Nicoleto

- 30 ans
- Ville : Gembloux
- Membre depuis le 24/12/2021
- Nombre de critiques : 12
Films préférés de l'utilisateur Nicoleto
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Publié le 9 août 2025
Film d'aventure fortement sympathique.
Après la trilogie Jurassic World et sa militarisation des dinosaures, ça fait extremement plaisir d'avoir un film qui filme avec beaucoup d'amour les bestioles. Mené par un personnage qui aime ces animaux, motivés notamment par l'envie de les voir dans leur habitat naturel.
On pardonne volontiers les quelques clichés dans ce film qui, plus qu'un n-ième Jurassic Park, se veut surtout être un hommage aux film d'aventure d'antant.


Publié le 9 août 2025
Charmé par son intro qui ancre la prémisse à la fois dans le fait divers dramatique et la légende urbaine pour enfant. Fasciné par certains plans marquants, voir vertigineux. Et réjouit par l'humour du film qui petit à petit, shift vers le grand guignol.
Mais alors, qu'est-ce que c'est long et vain... Plus les points de vue se cumulent, plus c'est thématiquement pauvre, passant complètement à côté de son sujet. D'une base abordant des disparitions d'enfants, du trauma que ça a causé au sein de cette communauté, on finit avec une résolution très basique et décorrelé de son sujet de base, qu'il va en plus surrexpliquer ce qu'on avait déjà compris en quelques plans efficaces.
Donc, pas immonde non plus comme film d'horreur de l'été, le film prend du plaisir à choquer et surprendre son audience. Y a moyen de passer une bonne séance en salle mais au final, à force de désamorcer constament son ambiance et ses mystères, le film ne me marque jamais et je l'oublierais aisément.
Publié le 12 février 2024
Après un sympathique et linaire 'Yannick' qui m'avait un peu laissé sur ma faim, Dupieux revient à l'Absurde avec 'Daaaaaali!'. Un film qui évite les pièges et clichés du biopic, en étant un film sur la personnalité de Dali plutôt que d'être un enchaînement d'évènement clé. Si on retrouve l'absurde d'un 'Rubber' ou d'un 'Wrong', le film s'inscrit dans la continuité de Yannick: plus tendre et moins nihiliste dans son ton. On sent que Dupieux a beaucoup d'affection pour l'artiste, du Dali délirant au Dali qui doute en passant par le Dali odieux. Et cela se ressent par sa narration bordelique mais toujours sous contrôle et ses acteurs choisis pour l'interpréter. D'abord Edouard Bear, dont la personnalité est ce qui se rapproche le plus d'un Dali moderne, puis avec Cohen, Lellouche et Marmaï pour le nuancer.
Bref, tel le personnage de Demoustier devant Dali, on est fasciné devant ce Dupieux que je recommande chaudement.
Publié le 14 janvier 2024
Je suis allé voir "The Beekeeper" en quête d'une petite dose de testo entre une séance de 'Monster' et de 'Priscilla' et j'ai eu pile ce qu'il me fallait avec ce film vendu comme un sous-John Wick. Derrière ces défauts: le point de vue policier est pas des plus intéressant et qq passages qui font rouler des yeux, le film arrive à faire ressortir ce qu'on aime dans ce genre de production. Pas de révolution, aucune. L'univers des 'Beekeepers' est sans subtilité et c'est un kiff, 1er et second degré. Mais surtout, un plaisir de revoir Statham (surtout après les catas Meg 2 et Expendables 4). Le Statham qu'on aime voir distribuer des coups de tatanes et des punchlines avec son flegme anglais.
J'en ressors satisfait et Happy(culteur)
Publié le 29 août 2023
Oppenheimer est un projet rêvé pour Nolan mais en souffre aussi. Trop non-linéaire pour un récit si dense et trop cérébrale, le film prend vraiment son envol après la fameuse explosion (qui ne ressemble même pas à une explosion nucléaire, dommage collatéral de l'intention de tout réel de Nolan). Le procès est le véritable cœur du récit, là où Nolan estvraiment audacieux dans sa mise en scène. Mais malheureusement, elle arrive trop tard, lorsque le public est lessivé par le récit de 2h de la fabrication de la bombe. Ce sont donc deux parts de la vie de 'Oppie' qui sont condensée dans 3h, résultant un montage bcp trop dense pour être réellement conquis mais en contre partie, fort efficace dans sa seconde partie.
A cela, on ajoute des moments hallucinants comme ce passage 'Indiana Jones' où Oppenheimer enfile son iconique chapeau.
C'est grossier, inutilement confus avec un scénario qui essaye tant bien que mal de noyer son cœur du récit (les auditions d'Oppenheimer et de Strauss) par un récit trop cérébrale de la fabrication de la bombe.
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