sidjin

Sidjin
  • Membre depuis le 21/05/2006
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Publié le 7 février 2010
Quelle surprise : Je n'ai pas beaucoup aimé ! Oui, d'accord, Elmosnino est époustouflant. Oui, aussi, les actrices incarnent incroyablement leur personnage. D'ailleurs, bizarrement, les meilleures dans leur interprétation ne sont pas les plus ressemblantes (La regrettée Lucy Gordon n'est pas le sosie de Birkin, mais elle l'a dans la peau). Mais à part cela : Et bien Sfar ne nous a pas menti, il s'agit bien d'un conte et pas d'une bio. Il termine son film en disant que la réalité de Gainsbourg ne l'intéresse pas. C'est pas de chance, parce que moi oui ! Ce curieux personnage qui le suit partout , censé incarner son Gainsbarre intérieur ou je ne sais quoi, m'a plutôt agacé. L'éventuelle magie (que je reconnais) de la première partie du film s'estompe dans la seconde moitié. Ce qui m'a charmé (L'époque, la vie glamour du chanteur, les femmes du séducteur) passe finalement vite. Beaucoup de partenaires ne sont même pas évoqués (Paradis, Adjani, Hardy, Brel) et ses premiers enfants à peine vus (Natasha & Paul). Ce qui m'a intéressé (Sa percée, sa descente aux enfers) n'est pas approfondi. Ses tortures imaginaires oui, mais avec une telle liberté de Sfar qu'on ne sait que croire. Moi, j'aurai préféré que Sfar se fabrique un personnage original dans son génial esprit, au lieu de nous emprunter un mythe comme Gainsbourg et de nous le cuisiner à une sauce dans laquelle je ne suis pas certain que ni Gainsbourg, ni Gainsbarre lui-même se seraient reconnus. Donc, allez-y si vous aimez les BDs de Sfar, la musique de Serge (Chantée par les acteurs). Pas si vous voulez vous plonger dans la vie réelle du génie et dans sa personnalité.

