du début du 20 è siècle et la progressive émancipation de Jung du dogme fondateur freudien. Ce film a plu au psy (non freudien) que je suis mais aussi à plusieurs amis "profânes". Pari risqué, mais pleinemenr réussi.
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