110461pascal

bernstein
  • Membre depuis le 23/01/2012
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Publié le 25 janvier 2012
"Mais pourquoi tant de haine?": c'est ma réaction après lecture du papier critique de la LB sanctionnant "Jeu d'ombres" d'un 2,5/10. Les goûts et les couleurs...bon, d'accord. Mais pas d'excuse pour la mauvaise fois des fossoyeurs de divertissements qui démolissent sans arguments objectifs. Rien trouvé de mieux que l'air archi-connu: Guy Ritchie est l'ex de Madonna? Et après ? Ceux qui, comme moi, ont apprécié le premier opus se régaleront. Le rythme est soutenu, alternant la mise en place des clés des énigmes à tiroirs et les scènes d'action. Les dialogues sont ciselés, drôles et percutants,renforçant la complicité visible entre Robert Downey Jr et Jude Law.Cet épisode est rehaussé par l'introduction d'incontournables personnages des romans : Mycroft,le frère du détective, et le Professeur Moriarty, l'ennemi juré de Holmes (génial climax final). J'ai retrouvé avec plaisir la "Holmes-o-vision" (prévisions mentales du détective avant l'action)et cette fois les scénaristes emmènent Holmes et Watson hors de Londres. Attention : morceaux de bravoure bourrés d'inventivité. Tout ça souligné par la B.O. de Hans Zimmer, parvenu à renouveler la partition harmonieuse en gardant le gimmick du premier opus. N'en déplaise à certains, ce dépoussiérage du détective colle davantage au personnage décrit dans l'oeuvre de Conan-Doyle. Oui, Holmes était excentrique et aimait les déguisements(loin du dandy avec casquette à carreaux à double visière et pipe courbée) et : oui, il pratiquait ce style de combats instinctifs (le baritsu). Leslie S.Klinger, spécialiste holmésien de renommée(crédité au générique)y est sans doute pour quelque chose.Sans rien dévoiler de l'intrigue, on peut dire que le suspense est maintenu intact jusqu'au mot "the end"...
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