Publié le 6 février 2010
J'imagine que vous n'aurez pas le courage de lire ce long commentaire. Si oui, c'est juste mon opinion. La voilà : Bien entendu, on commence par juger la 3D (Seule version dans laquelle le film vaut la peine d'être vu) : Côté confort, c'est pas idéal, mais c'est incomparable par rapport aux techniques précédentes. Le temps de m'adapter, j'ai été un peu malade les 5 premières minutes. Et le film m'a bien fatigué les yeux qui se ont asséchés (Mais je porte des lentilles). Sinon, très vite, on s'habitue et les séquelles (Maux de têtes, etc...) sont inexistantes. Ensuite, parlons de l'esthétique et du gain de la 3D. Le film est superbe et la 3D le rend absolument magique. Rien qu'à ce titre, il mérite d'être vu. On dit que la 3D nous entraine au cœur du décor et de l'action. C'est tout à fait exact. Je ne vois que quelques bémol aux effets spéciaux et à la 3D: 1) L'être humain, malheureusement, s'habitue à tous les conforts et tous les plaisirs et après 1h de film, on ne se rend même plus compte qu'il est dans un format exceptionnel à ce jour. Donc, en quelque sorte, l'avantage de la 3D s'estompe un peu. 2) Etonnement, l'effet 3D est beaucoup plus probant et impressionnant dans certaines scènes (qui ne sont pas forcément les plus spectaculaires - La jungle par exemple) que dans d'autres (Les batailles). Parfois, j'ai retiré mes lunettes pour comparer et l'image (en terme de réalisme ressenti) n'était pas très différente sans l'effet 3D. 3) Enfin, le fait de pouvoir tout faire technologiquement en terme d'effets spéciaux à changé mon regard : Tout est super et m'amuse beaucoup, mais rien ne m'émerveille plus. En effet, c'est génial de voir des robots aussi agiles, des Îles suspendues ou des monstres gigantesques parfaitement intégrés dans un univers irréel. Mais quand j'ai vu Star Wars les premières fois, je me demandais pendant des heures "comment les "truqueurs" avaient réussis à faire ceci ou cela et je regardais Yoda avec émerveillement. Aujourd'hui, plus rien n'étonne. Bon, le monde change et évolue. C'est la vie ! Ces bémols énoncés, il y a néanmoins un constat indiscutable : La 3D est un "plus", mais surtout.... n'a pas de "moins" ! Vu l'esprit polémiqueur de l'homme, il y aura bien un jour une étude scientifique alarmiste sur la 3D. Mais en attendant, on ne perd rien à choisir la 3D (A part peut-être le port des lunettes, mais c'est une gêne mineure). Et quand une nouvelle technologie n'a pas de réel désavantage, elle devient difficilement évitable. A mon avis, la mort du cinéma 2D sera lente, mais inéluctable. Et peut-être même plus rapidement que prévu. Bon, au-delà d'une merveilleuse expérience, il faut aussi critiquer un film. Et là, ça se corse ! On l'a beaucoup dit, le film est un (très, très) long plaidoyer écologique et manichéen. Il y a toujours un brave type qui s'éveille à la divine vérité contre la volonté et l'aveuglement de ses méchants supérieurs, trois ou quatre personnages sympathiques qui meurent en cours de route pour nous faire pleurer, les américains qui sont des brutes sanguinaires et matérialistes et qui foulent les autres cultures comme des éléphants dans un magasin de porcelaine (Ce qui est parfois vrai) face à des hommes purs et profondément conscients de leur lien fusionnel avec la nature (Ce qui tombe bien en cette époque ultra pro-écologique). Ce dernier aspect, quoi que globalement touchant et bien illustré, est néanmoins critiquable également : N'est ce pas naïf d'être aussi pur vis-à-vis d'un environnement si hostile (Aimer des monstres qui sont prêts à vous croquer derrière chaque arbre) ? Est-ce tellement joli et moral de contrôler le cerveau d'un animal en se connectant à lui ? "Sens l'animal" disent-ils... oui.. mais en gros, une fois connecté, l'animal fait ce que sont cavalier veut ! - Moi je trouve que se faire comprendre par un cheval qui reste lui-même et indépendant, sans connexion biologique, c'est encore plus magique... bon, chacun son opinion. Enfin, il y a le scénario. D'accord, au cinéma, tout ne doit pas toujours "tenir debout". Mais tout de même ! Passons sur les aliens qui ont tous fait anglais 2ème langue, les aliens encore qui arrivent grâce à la magie à transférer un esprit d'un corps à un autre mais pas à sauver leur chef blessé, les américains qui n'ont aucun moyen de reconnaitre ou localiser un avatar qui s'éloigne ou se perd (Il faut le chercher à vue en survolant la forêt alors qu'en vrai, Greenpeace localise n'importe quel pigeon bagué et que vous avez presque tous un GPS dans vos voitures), le gentil héro tout seul qui avec son couteau décime une horde de méchants surarmés. Ok, je me décontracte et j'oublie tout ça ! Mais iI y a tout de même un bug majeur que je n'ai beaucoup vu relevé par les spectateurs (Vous pouvez me répondre à ce sujet si j'ai tord): Le principe de base est que Sully, le héro, contrôle son avatar quand il est étendu dans un caisson prévu à cet effet. Or, on le voit beaucoup hors de son caisson, pour manger, faire ses rapports, élaborer des stratégies, apprendre la culture des Na'vis, etc... Et ceci, le soir comme en pleine journée (Regardez par la fenêtre). On voit également qu'il ne contrôle pas son avatar quand il dort (Puisque Weaver le met au lit dans une couchette et non pas dans son caisson). Donc, la question est simple : Que fait son avatar pendant tout ce temps ? Rien puisqu'il est inhabité par Sully ! Donc, mes questions : Les aliens pensent-ils que c'est juste le Na'vi le plus paresseux du monde ? A part le coup du tracteur, comme par hasard, rien ne l'a t'il jamais forcé à se réveiller soudainement (Même Neytiri qui dort à ses côtés) ? C'est très bien par écrit dans le scénario, mais je crois qu'en pratique, sur des semaines, c'est inapplicable ! Mais voilà, bon, ça reste du cinéma ! Donc, en gros, Il est vrai que Cameron a mis en scène un nouvel univers personnalisé, qu'on ajoutera dans nos collections imaginaires a Star Wars, Le seigneur des anneaux ou Harry Potter, etc... Mais en 2D, je n'aurai jamais été voir ce film. Seulement voilà, il est en 3D. Et ça, ça change tout. On le qualifie de 1er film de l'histoire en nouvelle technologie 3D. Bien que ce soit faux, c'est un tournant historique. Je voulais y être. Sans regret.

Publié le 3 février 2010
Je ne suis pas un grand fan de musique classique. Je ne voulais pas aller voir Le Concert mais le film sur Gainsbourg était complet. Je m'y suis résolu, motivé par les commentaires enthousiaste d'un ami. Ben... Le Concert, c'est juste comme LA femme dont on tombe amoureux : Pas parfaite, ok. Mais on est ensorcellé. Une histoire de charme et de magie. Cela ne s'explique pas. Le Concert, c'est la même chose. Attention aux pleureurs, même si ce sont des larmes de bonheur, c'est une grosse claque d'émotions !!!!!

Publié le 9 novembre 2008
Comment noter ce film ? Si vous me demandez ce que je pense du film d'action que j'ai vu hier, je donne 8/10 sans complexe. Ok, le film n'est pas parfait.. le scénario est trop faible pour ne pas faire penser à une vengeance aveugle et déraisonée. Un gros mauvais point pour le montage : On est mitraillé d'images en rafale.. c'est souvent dur de tenir le regard vers l'écran. Et enfin d'accord, à côté des poursuites, des bagarres, il n'y a pas grand chose. Cela manque franchement de scenes fines ou ce developpe un duel psychologique avec le méchant, un jeu de séduction avec les femmes. Alors pourquoi une si bonne note ? Parce que les scènes d'action sont époustouflantes. Craig, glacial et distant, et un tueur sanguin et intuitif sans rival. J'étais à fond dans le film. Seulement voilà, par accident, je me suis parfois rappellé que je voyais un Bond, ce qu'on ne peut pas deviner une seconde si on écoute pas le nom de James cité dans les dialogues. Et là, ke donne 2/10. Ben oui, pas de Q, pas de Moneypeney, pas de sexe avec aucune fille, pas de gadget, pas de réplique rigolotes, pas de glamour : Même Casino Royale suait de bonderie à côté de celui-ci : C'est vous dire !!!! En même temps, j'ai revu You only live twice et le coup de la cigarette qui tire des mini-roquettes, des méchants qui ont l'air déguisés etc... c'est vraiment devenus un peu kitch. Mais bon, un James Bond, c'est peut-être justement ça, un film qui se doit d'être un peu kitch. Ou les choses ont-elles le droit d'évoluer ? A vous de répondre et chacun son opinion. Moi j'hésite. Franchement, les anciens James Bond sont des références parce qu'on leur pardonne leur âge. Cela fait leur charme. Mais aujourd'hui, est-ce qu'on y croirait toujours ? Dans un autre sens, Bond est-il devenu un excellent film d'espionnage comme il y en a 100 autres ? Je ne sais pas. Enfin, dernière mise au point pour les messages précédents : 1) James a toujours traversé les décors (en voiture, en bâteau, en avion) en détruisant tout sur son passage et n'a jamais été discret ! 2) Craig EST britannique ! Quoi qu'il en soit, je suis content de l'avoir vu et je ne regrette pas ùmon argent. Si on attendait pas un Bond, on dirait : Ce film, c'est de la bombe !

Publié le 30 octobre 2008
Imaginons que vous aimiez les films qui ont pour contexte la seconde guerre mondiale. Il n’est pas évident que vous appréciez avec le même plaisir Pearl Harbor, le jour le plus long, Schlinder’s list ou la grande vadrouille. Oui, ce sont des films de guerre, mais font-ils vraiment partie de la même famille ? En ce qui concerne les films qui se déroule dans un environnement mafieux, ma démonstration est identique. Dans Mafia Blues, la mafia est juste un prétexte pour faire rire. Dans le Parrain, y a ce côté : « regard sexy et ténébreux sous borsalino » ou encore « Gros italien à l’accent prononcé et à la chevalière ostentatoire ». Ces peintures, bien que pouvant coller à certains personnage du crime organisé américain, versent souvent dans la caricature. Par contre, elles servent bien les objectifs d’une grosse production américaine. Et de la série « Les sopranos » jusqu’aux « Incorruptibles », tous ces films peuvent intéresser de nombreux spectateurs et laisser les autres indifférents. Alors, ne vous trompez pas de salle en allant voir Gomorra. D’abord, le phénomène est assez rare pour être signalé, il s’agit d’un film sur le crime organisé en Italie et non pas un quelconque réseau criminel aux USA. Cela nous change un peu. Mais surtout, à côté des productions américaines, on dirait presque un documentaire (De 2h15 tout de même). Il n’y a pas de voitures mais des mobylettes. On y tue pas de façon sadique, créative et spectaculaire mais plutôt rapidement à moto en vidant un chargeur sur la victime, en coup de vent. Ici, les acteurs ne vous marqueront que par leur justesse. Les quartiers pauvres de Naples, de grands immeubles délabrés, n’ont aucun charme. Le film est un chef d’œuvre d’authenticité. Les magouilles crapuleuses sont exposées de façons d’autant plus passionnantes si vous vous y connaissez un peu. En gros, pour ceux que le crime organisé, ses domaines d’intervention, ses engrenages et la façon dont on y plonge vous intéressent, ce film est incontournable. Les autres risquent de s’ennuyer. Moi, j’en ai adoré chaque minute. Car la mafia y est enfin montrée sous son vrai jour : Une association de crapules sans panache dont le courage, la valeur et le sens de l’honneur ne sont qu’une vaste blague. Une bête sournoise qui, loin de protéger les siens, s’y attaque sans scrupules et persécute les plus faibles. Un terrible fléau qui prospère grâce à nos esprits trop occupés ailleurs (Terrorisme, conflits politiques). Un milieu de vauriens dont les seul héros sont ceux qui le dénoncent et le combattent, tel Saviano dont le bouquin a inspiré ce film éclatant. Mention spéciale aux deux jeunes qui interpretent les "indépendants". Petites retenues : L'absence d'un vrai scénario, les aspects positifs inexistants des milieux pauvres napolitains inextistants (mais dépeindre la jeunesse défavorisée n'était pas le but) et certains mécanismes criminels assez compliqués pour le profane.

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